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Essai Audi Q8 e-tron : moins cher que la Tesla Model X, mais est-ce assez ?

 

Cela fait déjà cinq ans que l’Audi e-tron a été lancé dans la gamme. Il s’agit du tout premier modèle 100 % électrique du constructeur, qui avait déjà utilisé ce nom pour son A3 hybride quelques années plus tôt. Mais alors que l’Union européenne veut interdire la vente de voitures électriques dès 2035, la firme aux anneaux doit désormais accélérer sur son électrification. Elle n’est cependant pas à la traîne, puisqu’elle propose une gamme assez riche, avec ses Q4 e-tron et autres e-tron GT et RS e-tron GT.

Afin d’être en adéquation avec cette nomenclature, l’e-tron profite de son petit restylage de mi-carrière pour changer de nom et prendre celui de Q8 e-tron. Mais ne vous méprenez pas, il ne remplace aucunement le Q8 thermique actuellement commercialisé. Cela sera toutefois sans doute le cas un peu plus tard, car Audi va à son tour devenir une marque 100 % électrique à partir de 2033.

Mais comme vous pouvez vous en douter, son patronyme n’est pas la seule chose qui évolue sur cette nouvelle mouture, qui s’offre également un petit lifting. De quoi lui permettre de rester dans la course, bien que la précédente version rencontrait encore un certain succès, avec environ 2 000 exemplaires vendus au cours de l’année dernière en France. Un chiffre plutôt correct pour un modèle au positionnement haut de gamme, bien qu’il soit encore très loin derrière la Tesla Model Y et ses 11 892 unités. Le SUV allemand est donc bien décidé à revenir en force avec cette nouvelle version, qui doit faire face aux Mercedes EQE SUV et autres BMW iX.

Fiche technique

Design : un style plus agressif

Si l’Audi e-tron ne semblait pas trop subir le passage des années, un petit restylage n’était tout de même pas de trop afin de lui permettre de rester dans la course. Comme la plupart du temps, ce dernier porte notamment sur la face avant, mais au contraire de nombreux autres constructeurs, il est ici particulièrement visible. Nous découvrons une calandre redessinée et bien plus anguleuse qu’auparavant, entourée de nouvelles prises d’air. On notera que celle-ci peut désormais être rétro-éclairée comme sur le Skoda Enyaq iV, à condition de débourser 450 euros supplémentaires.

Les optiques n’ont quant à elles pas été retravaillées par les équipes de la marque, de même que le profil qui demeure strictement identique. La partie arrière est également inchangée, hormis le bouclier qui profite d’un très léger coup de crayon. On notera également l’arrivée du logo de la marque sur le montant de la vitre. Les dimensions restent inchangées, puisque le SUV électrique affiche une longueur de 4,92 mètres pour 1,94 mètre de large et 1,63 mètre de haut dans sa version standard, tandis que la variante Sportback coupé affiche un centimètre de moins.

Audi annonce un Cx de 0,27 pour notre modèle d’essai, qui reste encore très loin du record de 0,20 pour un véhicule de série actuellement détenu par la Mercedes EQS. De nouveaux éléments ont en effet été ajoutés à cette version restylée afin d’améliorer son aérodynamisme. Parmi eux, des volets d’air actifs dans la calandre, des déflecteurs de roues ou encore un soubassement encore plus plat.

Au total, ce ne sont pas moins de neuf teintes de carrosserie qui sont proposées dans la gamme du SUV, avec une dominance de noir, blanc et gris. Il est tout de même possible d’opter pour du rouge ou une couleur personnalisée Audi Exclusive, à partir de 4 400 euros. Si les jantes de 20 pouces sont livrées de série, un total de huit choix est disponible pour les clients, dont un modèle aéro pour maximiser l'autonomie.

