Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Test du HP Chromebook 11, l'essentiel pour Chrome OS

Sorti fin 2013 aux Etats-Unis, ce HP Chromebook 11 est accrocheur. Google aurait travaillé main dans la main avec Hewlett-Packard pour concevoir ce nouveau Chromebook, et cela se sent. Vendu aux alentours de 200 euros, il est temps de s’y intéresser.

Quand j’entends « low-cost » et « mauvaise qualité », cela m’énerve. Doit-on justifier le choix de mauvais composant par la simple raison que l’assembleur avait des pressions tarifaires importantes ? Non, le « low-cost », c’est l’essentiel. Et HP et Google l’ont compris, qu’est ce qui est essentiel sur un ordinateur portable ? Le poids, le gabarit, l’autonomie, la solidité, le clavier, le touchpad, la connectique et l’écran. Comment arrive t-on à proposer un appareil qui répond à toutes ces attentes pour un prix assez bas ? Avec de l’intelligence.

Justement, prenons l’écran. HP a sélectionné un écran IPS de 11,6 pouces en définition 1366 x 768 pixels, vous pouvez le positionner face à n'importe quel ordinateur portable. La qualité de l’écran est impressionnante, pas seulement le nombre de pixels, mais aussi la reproduction des couleurs, les noirs profonds, l’impressionnante gamme de luminosité, et les angles de vision.

Le son également, il est étonnamment bon et fort, sans avoir de grilles d'enceintes disgracieuses. Les haut-parleurs sont situés dans le clavier, comme sur les MacBook Air. Justement… le clavier, de type chiclet possède une frappe souple et solide. La connectique est complète, avec 2 ports USB 2.0, une prise casque ainsi qu’un slot microUSB pour le rechargement (afin d’utiliser le même chargeur que votre smartphone).

Tout n’est pas « bon ». Le touchpad par exemple, est vraiment mauvais. Trop petit, et avec une réactivité douteuse : avec le défilement à deux doigts, et le « pinch-to-zoom ». Ce touchpad est vraiment problématique, il est désagréable à utiliser et détériore l’expérience utilisateur. Surligner un texte ou effectuer un click droit… de vrais défis.

Le design, simple et accrocheur, malgré l’utilisation d’un plastique « bon marché ». Cela se ressent particulièrement en main, la coque a tendance à fléchir et craquer. Malgré tout, il me fait vraiment penser aux anciens MacBook blanc, avec ses coins arrondis et ce plastique brillant. Heureusement, il reste étonnamment solide grâce à un cadre en magnésium, qui limite les torsions qu’il peut subir. Son poids est de 1 kilo (pour 17,5 mm d’épaisseur), il est donc un peu plus lourd d’un iPad Retina. Enfin, le petit détail qui prouve que Google a réellement travaillé dessus : une bande de couleur éclairée par l'éclairage de l'écran à l'arrière de la machine.

Il lui manque un lecteur de cartes intégré, ainsi qu’un port HDMI (SlimPort toujours possible via microUSB) et un port Ethernet. Rien d’indispensable, mais cela aurait été d’un confort non négligeable. HP et Google ont vraiment fait du « low-cost » avec l’essentiel. Par exemple, les 16 Go d’espace disque sont le strict minimum (Chrome OS est un système basé sur le cloud), même pour un appareil censé être constamment connecté.

Justement, côté autonomie : il sauve l’essentiel. Comptez 4 heures en utilisation classique (WiFi), 2,5 heures en vidéo. J’avoue ne jamais l’avoir utilisé sans sa connexion WiFi.

Côté performances, ça coince. Pour obtenir un prix si bas, HP s'est contenté d'une simple architecture ARM, la même que l’on peut trouver sur nombre de smartphones et tablettes. C’est une architecture Samsung Exynos 5250 embarquant deux cœurs ARM Cortex-A15 à 1,7 GHz épaulés par 2 Go de mémoire vive.

SunSpider 1.0 (le score bas est meilleur)

Une puce ARM à refroidissement passif, qui permet à l'ordinateur de se passer de tout ventilateur et même de toute bouche d’aération. Jusque là, ça va. Pour le mono-tâche, c’est suffisant. Dès lors que l’on multiplie les onglets et les sites lourds, cela devient très poussif. Le test qui va trop loin, c’est la lecture de vidéos 720 sur YouTube. On sent que l’architecture est trop limitée pour Chrome OS, néanmoins il se permet tout de même de réaliser de bons scores sur des benchmarks reconnus (678,1 points sur SunSpider 1.0). L’Intel Haswell Celeron ou le Bay Trail aurait été un meilleur choix…