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5G en France : c'est parti pour les enchères des premières fréquences

Le déploiement de la 5G en France n'est pas attendu avant le printemps prochain au plus tôt, et pourtant il avance bel et bien malgré ses différents retards. En témoigne le communiqué publié ce mardi par l'Arcep.

L'autorité des télécoms a en effet annoncé l'ouverture du dépôt des dossiers par les opérateurs concernant la bande de fréquence de 3,4 - 3,8 GHz. « Les acteurs sont invités à déposer leur dossier de candidature à l’Arcep avant le 25 février 2020 à 12 h », indique ainsi l'Arcep. Pour rappel, cette bande de fréquence sera la première à intégrer la 5G.

Comme on le rappelait fin novembre, les opérateurs pourront donc déposer des dossiers pour obtenir chacun une partie de cette plage de fréquences, avec un minimum de 50 MHz par opérateur, et un maximum de 100 MHz sur cet ensemble de 310 MHz. En moyenne, les opérateurs devraient donc obtenir chacun 77,5 MHz, mais il est possible que certains aillent jusqu'à 100 MHz quand d'autres se cantonnent à 50 MHz. Quoi qu'il en soit, cette plage étant pour l'instant la seule proposée par l'Arcep, on imagine que les quatre principaux opérateurs chercheront à obtenir leur part du gâteau.

Des fréquences attribuées dans les six prochains mois

L'attribution des plages de fréquence et les autorisations d'utilisation délivrées par l'Arcep seront quant à elles délivrées au cours du premier semestre 2020. Un calendrier qui rend donc possible le déploiement commercial de la 5G au cours de l'été prochain voire, en étant optimiste, au printemps 2020. Rappelons que d'autres fréquences seront mises aux enchères plus tard dans le cycle de vie de la 5G. C'est le cas notamment des ondes millimétriques à 26 GHz qui permettent un bien meilleur débit, mais une couverture moindre. L'Arcep précise dans son dossier consacré à la 5G que cette bande de fréquence « fera l'objet d'une attribution ultérieure ».