Habitabilité : un espace plutôt généreux

Comme évoqué un peu plus haut, le nouvel Audi Q8 ne fait pas évoluer sa longueur d’un iota. Il est donc logique que l’empattement reste aussi strictement identique, toujours affiché à 2,92 mètres. Un chiffre plutôt satisfaisant pour ce modèle, qui se situe entre les Q7 et Q8 thermiques dans la gamme. Ce n’est donc pas forcément le modèle le plus habitable de la gamme, toutes motorisations confondues, mais c’est assurément le cas si l'on ne prend en compte que l’offre électrique. Ainsi, les occupants sont plutôt bien installés à bord de SUV, qui offre un espace suffisant à l’avant comme à l’arrière.

C’est d’autant plus le cas dans cette version standard, qui affiche une hauteur en hausse de 3 centimètres par rapport à la variante Sportback adoptant une ligne plus fuyante. Ainsi, les passagers sur la banquette arrière profitent d’une garde au toit plus que correcte, de même qu’un bon espace aux jambes et aux coudes. À l’avant, le conducteur et son passager apprécieront les sièges réglables électriquement et chauffants.

Le volume de coffre est quant à lui assez généreux, puisqu’il oscille entre 569 et 1 655 litres lorsque la banquette arrière est rabattue. Pour mémoire, son principal rival, le Mercedes EQE SUV se contente de 430 litres lorsque celle-ci est en place. À noter que le SUV électrique aux anneaux possède également un petit frunk (coffre avant) de 62 litres. De nombreux rangements intérieurs viennent compléter tout ça, mais on regrette que la console centrale ne puisse pas se fermer. C’est un peu décevant pour un modèle aux ambitions et au positionnement aussi premium.

Comme toujours chez Audi, la qualité perçue est bien évidemment au rendez-vous, tandis que les matériaux sont de très bonne facture. On déplore tout de même quelques plastiques disgracieux au niveau de la boîte à gants, même si la finition globale est très satisfaisante. Dommage toutefois que la présentation globale reste toujours très austère, comme dans tous les modèles de la marque. Il faudra opter pour la finition Avus pour profiter de série du chargeur pour smartphone par induction.

Infodivertissement : complet mais pas facile d’utilisation

Outre la forme du volant, il n’y a pas grand-chose qui change réellement dans le poste de conduite de l’Audi Q8 e-tron. Et surtout pas le système d’info-divertissement. Nous retrouvons donc toujours un intérieur très technologique, avec pas moins de trois écrans. Le premier, qui affiche une diagonale de 12,3 pouces joue le rôle de combiné d’instrumentation, tandis que le second de 10,1 pouces est tactile et intègre la plupart des fonctionnalités de la voiture. Ce dernier demande toutefois un certain temps d’adaptation, en raison de sa complexité et de ces nombreuses fonctionnalités et informations.

Pour l’heure, l’Audi Q8 e-tron n’est pas encore compatible avec les mises à jour OTA, contrairement au Q4 e-tron, premier modèle de la marque à se doter de cette technologie. En revanche, le conducteur peut profiter de la navigation connectée ainsi que de cartes mises à jour. L’écran tactile est compatible avec Apple CarPlay ainsi qu’Android Auto. Si certaines commandes sont tactiles, d’autres sont en revanche à retour haptique et nécessitent d’appuyer plus fort, ce qui peut être assez déroutant, voire peu pratique quand on n’a pas l’habitude.

Un dernier écran est positionné plus bas, au niveau de la console centrale. Ce dernier est uniquement dédié au réglage de la climatisation, ainsi qu’au chauffage des sièges. Certes, cela fait très gadget et n’est pas indispensable, mais ça fait son petit effet ! Le système d’affichage tête-haute, qui est selon nous indispensable à la conduite est quant à lui proposé en option ou de série sur la finition Avus. Ce dernier affiche toutes les informations relatives à la conduite comme la vitesse de manière très claire. Des prises USB-C dans la console centrale et à l’arrière sont également disponibles pour le conducteur et les passagers.

