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Test de l'Archos GamePad, une console de jeu portable sous Android

Aujourd'hui, nous testons la console Archos GamePad, produit de l'entreprise française Archos. Elle est disponible en magasins et chez les revendeurs depuis décembre 2012, à un prix inférieur à 150 euros.

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Archos tente le tout pour le tout pour se sortir de la crise qu'elle traverse en ce moment. Et nous l’avons bien compris en testant sa tablette tactile destinée aux jeux vidéos, la Archos GamePad. Avec ce nouvel opus, la marque hexagonale tente d’explorer l’aspect vidéo-ludique des ardoises numériques en dotant sa console d’un écran tactile de 7 pouces ainsi que de nombreux boutons, visiblement inspirés de la concurrence. En effet, dès le premier coup d’œil, on est frappé par la ressemblance manifeste des touches de la GamePad et celles de la PS Vita de Sony.

La dalle est donc composée de deux sticks analogiques, d'une croix directionnelle, de 6 boutons d’action, de touches Start/Select et, pour finir, de deux gâchettes sur la tranche supérieure. En tout, 12 boutons.

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L’écran est affublé de la technologie TN dont la définition est de 1024 x 600 pixels. La console embarque un processeur de type ARM Cortex-A9 double cœur cadencé à 1,6 GHz et 1 Go de RAM. Le stockage interne est porté à 8 Go, extensible jusqu’à 64 Go via microSD. Niveau connectique, la GamePad dispose d’une sortie mini-HDMI qui permet de jouer sur grand écran et d’une prise jack 3,5 mm. La console tourne sous Android 4.1 Jelly Bean (elle a bénéficié de la mise à jour).

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Caractéristiques

Écran

La volonté d’Archos de proposer un produit à bas prix s’est fait au détriment de la qualité de son écran tactile. La société française a opté pour une dalle TN, usuellement adoptée par les produits d’entrée de gamme. Cette technologie offre des angles de vision très fermés et c’est le cas sur la GamePad. Le gameplay, le visionnage de vidéo ou tout simplement la lecture se voient donc handicapés par la qualité très moyenne de l’écran, qui offre une résolution de 1024 x 600 pixels. De plus, on se rend compte facilement, au bout de quelques secondes d’une finition quelque peu granuleuse, pas franchement une performance lorsque l’on compare le produit à d’autres concurrents du marché et surtout en prenant en compte certains jeux du Google Play, qui nécessitent une qualité supérieure pour pouvoir profiter d’une expérience optimale.

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Le contraste moyen de la console atteint 751:1, un résultat respectable mais dont la qualité se perd une fois la tête penchée. En effet, les angles de vision sont très étroits et on a tendance à perdre l’image une fois qu’on bouge la tête ou la console. Ce détail a tendance à perturber fortement pendant l’usage de la tablette. Idem pour la luminosité qui est très insuffisante lorsqu’on joue en extérieur.

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Ergonomie

L’impression qui ressort lorsque l’on voit la GamePad pour la première fois, c’est l’aspect cohérent des touches, placées de sorte à ce que l’on ait pas l’impression d’une surcharge (12 contrôles quand même). Toutefois, quelques détails ergonomiques viennent gâcher la partie comme les deux sticks, placés un peu trop bas, rendant la maniabilité plus difficile au bout de quelques minutes de jeu. Les gâchettes L1/R1 sont, elles, bien placées et accueillent parfaitement les index. En revanche, cela augmente la difficulté d’accès aux sticks. Ces derniers sont durs à manier et bénéficient d’une course très peu souple et très courte. La finesse est donc de mise lors de l’utilisation.

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Dans un jeu 3D ou de type FPS, les déplacements deviennent tout de suite pénibles et manquent rudement de souplesse.

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Dans la photo ci-dessus, vous pouvez voir l'emplacement de la carte microSD.

L’emplacement des hauts-parleurs, sur la façade sous les sticks analogiques, relève d’une erreur de design. Les pouces, voire une partie de la paume de la main, se retrouvent malencontreusement dessus, étouffant la sortie sonore.

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La finition générale est quant à elle plutôt satisfaisante. Il n’y a aucun défaut, que ce soit sur la coque ou au niveau des connecteurs. Le poids est incontestablement un point positif. Les 330 g de la console sont plus que raisonnables comparés à la moyenne des tablettes du même acabit qui tourne autour des 700 grammes.

