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Test du Wiko Iggy, un smartphone double-cœur de 4,5 pouces à 110 euros

Annoncé en septembre 2013, le Wiko Iggy mérite toujours d'être testé, d'autant plus qu'il est référencé par nombre de revendeurs. L'appareil est facturé autour de 110 euros : qu'attendre pour ce prix ? La réponse dans notre test.

Après les grands mobiles de 5 pouces et plus chez Wiko, nous allons nous orienter vers un format plus compact de 4,5 pouces, avec une définition plutôt basse de 480 x 854 pixels qui en fera sûrement crier plus d'un. Les caractéristiques du Wiko Iggy sont cependant dans la moyenne des mobiles à petit prix, même si le processeur MediaTek MT6572 installé est, pour le coup, vraiment le premier prix. Impossible de faire moins bien, si ce n'est d'aller voir ailleurs, d'autant plus que l'on doit se contenter de 512 Mo de RAM.

 

Fiche technique du Wiko Iggy

 

Ce qu'il y dans la boîte

Dans le packaging, nous retrouvons les éléments habituels :

 

Aperçu du matériel

Bien agréable en main au premier abord, le Wiko Iggy a tout de même tendance à glisser en main. La faute au choix d'une coque soft-touch... Cette dernière n'accroche pas en main, bien qu'elle soit assez agréable au toucher.

Avec un poids de 154 grammes et 11 mm d'épaisseur, le maître mot de l'Iggy est la robustesse. Et en effet, il ne craque pas en main. On sent de nets progrès chez Wiko en termes de finition.

Sur la façade, vous pourrez constater comme moi que la surface occupée par les bordures d'écran est très prononcée... Par là, j'entends que la partie haute et la partie basse occupent près de 4 cm à elles deux, tandis que les côtés gauche et droit font près de 1,5 cm... L'écran perd ainsi un bon tiers de la surface avant.

Si nous mettons cela de côté, l'écran est généralement bon, et le reste aussi d'ailleurs ! Sur les côtés, nous avons les boutons destinés à la gestion du volume sur la gauche et le bouton d'alimentation sur la droite. À sa tête, il arbore un mini-jack audio de 3,5 mm et un port micro-USB (2.0). Rien de très notable en bas, hormis la présence logique d'un microphone. À l'arrière, le Wiko Iggy montre un appareil photo composé de quelque 5 millions de pixels, doté d'un flash LED. Un peu plus bas, on trouve le logo de la marque gravé de lettres de métal dans la coque et un haut-parleur qui présente une qualité plutôt bonne, même si certaines basses seront parfois bouchées. La qualité sonore de ce haut-parleur mono est toutefois assez claire en général.

Sur ce mobile, la coque arrière est bel et bien amovible. En l'ouvrant, vous aurez un accès direct à la batterie, mais il faudra retirer cette dernière pour accéder aux autres composants. Effectivement, les emplacements SIM et SD ne sont pas accessibles à chaud. Il faut donc éteindre le mobile et retirer la batterie pour pouvoir interagir avec eux. La finition interne est plutôt satisfaisante et ne laisse pratiquement aucun circuit imprimé apparent.

Côté finition et qualité, la coque se veut très fine et souple, mais ne s'ouvrira pas en cas de chute.

 

Que penser de l'écran ?

Avec une définition de 480 x 854 pixels sur du 4,5 pouces, vous aurez compris qu'il ne faudra pas s'attendre à des miracles ! L'écran présente une qualité plutôt correcte, presque aussi bien de côté que de face. 4,3 pouces, 4,5 pouces... C'est sûrement la limite psychologique à ne pas dépasser pour un mobile en 480 x 854.

En voyant la grosseur de la vitre, nous nous attendions à une réactivité plus que moyenne, mais ce n'est heureusement pas le cas ! À la différence de l'interface qui n'est pas un exemple de réactivité, l'écran, lui, offre un temps de réponse rapide. Côté qualité, nous sommes devant un écran basé sur la technologie IPS, les couleurs sont honnêtes et lumineuses, pour une vitre qui est hélas trop sujette aux reflets.

Dans l'ordre, voici les trois mobiles comparés :

Wiko Iggy (IPS-LCD) | Nokia XL (IPS-LCD) | Motorola Moto X (AMOLED)

 

Et l'interface logicielle ?

Loin d'être parfaite, la partie logicielle a le mérite d'être exploitable au quotidien, et surtout sans bug récalcitrant. Il est bon de préciser que le Wiko Iggy est installé sur une version d'Android assez ancienne. La fameuse 4.2.2 d'Android Jelly Bean, installée sur tous les mobiles d'entrées de gamme. Bien que MediaTek ait libéré les sources, ça ne veut pas pour autant dire qu'il sera mis à jour vers une version plus récente d'Android. D'ailleurs, Wiko semble déjà l'avoir mis à la trappe.

