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Test du ZTE Grand S Flex, en retard à l'arrivée

ZTE s'est enfin décidé à livrer son Grand S Flex jusque dans notre contrée. La marque chinoise compte sur lui pour rivaliser avec d'autres constructeurs low-cost. On pense notamment au Wiko Wax ou au Archos 50 Helium, des terminaux semblables ou presque, avec écran de 5 pouces (4,7 pour le Wiko Wax) et compatibilité LTE. Mais pour rivaliser, il faut être au moins aussi bon, et au moins aussi peu cher.

 

Caractéristiques

La lecture de la fiche technique nous donne plus d'indications sur cette opposition de style entre ces mobiles. Sur cette simple lecture, on observe un bel écran de 5 pouces avec affichage de 720 x 1280 pixels et rendant 294 pixels par pouce (315 pour le Wax, 302 pour le 50 Helium). Le processeur est signé Qualcomm avec un Snapdragon 400, en double-cœur, et cadencé à 1,2 GHz. Archos avait opté pour le même, dans sa version quadricoeur. Wiko quant à lui avait choisi le Nvidia Tegra 4i en quadricoeur (+1 compagnon) cadencé à 1,7 GHz. Les trois terminaux affichent 1 Go de RAM au compteur, des capteurs dorsaux de 8 mégapixels, et des batteries de 2000 mAh (2300 pour le Grand S Flex).

 

Design : we all live in a white submarine

Côté design, on ne peut pas dire que ZTE nous propose la même chose que les autres constructeurs. Certains lui reprocheront un format imposant, beaucoup de plastique dans sa construction, voire une prise en main difficile. Certes, ce sont des critiques qu'on peut lui adresser. Mais globalement, on à affaire à un produit bien fini.

Concrètement, notre ZTE Grand S Flex possède des dimensions assez imposantes : 144,5 x 70,9 x 8,9 mm. Imposantes vous dites ? Cela dépend de la manière dont on l'envisage. À titre de comparaison, un HTC One M8 est plus grand en tous points et on ne lui reproche pas ses dimensions de 146,36 x 70,6 x 9,35 mm. Effet d'optique ou non, nous n'aurions jamais pensé que ce terminal s'avèrerait moins épais que le M8, pour ne prendre que lui en exemple. Preuve que son enrobage de plastique blanc le grossit un peu. Comme une mariée en meringue. 

La photographie ci-dessus l'illustre bien. Le plastique blanc déborde même du dessous de l'écran de deux bons millimètres. Sinon, on retrouve une construction "presque" basique. Presque, car  certains détails diffèrent. En bas de notre écran se trouvent donc les boutons sensitifs dont l'icône est gravée, de sorte que vous les aurez toujours à l'écran, que le mobile soit éteint ou allumé. Ce n'est pas ce que l'on fait de mieux.

Sur la tranche droite, on retrouve le bouton d'allumage en plastique "argenté". Juste en dessous, le port carte SIM est planquée dans la carlingue du sous-marin blanc, et l'écoutille d'ouverture se trouve juste en dessous.

La coque arrière, qui rend certainement notre terminal insubmersible et résistant aux icebergs, comprend une fenêtre de secours où viennent se loger deux périscopes, ou un appareil photo et un flash LED selon votre perception des choses. Le capteur fait 8 mégapixels, et c'est écrit dessus au cas où vous l'oublieriez spontanément.

La tranche gauche arbore les touches de volume, mais pas que. Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps, au bas de la tranche se trouve le port micro USB. Est-il gênant qu'il soit positionné à cet endroit ? Un énorme débat à la rédaction en a conclu que non, à moins que vous n'utilisiez votre téléphone en charge et à deux mains.

Pas de surprise sur la partie haute avec la présence d'un port Jack 3,5 mm et d'un microphone (spoil : il y en a deux en tout).

Enfin, le bas de l'appareil comprend le deuxième microphone. Et c'est tout.

 

Un écran correct

L'écran 720p du Grand S Flex n'est franchement pas vilain. Dans les mauvais points, on notera quelques fuites de lumière en bas, en raison de la dalle qui est un chouïa plus éloignée en bas qu'en haut du mobile. Passé en screen test, on s'aperçoit que le smartphone possède de belles couleurs (pas irréprochables non plus) mais qui nous ont agréablement surpris.

Mettons donc notre Grand S Flex (à gauche) en compétition avec d'autres écrans 720p. Au milieu gauche, il s'agit du Motorola Moto X avec son écran AMOLED. Le HTC Desire 816 est au milieu droite, et le Motorola Moto G complète l'équipe tout à droite.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est difficile de les départager, chacun ayant des couleurs avec lesquelles il est plus ou moins à l'aise. Notre ZTE pêche sur le noir qui devient bleuté, surtout qu'à sa droite se trouve l'écran AMOLED du Moto X réputé pour son noir profond. Le blanc, au contraire, est beaucoup plus joli sur le Grand S Flex que sur le Moto X ou le Moto G. On constate sur les autres photographies que notre terminal est en fait très lumineux, rendant certaines couleurs très claires.