À tout cela s’ajoutent encore deux écrans, soit un sur chaque porte, qui affiche les images issues des rétroviseurs-caméra. Un système facturé 1 910 euros en option et qui n’apporte selon nous pas grand-chose. De plus, la visibilité n’est pas optimale, de même que l’évaluation des distances, notamment lors du stationnement. Pas étonnant que seulement 20 % des clients optent pour ce dispositif, qui permet toutefois d'augmenter très légèrement l'autonomie sur autoroute du fait d'un meilleur aérodynamisme.

Enfin, l’Audi Q8 e-tron est compatible avec l’application myAudi, qui offre de nombreuses fonctionnalités comme la recherche d’un concessionnaire ou de bornes ainsi que la mise à jour des cartes. Il est également possible de planifier la recharge pour profiter des heures creuses.

Aides à la conduite : une dotation généreuse

Affiché à partir de 86 700 euros, l’Audi Q8 e-tron se positionne comme un modèle haut de gamme. Forcément, on s’attend évidemment à une dotation de série digne de ce nom. Et bien heureusement, le constructeur ne nous déçoit pas, malgré l’absence de quelques éléments comme les sièges électriques ainsi que l’ouverture sans clé, disponible sur la finition la plus haut de gamme.

Deux versions seulement sont proposés, à savoir S Line et Avus, la marque ayant décidé de conserver seulement les plus plébiscitées par les clients. Le but est aussi de faciliter la production, afin de réduire les délais de livraisons, allongés en raison de la pénurie de semi-conducteurs.

Le premier niveau de finition est donc bien doté, avec entre autres la transmission intégrale e-quattro, qui se distingue par l’absence de tunnel de transmission puisque chaque moteur est installé sur l’essieu. La suspension adaptative est également livrée de série, de même que la direction progressive ainsi que la climatisation automatique bi-zone. La climatisation stationnaire fait également partie de la dotation standard et permet de chauffer ou refroidir le poste de conduite avant de démarrer, lorsque la voiture est branchée. Ce qui permet de réduire la consommation une fois sur la route.

Le SUV électrique est également livré avec la pompe à chaleur, comme sur certaines versions de la Renault Mégane E-Tech et autres Kia EV6.

Le nouvel Audi Q8 e-tron est équipé de la conduite autonome de niveau 2, qui fait partie du pack Assistance Route proposé en option moyennant 2 550 euros et livré de série sur la finition S Line. Pour mémoire, celui-ci associe un assistant au maintien de voie, ainsi qu’un régulateur de vitesse adaptatif. Mais nous n’avons malheureusement pas pu le tester durant notre essai, car ce système ne pouvait pas être activé au Portugal, où se déroulait cette prise en mains.

La voiture est également équipée d’un système d’alerte de sortie de voie avec pilotage semi-automatique en cas d’urgence médicale. Dans ce cas, le véhicule corrige la direction si le conducteur n’est pas en mesure de le faire, afin de ne pas changer de voie involontairement. Ce système, que l’on retrouve sur de nombreux autres modèles sous un nom différent, fonctionne entre 60 et 250 km/h.

Planificateur d’itinéraire : livré de série et très pratique

Afin de faciliter la recharge et de rendre les trajets plus sereins pour le conducteur et ses passagers, notamment lors des grands voyages, l’Audi Q8 e-tron est livré de série avec un planificateur d’itinéraire. Mais il ne s’agit pas du seul modèle de la gamme à s’offrir cette fonctionnalité, puisque c’est également le cas de tous les véhicules électriques de la marque. Celui-ci est accessible directement via l’écran tactile du SUV, ou sur l’application pour smartphone myAudi.

Ce dernier offre de nombreuses fonctionnalités, puisqu'il permet de calculer un itinéraire et est capable de rechercher seul les meilleures bornes de recharge sur votre chemin. Il affiche également le rayon d’autonomie de votre voiture à partir de votre point de départ, ce qui permet de mieux anticiper votre voyage, notamment lors des chassés-croisés d'été. Celle-ci est calculée grâce à de nombreux capteurs qui analysent la conduite, si elle est plutôt douce ou au contraire assez sportive.

