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Rachat de Bouygues : Orange pose ses conditions et compte les semaines

Ce matin, Stéphane Richard, PDG d'Orange, a tenu une conférence de presse. L'occasion pour lui de présenter ses vœux pour 2016, et bien sûr d'évoquer le rapprochement entre son entreprise et Bouygues Telecom.

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Depuis la révélation de Bloomberg en décembre, rapidement noyée par Bouygues Telecom, les rumeurs entre un possible rapprochement de Bouygues Telecom et Orange ne cessent de résonner. Ce n'est finalement qu'en tout début d'année que les deux opérateurs ont daigné confirmer leurs discussions préliminaires. À l'occasion d'une conférence de presse tenue ce matin, Stéphane Richard a souhaité éclaircir certains points.

Un rapprochement bénéfique pour tous

Stéphane Richard a réitéré ses vœux concernant le bon déroulement de ce mariage et espère qu'il puisse être bénéfique pour tous, depuis les dirigeants des deux firmes aux consommateurs en passant par les employés. Si « c'est Martin Bouygues qui est à l'initiative des discussions », le numéro un d'Orange pose ses conditions. Il cherche avant tout le meilleur pour son entreprise et indique qu'il « n'engagerait pas Orange dans une opération trop risquée ». Aussi, la création de valeur pour Orange semble un point inaliénable.

Pour autant, il comprend les enjeux que cela représente à tous les échelons et veut que ce rapprochement soit « socialement irréprochable ». Enfin, il rappelle que la baisse de prix des forfaits de « 50 % en trois ans » est « acquise », et que « le consommateur ne souffrira en aucune manière de la hausse des prix en cas de rapprochement ».

Par ailleurs, les abonnés profiteraient, selon Stéphane Richard, de ce rapprochement par une hausse qualitative du réseau. Et de préciser que « l'un des intérêts d'un retour à trois opérateurs serait qu'on pourrait s'attaquer plus rapidement au problème de la résorption des zones blanches ou grises ».

Une question de semaines

Orange espère trouver un accord avec Bouygues Telecom dans « quelques semaines ». Il est question d'une transaction de 10 milliards d'euros, dont 8 sous forme d'actions. Contrairement à certaines rumeurs en revanche, il ne serait pas question d'englober tout ou une partie de TF1 au cours de ce mariage. Quoi qu'il en soit, un tel rapprochement sera très certainement examiné de près par les autorités compétentes. Il faudra néanmoins attendre encore quelques jours pour savoir s'il s'agit de l'Autorité française de la concurrence ou bien de la Commission européenne.