Multimédia

On comprend tout de suite l’intention initiale d’Archos lorsque l’on commence à jouer à des jeux compatibles avec les touches de la manette. En effet, la marque française a voulu offrir un produit qui puisse répondre au mieux attentes des joueurs. Ceci, en dotant sa console de tous les éléments multimédia nécessaire à une expérience optimale. Toutefois, on se rend compte de la faiblesse de la puissance. Hormis les jeux compatibles uniquement avec l’écran tactile, le gameplay de certains titres comme PES, Fifa ou N.O.V.A 3 aurait été parfait avec une puissance plus importante de la console. Néanmoins, nous n’allons pas cracher dans la soupe car les commandes répondent tout de même très bien.

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La lecture vidéo est fluide et ne constitue pas un obstacle au lancement de fichiers lourds. L’application YouTube est, elle, l’un des points forts de cette tablette. Elle répond au doigt instantanément et charge rapidement les vidéos.

En revanche, la navigation web n’est franchement pas terrible. Sur le navigateur de base, les pages s’affichent lentement en blocs. Le zoom par contre est très précis et rapide.

Niveau photo/vidéo, la caméra, laisse complètement à désirer. Destinée à l’usage du tchat vidéo via Skype, lui aussi intégré nativement à la tablette, elle est lente, pourvue d’une luminosité très faible, même à la lumière du jour.

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Le son est lui tout à fait acceptable. Le branchement d’écouteur via le Jack 3,5 mm se fait sans encombre et offre un son de qualité stéréo. Les haut-parleurs quant à eux, souffrent d’une saturation lorsque le volume est à son maximum.

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Le benchmark Antutu présente un résultat de 11 693, tandis que Quadrant Standard place la tablette en seconde position entre le HTC One X et l'Asus Tranformer Prime TF201.

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Voici une comparaison entre la GamePad et la tablette Nexus 7On remarque que le produit d'Archos est inférieur à son concurrent à tous les niveaux sauf en termes de 2D, 3D et de lancement du système de bases de données.

Navigation

L’interface adoptée est celle d’Android 4.1.1 stock, donc sans personnalisation constructeurLa console est livrée avec Android 4.0.1 Ice Cream Sandwich, mais vous pouvez d'ores et déjà procéder à la mise à jour vers Jelly Bean.

Sobre et facile d’usage, on se retrouve rapidement à naviguer entre les différentes applications natives de la tablette. Ainsi, en plus du lecteur multimédia d’Archos, tous les «must have» de Google sont présents sur l’interface. Google Play Store, Youtube, Gmail, Maps... La société française a également ajouté Archos Mapping Tool, un outil qui s’avère très utile. A l’instar des consoles next-gen, la GamePad vous permet d’affecter les actions de votre choix aux boutons de la console. Cette fonction est intéressante dans la mesure où vous pourrez retrouver votre configuration de prédilection dans un jeu de football par exemple. L’avantage également de cette application est qu’elle ne passe pas par les menus de configuration des jeux en question mais directement via l’interface de la GamePad. Encore faut-il évidemment que le jeu soit compatible avec les manettes de jeu.

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En termes de rapport GPU/OS, la console est plutôt faible. La navigation reste néanmoins correcte lorsque le nombre d’applications ouvertes ne dépasse pas les 6 ou 7. En revanche, on peut se retrouver bloqué pendant une dizaine de secondes sur l’écran d’accueil à la sortie d’un jeu du calibre de Real Racing 3.

Autonomie

La GamePad, on l’a vu, souffre de quelques, disons ... compromis, à différents niveaux de sa conception. Mais l’autonomie est certainement le point le plus négatif de la console. En effet, il ne vous suffira que de deux heures de jeu pour mettre la batterie à plat. Sur des jeux gourmands tels que PES 2012, vous aurez tout juste le temps de finir votre troisième match d'affilée avant de se retrouver sans batterie. Armez-vous donc de votre chargeur micro-USB pour un voyage en train de plus 120 minutes, par exemple.

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On constate évidemment que ce sont les jeux qui consomment le plus de batterie. Un usage mixte expire la batterie au bout de 3h30 environ. Ce qui correspond en somme, à l’autonomie des tablettes concurrentes sur le marché. Connaissant la cible de cette tablette, ce n'est pas suffisant.

Comptez également environ trois heures pour une recharge totale de votre GamePad.

Conclusion

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Disponibilité