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StrongVPN : notre avis sur ce VPN pas si balèze

L’essentiel de StrongVPN en un tableau

Qui est StrongVPN ?

Il n’en a peut-être pas l’air, mais StrongVPN roule sa bosse depuis déjà de nombreuses années. Le service a été lancé sous l’impulsion d’une petite entreprise californienne qui avait pour activité d’origine de vendre des ordinateurs. Peu de temps après, la boîte s’est spécialisée dans les applications web jusqu’à proposer des services de location de serveurs dans sa zone d’origine avec le site California.net (aujourd’hui disparu).

Cette expérience du réseau permet ensuite à StrongVPN de voir le jour en 2005 avec objectif de « fournir une sécurité VPN honnête pour assurer la sécurité et la confidentialité des personnes en ligne ». L’entreprise emploie aujourd’hui 60 personnes réparties dans le monde entier, même si son siège est basé en Floride. Nous verrons plus loin pourquoi ce n’est franchement pas une bonne localisation pour un service de VPN.

Interface et prise en main de StrongVPN

D’emblée, on remarque que le client de StrongVPN mise lui aussi sur la sobriété. Peut-être un peu trop même. Une fois celui-ci lancé, que ce soit sur mobile ou sur PC, on tombe face à une carte du monde (non cliquable), un bouton pour choisir le serveur et un bouton pour se connecter. Point. Mais cette simplicité ne se retrouve pas dans l’utilisation même du VPN puisqu’on ne trouve pas de serveurs spécialisés dans un usage particulier et la liste des pays disponibles ne donne aucune information directe sur la latence des serveurs. Même les options proposées sont faméliques : un kill switch, le choix de protocole et c’est tout. StrongVPN ne fait même pas l’effort d’être disponible en anglais. C’est de loin le VPN le plus limité en options que nous avons pu tester jusqu’à présent, il se destine donc tout naturellement aux plus néophytes du monde des VPN.

La véritable plus-value de StrongVPN concerne l’apport d’un stockage cloud de 250 Go gracieusement fourni par SugarSync (fournisseur américain de stockage en ligne). Les serveurs étant basés aux USA, il ne faut pas s’attendre non plus à des transferts ultra-rapides depuis la France, mais c’est toujours ça de pris. Le vrai problème provient de l’interface vieillissante de la plateforme et de l’absence d’application ou de soft dédié. On a surtout de l’impossibilité de transférer des fichiers de plus de 300 Mo, ce qui le rend finalement inutilisable dans de nombreux cas.

La version mobile est quant à elle un peu plus moderne dans son approche. Si l’interface reprend la logique de carte du monde (là encore non cliquable), la navigation est bien plus agréable sans pour autant fournir un niveau de fonctionnalité satisfaisant. On retrouve certes une option de split tunneling, mais on perd le kill switch, un choix peu compréhensible.

Sans être désastreuse, l’expérience applicative de StrongVPN est loin d’être satisfaisante et ce n’est pas le stockage dans le cloud, compris dans l’offre, qui fait la différence.

Serveurs et performances de StrongVPN

Côté serveurs et chiffres, StrongVPN ne joue pas dans la même catégorie que nombre de ses concurrents avec seulement un peu plus de 500 serveurs actifs répartis dans 42 pays. Voici le résultat de nos tests réalisés sur le site de NPerf via sur connexion domestique fibre de 1 Gb/s :

Comme nombre de ses homologues, StrongVPN peut dire merci à l’apport du protocole Wireguard, d’autant plus qu’il est proposé par défaut. Les résultats obtenus sont globalement bons, mais ne vont pas pour autant titiller les sommets. Forcément si l’on passe à IKEV2 ou OpenVPN, les résultats ne sont plus du tout les mêmes avec par exemple un download qui peine à dépasser les 100 Mb/s via un serveur français.

L’accès à Netflix US fonctionne étonnamment bien, en tout cas sur nos quelques essais puisque l’on a rencontré aucun problème pour accéder au catalogue américain et les vidéos se sont toujours lancées dans une excellente qualité.

Concernant les potentielles fuites de DNS, nous n’avons décelé aucun problème avec des serveurs stables, même en étant très sollicités par les nombreux tests de connexion. StrongVPN est donc bien fiable de ce côté.

Politique de confidentialité de StrongVPN

StrongVPN affiche fièrement sa politique « Zéro log » sur son site, mais comme pour IPVanish, il est difficile d’y croire. Le siège de StrongVPN étant basé aux USA, le service est tenu de fournir aux autorités la moindre information concernant ses clients. Cela va des sites visités, aux appareils utilisés et aux horaires de connexion. La bonne foi affichée par le VPN est donc en l’état invérifiable et aucune mention de ce point n’est explicité dans la page dédiée sur le site.

Rappelons que les États-Unis font partie de la coalition des 14 eyes qui participe à la surveillance de masse sur Internet.

Service Client de StrongVPN

Le SAV s’effectue via un chat que l’on trouve en se connectant à son compte, sur le site web. Sans surprise, celui-ci est entièrement en anglais ou passe par une traduction automatique approximative. Un chat de SAV tout à fait classique, ni plus ni moins efficace que ses concurrents.

Tarifs de StrongVPN

Rappelons que Strong VPN est un VPN américain qui s’adresse de base quasi exclusivement aux clients basés outre atlantique. Il est important de rappeler que les prix affichés par le VPN sur son site sont uniquement en dollars américains.

StrongVPN dispose de deux offres : l’une d’un an à 43,99 dollars (environ 39,10 euros) et l’autre d’un mois renouvelable à 10,99 dollars (environ 9,77 euros). C’est un prix relativement correct si l’on compare à d’autres VPN de notre comparateur, mais ce n’est en rien une bonne affaire non plus. Rappelons que Strong VPN permet de couvrir 12 appareils simultanément et comprend un espace de stockage de 250 Go quel que soit le niveau de souscription.