D’autres paramètres sont également pris en compte, comme la topographie de la route, la limitation de vitesse ou encore les embouteillages sur votre itinéraire. L’utilisation de la climatisation est également analysée pour afficher une valeur d’autonomie au plus proche de la réalité. Le système est constamment actualisé avec de nouvelles informations comme les prix ainsi que les options de paiement et les éventuelles restrictions d’accès. Le système privilégie les bornes rapides comme celle du réseau Ionity, avec lequel Audi est partenaire.

Ce planificateur d’itinéraire est disponible dans tous les pays où la marque est présente et est associé au réseau de bornes Audi e-tron Charging Service.

Conduite : très polyvalent, mais pas assez dynamique

Si Audi a apporté des changements afin d’optimiser l’autonomie, rien n’a été touché en ce qui concerne la conduite, qui demeure donc totalement inchangée par rapport à l’e-tron que l’on connaît déjà depuis 2018. Deux versions sont disponibles, à savoir la 50 et la 55, toutes deux équipées d’une transmission intégrale e-Quattro. Nous avons pu prendre le volant de la seconde, qui possède deux moteurs électriques asynchrones, le tout développant une puissance totale de 408 chevaux pour un couple de 664 Nm. Ce dernier est commun aux deux variantes, tandis qu’une version S Q8 e-tron équipée de trois moteurs arrivera un peu plus tard.

Sans surprise, le SUV électrique conserve la plateforme MLB-Evo qu'il partage avec la version thermique du Q8. Si celle-ci commence à prendre de l’âge, elle demeure toujours performante, assurant au Q8 e-tron une tenue de route satisfaisante. Cependant, la prise de roulis est toujours présente, même si le centre de gravité très bas grâce aux batteries sous le plancher limitent les dégâts. Notre modèle d’essai pâtit toujours d’un poids élevé, affiché à 2 555 kilos à vide. La conduite ne sera donc pas forcément des plus sportives, d’autant plus que le train avant manque de réactivité.

Si le 0 à 100 km/h est annoncé en 5,6 secondes, l’accélération manque un peu de punch, malgré le couple instantané caractéristiques des modèles électriques. La vitesse maximale est quant à elle bridée à 200 km/h. De son côté, l’amortissement a été revu et surtout légèrement raffermi, sans pour autant devenir inconfortable. Les occupants sont bien soignés malgré les jantes de 21 pouces, quel que soit le type de route comme nous avons pu le voir durant notre essai. Sur autoroute, on apprécie le travail réalisé sur l’insonorisation, même en ce qui concerne les bruits aérodynamiques.

Six modes de conduite sont proposés, agissant sur la fermeté de la direction et de la suspension, ainsi que sur la réactivité de l’accélérateur. Plusieurs niveaux de régénération sont également disponibles, pouvant être réglés via les palettes au volant. Un mode automatique est également disponible, basé sur la navigation connectée.

Il est possible de conduire en utilisant une seule pédale, comme sur les Tesla Model 3 et autres Nissan Leaf, entre autres. Le confort est donc de mise au volant de cet Audi Q8 e-tron, qui annonce malheureusement un diamètre de braquage qui ne l'aide pas en ville, à 12,2 mètres.

Autonomie, consommation et recharge : le SUV au gros appétit

Audi a écouté ses clients et les critiques adressées par la presse en ce qui concerne le gros point faible de son SUV électrique : l’autonomie. Pour cela, de nombreuses améliorations ont été apportées au design afin de réduire la résistance à l’air, mais pas seulement. Le constructeur a également augmenté la capacité de la batterie, qui passe de 95 à 114 kWh bruts pour notre version d’essai 55. Résultat, l’autonomie est désormais affichée à 552 kilomètres selon le cycle WTLP. Mais est-ce vraiment bien utile ?