L'interface n'a pas changé depuis les précédents Wiko. Plutôt simple, elle se rapproche d'une expérience pure d'Android, avec des fonctionnalités propres à l'AOSP (Android Open Source Project). À titre d'exemple, vous pouvez y retrouver les profils audio (silencieux, réunion, extérieur, et enfin général qui peut être personnalisé à souhait) et les notifications sur l'écran de verrouillage (par le biais d'une option accessible dans Paramètres > Affichages > Personnaliser), ainsi que la programmation de mise en marche (pour gérer les jours et les heures durant lesquels le mobile doit être allumé). Bien sûr, il ne faut pas oublier toutes les fonctionnalités liées à Android 4.2.2 Jelly Bean qui sont de la partie.

 

Communications et GPS

Je dois avouer avoir été assez surpris par la qualité téléphonique. Pour être plus parlant, notre ressenti par rapport à la stabilité réseau est plutôt bon, même lorsque le réseau n'est pas capté à son maximum. Que ce soit le locuteur ou l'interlocuteur, nos constations confirment que ce Wiko Iggy remplit parfaitement sa fonction de prédilection qu'est d'être « un téléphone » avant tout chose.

Côté connectivité toujours, la vitesse de synchronisation GPS s'est révélée très concluante ! Avec un fixe en l'espace de 16 secondes, le Wiko Iggy est arrivé à se localiser sur 4 satellites sur 11, avec une précision d'environ 26 mètres. Une vitesse de synchronisation qui rime avec stabilité GPS. Pas mal pour une puce signée MediaTek !

 

Un appareil photo mitigé

Avec un 5 millions de pixels en dorsal, l'Iggy ne semble pas trop mal pourvu. Bon d'accord, nous sommes certainement loin d'un foudre de guerre du haut de gamme, mais il arrive quand même à réaliser des photos honnêtes, même si un peu fades. Par contre, nous vous conseillons d'oublier le mode HDR. Il faut pratiquement 3 à 5 secondes pour faire une photo... C'est trop lent. En l'état, c'est moyennement utilisable.

Capable d'enregistrer de la vidéo en HD 720p à 30 images par seconde, la fluidité est là, mais pas la qualité. J'entends par là que l'image est loin d'être parfaite, même si elle reste lisible à l'œil. Sachant qu'il s'agit d'un mobile low-cost, il ne fallait pas s'attendre à des résultats, mirobolants : cela reste du dépannage. Du côté du capteur frontal, nous retrouvons 2 millions de pixels. Cela sera utile pour du Hangouts ou du Skype, et seulement cela.

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Et bien sûr, la démonstration vidéo réalisée en HD 720p :

https://www.youtube.com/watch?v=LXQKMidxY1M

 

Des performances correctes, sans plus

Avec des caractéristiques aussi entrées de gamme, il ne fallait certainement pas s'attendre à profiter d'excellentes performances, même s'il est possible de sauver les meubles avec un minimum d'optimisation. Comme je l'évoquais brièvement plus tôt dans la partie logicielle, l'optimisation faîte par la marque est bonne, mais souffre de ralentissements. Très fluide en utilisation normale, le Wiko Iggy viendra montrer ses faiblesses au lancement de Google Maps, d'un gros jeu ou d'un film en haute définition.

512 Mo de mémoire RAM sont bien maigres... Suffisant pour le processeur double-cœur, oui sûrement, mais certainement pas pour le reste. Connue pour être assez lourde, cette version d'Android a l'avantage d'être stable, mais pas nécessairement bien adaptée aux produits low-cost, comme c'est le cas pour ce Wiko Iggy. En contrepartie, les performances des autres composants, comme le Wi-Fi et le Bluetooth, notamment, se montrent bien convaincants, sans trop influer sur les performances système.

Sur l'aspect gaming, le Wiko Iggy est capable de lancer tous les jeux, mais pour y jouer dans quelles conditions ? Effectivement, il faudra faire l'impasse sur les derniers cris du Google Play, au profit de titres plus occasionnels. Par exemple, des jeux comme Candy Crush, Angry Birds, Dead End, Martian War, Into The Dead, Nuts, Metal Slug Defense, Sonic Dash, ou encore Tappy Chicken fonctionnent parfaitement.

 

Autonomie à améliorer

Le choix d'une batterie de plus grande capacité n'aurait pas été du luxe. L'autonomie prodiguée par la batterie de 1600 mAh choisie par le constructeur est assez tenace, et permettra de tenir une journée tout au plus en utilisation modérée. En usage plus intensif, il faudra s'attendre à tenir la moitié, voire les trois quarts d'une journée, mais certainement pas beaucoup plus.

Avec les mobiles d'entrée de gamme, il arrive parfois que nous soyons confrontés à des problèmes de calibrage de batterie, à la différence de mobiles du milieu et du haut de gamme qui sont plus stables. Oui, certains périphériques mobiles ont tendance à fausser le pourcentage de la batterie de manière logicielle, et ce, alors même qu'elle est au maximum de sa charge. Ici, aucune inquiétude à avoir avec le Wiko Iggy !