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SFR et Bouygues Telecom grognent contre l'itinérance Free-Orange prolongée

Il y a douze ans, Free obtenait sa licence pour devenir le quatrième opérateur français. En 2012, le « trublion des télécoms » bousculait alors le marché avec des prix très agressifs. Pour y parvenir, Free a dû limiter les investissements et miser sur un contrat d’itinérance avec Orange. En gros, Free utilise les antennes d’Orange pour fournir un réseau convenable à ses utilisateurs, le temps d’installer ses antennes et fournir son propre réseau.

Alors que cet accord devait prendre fin le 31 décembre 2020, l’Arcep -- régulateur des télécoms -- annonçait la semaine dernière que Free et Orange prolongeraient leur contrat d’itinérance sur les réseaux 2G et 3G jusqu’au 31 décembre 2022. Chez les concurrents, la pilule a du mal à passer.

Pour SFR et Bouygues Telecom, Free ne joue pas le jeu de l’investissement

Cette décision est loin de plaire à SFR et Bouygues Telecom, concurrents directs de Free Mobile. Arthur Dreyfus, secrétaire général de SFR, indique au Figaro la chose suivante :

Même son de cloche chez Bouygues Télécom. Didier Casas, directeur général du troisième opérateur, explique que « Free n’a aucunement besoin de ce genre de filet de sécurité dans les zones très denses où il déploie activement son réseau depuis plus de dix ans ».

Chacun leur tour en difficulté suite à l’arrivée de Free sur le marché des télécoms -- Bouygues songeait même à un mariage avec Orange -- , SFR et Bouygues Telecom ne décolèrent pas. Cette prolongation fait d'autant plus réagir après que Free a annoncé un versement de 153,8 millions d’euros de dividendes aux actionnaires d’Iliad, sa maison-mère.

Dans le contexte actuel, SFR et Bouygues Telecom, eux, ont d’ores et déjà annoncé une suspension de la distribution de dividendes comme demandé par le gouvernement aux entreprises ayant recours au chômage partiel.