Cette dernière photographie en est la preuve, puisque les couleurs foncées sont traduites par du gris alors qu'il s'agit de noir sur les autres terminaux.

 

Logiciel : le petit dinosaure

Retour au paléolithique (2012) puisque le logiciel de notre patient est resté coincé dans la dimension du "old" avec Android 4.1. Et nous sommes à peine sûrs de nous rappeler quel était son nom de code. Ah oui, c'était aussi Jelly Bean ? Et il ne faudra pas compter sur de futures mises à jour. C'est assez rédhibitoire, bien que faire revivre des dinosaures ait toujours été une lubie de l'espèce humaine.

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Mis à part ce détail plus que fâcheux, le logiciel de ce terminal s'articule autour de quelque de proche d'Android Stock, avec des fonctionnalités intéressantes. L'interface est en tout cas très classique.

Deux fonctionnalités très intéressantes ont été ajoutées par ZTE. La première est une application de raccourcis. C'est-à-dire que lorsque vous tenterez de déverrouiller le mobile, il faudra soit maintenir le doigt pour l'accès au menu home, soit cliquer une fois et pouvoir sélectionner le raccourci que l'on souhaite : appels, messagerie, calendrier, etc. (voir screenshot de gauche ci-dessous).

La seconde est une icône flottante (screenshots du milieu et de droite) qui remplace les boutons physiques en bas du terminal. On trouve dessus la touche retour, le bouton home, ou la capture d'écran. Voilà des ajouts utiles, ce que tous les constructeurs ne font pas.

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Par contre, le logiciel n'est pas tout à fait fluide, tout comme la navigation dans les menus. On observe même parfois des grosses latences bien visible. Cela étonne un peu puisque le clavier par exemple, est très fluide et pratique. Il semblerait que seuls les menus soient concernés.

 

Performances : mention passable

Benchmark

Côté performances, on ne s'attend évidemment pas à du grand art. ZTE est tout de même allé chercher une puce de chez Qualcomm pour équiper son terminal. Il s'agit du Snadragon 400, dans sa version double-coeur (seulement), et cadencé à 1,2 GHz. Ni génial, ni mauvais, ce processeur convient aux entrée ou milieu de gamme, et c'est justement là que se place notre smartphone.

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Sur AnTuTu, le Grand S Flex s'en tire avec un score de 14281. Pour la gamme où il se situe, c'est plutôt bon. En utilisation réelle, le mobile ne semble pas souffrir de lags sur des jeux à forte consommation et graphismes aboutis, mais il a par contre tendance à chauffer.

Intéressons-nous quelques secondes à la comparaison des trois mobiles que nous avions cités plus haut : le Grand S Flex, le Wiko Wax, et le Archos 50 Helium. Le tableau comparatif ci-dessus nous prouve que niveau performance, notre Grand S Flex finit dernier de sa catégorie, et que le Wiko Wax est décidément un rouleau-compresseur. Sur Quadrant, le constat est le même avec des performances très médiocres puisqu'il affiche moitié moins de points que ses concurrents.

GPS

Ah, que ça fait du bien de tomber sur un GPS potable ! En 22 secondes, notre Grand S Flex fixe des satellites, et en capture 8 sur 22. D'autres essais augmenteront encore le nombre de satellites fixés, allant jusqu'à 12, et en quelques secondes seulement.

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Téléphonie : rien à signaler

Comme souvent, la partie téléphonie n'a rien à nous révéler sur un mobile. Preuve s'il en est que nos terminaux n'ont même plus cet usage, bien qu'on exagère un peu. Aucun problème pour capter le réseau, émettre des appels, etc. Le son est clair lors des conversations, et l'envoi de SMS/MMS ne prend pas plus de temps qu'ailleurs. RAS.

 

Une photographie surprenante

La partie photographie s'en tire assez bien. Le capteur de 8 mégapixels (oui, c'est marqué dessus) est performant et permet déjà de réaliser des clichés appréciables. Ce n'est pas toujours le cas avec des téléphones d'entrée de gamme. Le logiciel photo comporte également de nombreuses options et réglages, dont des filtres pré-photo.

 

Autonomie : on prend les mêmes et on recommence

Les batteries de 2000 mAh ont du mal à tenir la distance et font preuve de beaucoup de faiblesse sur les tests d'endurance. Le Wiko Wax avait obtenu une perte de 19 % sur une heure de vidéo YouTube, ce n'est pas si mauvais. Le 50 Helium avait par contre sombré avec 25 % de perte sur le même exercice. Notre Grand S Flex ne s'en tire pas trop mal, en perdant 19 % de batterie. Il égale ainsi le Wiko Wax. Sauf que ZTE a opté pour une batterie de 2300 mAh.

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