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5G : le début des enchères aura lieu le 29 septembre pour un déploiement fin 2020

Le lancement des attributions des fréquences 5G en France était initialement prévu pour cet automne et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Arcep ne souhaite pas prendre de retard supplémentaire. Alors que la saison automnale commencera le 21 septembre prochain, c'est le 29 septembre, huit jours plus tard, que débutera la phase d'enchères pour les fréquences 5G auprès des opérateurs.

Ce lundi, le président de l'Arcep, Sébastien Soriano, s'exprimait en effet sur France Info. Alors que de nombreux débats ont cours autour de la 5G -- concernant les antennes Huawei d'une part et les craintes pour l'environnement d'autre part --, le président du « gendarme des télécoms » a annoncé maintenir les enchères :

C'est la première fois que l'Arcep confirme ainsi la date de début des enchères 5G. Le gendarme des télécoms tient donc à respecter le calendrier prévu alors qu'il a déjà été maintes fois repoussé. En effet, les enchères devaient initialement avoir lieu durant le premier semestre 2020, après un dépôt des candidatures qui a débuté le 31 décembre dernier. Elles ont finalement été retardées en raison de l'épidémie de Covid-19.

La France en retard sur ses voisins européens

Il faut dire que la France a pris du retard sur le déploiement de la 5G en Europe où la Suisse, l'Italie, la Grande-Bretagne, la Belgique ou l'Espagne ont déjà commencé le déploiement commercial du réseau de dernière génération. Un retard qui est dû notamment aux contraintes imposées aux opérateurs en termes d'équipementier -- les antennes Huawei devant être retirées d'ici 2028 --, mais également aux craintes en termes d'impact environnemental. À ce sujet, Sébastien Soriano s'est dit ouvert aux critiques : « Nous ne sommes pas sourds aux débats de la société ». Il explique néanmoins que l'État n'imposera pas la 5G partout : « La 5G n'est pas un projet de l'État. La 5G est un projet industriel porté par les opérateurs télécoms. Il n'y a plus de monopole public, il n'y a plus les PTT. Ce n'est pas l'État qui déploie les infrastructures dans le pays, ce sont les opérateurs privés ».

Rappelons que ce sont dans un premier temps les fréquences de 3,4 à 3,8 GHz qui sont mises aux enchères par l'Arcep, soit la 5G qualifiée de « sub 6 », inférieure aux 6 GHz. Les ondes millimétriques, qui serviront notamment à fournir des débits accrus et une latence réduite, arriveront quant à elles d'ici quelques années.

Le lancement des enchères marque néanmoins une nouvelle phase pour le déploiement de la 5G. Selon le calendrier établi, le lancement des premières offres commerciales devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année 2020.