Car on sait qu’une grosse batterie n’a pas que des avantages, bien au contraire. Cette hausse de la capacité fait notamment grimper le poids total de la voiture, ce qui augmente également la consommation. Celle-ci est d’ailleurs plutôt élevée, puisque nous avons relevé une moyenne de 27,5 kWh aux 100 kilomètres en cycle mixte. Un chiffre qui grimpe à 30 kWh environ sur autoroute et qui chute légèrement à 26 kWh en ville. De son côté, Audi annonce un maximum de 24,4 kWh en cycle mixte, dans des conditions optimales, sur le cycle de consommation mixte WLTP. À titre de comparaison, une Tesla Model X Plaid est donnée pour 20,8 kWh / 100 km.

Le nouveau Q8 e-tron est livré de série avec un chargeur intégré de 11 kW en courant alternatif, mais il est possible de charger à 22 kW via une option facturée 1 950 euros. Ainsi, le temps nécessaire pour recharger de 10 à 80 % passe de 11h30 à 6h. Sur une borne rapide, le SUV électrique peut désormais encaisser jusqu’à 170 kW. Ainsi, il ne faut que 31 minutes pour charger jusqu’à 80 %, ou même 28 minutes pour la version 50 quattro avec sa plus petite batterie.

Notre modèle d’essai est compatible avec le réseau Audi Charging Service, qui donne accès à plus de 440 000 points de charge publics dans 27 pays européens via une seule carte. Trois formules sont disponibles, dont une gratuite et deux autres affichées à 7,99 et 14,99 euros par mois. Le SUV est également équipé de la fonction Plug & Charge sur les bornes Ionity. Ce système, également proposé par Tesla et BMW permet de pouvoir lancer la recharge sans avoir besoin de sortir sa carte.

Un tarif très élitiste

Le nouvel Audi Q8 e-tron démarre à partir de 86 700 euros, dans sa version 50 S-Line affichant 340 chevaux et une autonomie de 453 kilomètres. Il faut compter 95 200 euros avec la finition Avus, tandis qu’il est possible d’opter pour la variante plus performante 55. Celle-ci délivre une puissance de 408 chevaux et peut parcourir jusqu’à 532 kilomètres en une seule charge. Le ticket d’entrée est affiché à 96 200 euros en version S-Line et 104 700 euros en finition Avus.

Malheureusement, à un tel niveau de prix, le SUV aux anneaux n’est pas éligible au bonus écologique de 5 000 euros, réservé aux voitures de moins de 47 000 euros. Et même si l'on sait qu’une voiture électrique coûte moins cher à l’usage qu’un modèle thermique équivalent, pas sûr que cela suffise à séduire les clients cherchant un véhicule bon marché. Car ce Q8 e-tron ne l’est assurément pas.

La finition Avus, mieux équipée vaut le coup, car elle apporte de nombreux équipements supplémentaires. Parmi eux, citons notamment l’affichage tête-haute, le toit panoramique en verre ainsi que les packs Assistance Ville et Assistance Route. Exit désormais le catalogue d’options à rallonge, qui a valu de nombreuses critiques à Audi. Désormais, les principaux équipements sont livrés de série selon la finition, mais le prix est plus salé.

Le nouvel Audi Q8 e-tron rivalise frontalement avec le Mercedes EQE SUV, qui démarre à partir de 93 150 euros avec son moteur de 292 chevaux et ses 568 kilomètres d’autonomie. Le nouveau BMW iX est aussi un concurrent sérieux de notre modèle d’essai. Pour mémoire, il démarre à partir de 84 200 euros avec une puissance de 326 chevaux et une autonomie de 426 kilomètres WLTP.

Bien sûr, impossible de ne pas citer le Tesla Model X, affiché à partir de 111 990 euros et revendiquant 625 kilomètres d’autonomie avec une puissance phénoménale de 670 chevaux. Le Volvo EX90 sera aussi un rival redoutable pour le Q8 e-tron.