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Test de l'Asus ZenWatch, la leçon d'élégance

Dévoilée lors du salon de l'IFA à Berlin, l'Asus ZenWatch a mis quelques mois à se frayer un chemin jusqu'au marché français. Mais en plus d'arriver par surprise - Asus n'étant pas forcément un constructeur très attendu sur ce segment de marché - le constructeur n'arrive pas avec un produit banal. La ZenWatch mise gros sur l'esthétique, et se veut la smartwatch la plus qualitative de l'année.

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Design et confort

Chez Asus, il y a vraisemblablement une personne de goût en charge de la partie design. La Asus ZenWatch se pare d'un charme qu'on avait peut-être pas encore vu sur une montre connectée depuis le sacre d'Android Wear en milieu d'année. On a bien été séduit par la Moto 360, avec d'en découvrir le vilain défaut en bas de l'écran. On s'est un poil amouraché de la LG G Watch R pour son superbe écran, et son aspect qui se rapproche le plus de ce qu'on attend d'une montre classique. Mais c'est peut-être la ZenWatch qui nous laissera la trace esthétique la plus indélébile en cette fin d'année.

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Déjà aperçue lors de précédents évènement organisés par Asus, la belle était déjà élégante de loin, et elle l'est tout autant de près. La qualité de ses finitions est tout simplement remarquable avec l'incorporation de métal sur l'intégralité - ou presque - du cadran. Ce cadran est d'ailleurs légèrement creusé sur les tranches, qui s'affichent dans un coloris plus cuivré qui joue un peu les rappel avec le bracelet en cuir marron. L'écran au bords arrondis épouse parfaitement le cerclage métallique de la façade. À l'arrière, on retrouve également du métal (acier inoxydable), scellé avec le reste du cadran par quatre vis cerclées de joins. Au bas de cette coque métallique arrière se trouvent les connectiques pour le rechargement sur le dock fourni avec la montre. Un bouton d'allumage se loge aussi à l'arrière, et permet à la fois d'allumer la montre et d'accéder rapidement au menu des paramètres.

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Le bracelet de la ZenWatch est en véritable cuir, dans un coloris marron clair qui donne un peu de gaîté à l'ensemble et contraste avec ce qu'on a vu sur les autres montres. Certes, les bracelets sont interchangeables, mais c'est tout de même plus agréable d'avoir de base quelque chose de joli et qualitatif. Qu'on se le dise, les bracelets de la Moto 360 ou de la LG G Watch R ne valent rien à côté. Quant à l'attache, de métal faite elle aussi, elle joue aussi les rappels avec le cadran.

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Avec tout ça, on en vient presque à oublier que la montre en présence est dotée d'un écran au format rectangulaire, qui évite bien des problèmes logistiques, mais ampute certainement un peu de beauté à l'objet. Ici, ce n'est pas si grave tant les finitions sont de qualité. Par contre, le confort n'est pas forcément au rendez-vous lorsqu'on la porte. Les petits poignets - comme le mien - ne seront pas les plus adaptés à cette montre. À force d'être portée, le bracelet de la montre finit tout de même par se faire aux poignets les plus récalcitrants, et à s'assouplir. On privilégiera le port de la montre en dessous de la pointe du cubitus, le cadran de l'appareil n'étant visiblement pas pensé pour se caler à l'extrémité de la main.

Composants

L'Asus ZenWatch possède une fiche technique plus ou moins classique pour une montre connectée. En effet, c'est un Snapdragon 400 qui l'anime, couplé à 512 Mo de mémoire vive. On y trouve également une capacité de stockage interne de 4 Go et une batterie - un peu faible que certaines de ses concurrentes - de 369 mAh. Elle est équipée d'un gyroscope, d'un accéléromètre, et d'une boussole. Contrairement aux autres montres Android Wear, elle ne possède pas la certification IP67 (ou IP68) mais seulement IP55, et il faudra éviter de la mettre sous l'eau. Pas de GPS non plus ni de puce Wi-Fi, mais un capteur de rythme cardiaque qui plaira aux sportifs. Enfin, la belle affiche des dimensions de 50,6 x 39,8 x 7,9-9,4 mm pour un poids de 50 grammes. C'est un compromis entre tout ce qui se fait ailleurs.

L'option AMOLED

Malgré un format carré, qui ne plait pas à tout le monde, l'écran de l'Asus ZenWatch n'est pas le meilleur rencontré sur Android Wear, mais il n'est pas loin de l'être. Devant elle, on placera sans hésiter la LG G Watch R et son écran  P-OLED qui avait fait forte impression lors de notre test. En revanche, l'écran AMOLED de cette montre est de très bonne facture, et s'avère franchement agréable à regarder et à utiliser. Pourtant, la surface de la montre est classique (1,63 pouce) et la définition également (320 x 320 pixels). Attention toutefois à ne pas pousser trop la luminosité, qui rend les blancs très mauvais avec des halos de lumière autour des aiguilles du cadran par exemple.

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On note également la présence de quelques étranges pixels défectueux (on en a dénombré deux) lorsque l'écran est au noir. Sinon, l'intégration est parfaitement faite avec de fines bordures noires pour la dalle, mais des bordures d'écrans inégales comme on a pu le voir auparavant sur la SmartWatch 3 de Sony.

Logiciel

À l'inverse des autres montres Android Wear, l'Asus ZenWatch se paie le luxe de bénéficier d'applications maison, à l'image de ZenWatch Manager (gestionnaire de la montre), ou de Wellness, une application santé et fitness, qui permet notamment de mesurer son rythme cardiaque. D'ailleurs, les données semblent pertinentes, avec des résultats en augmentation lors d'exercices physiques, et malgré une utilisation étrange où il faut poser un doigt de chaque côté de l'écran pendant une dizaine de secondes. On trouve aussi une remote pour le PC, une autre pour l'appareil photo, une application SOS pour les situations d'urgence, ou encore une autre pour trouver le mobile et le faire sonner à distance. Des outils bien utiles qui apportent un vrai plus à l'objet. Et on suppose qu'Asus développera d'autres applications pour parfaire l'expérience utilisateur. Notez également que la montre est nativement compatible avec l'application UP by Jawbone, laquelle se charge notamment de coacher l'utilisateur dans ses activités physiques.

Mais logiciellement parlant, la montre n'est pas exempte de tout reproche. Certains cadrans ont par exemple tendance à être rognés - très légèrement - sur le haut de l'écran, et l'activation du vibreur - par un glissement vers le bas - est ultra-sensible. Hormis ces quelques points, nous n'avons pas relevé d'autres anomalies susceptibles d'entacher le tout. Android Wear est comme à son habitude, simple et incomplet, et on attend maintenant la mise à jour Lollipop pour qu'elle donne un second souffle au système d'exploitation.

Autonomie

Alors qu'est-ce qui cloche chez la ZenWatch ? L'autonomie, évidemment. Comme toutes les montres connectées, celle d'Asus ne se distingue pas dans ce domaine, et fait peut-être même moins bien que ses concurrentes. En à peine 24 heures, la batterie de la montre est à coup sûr déchargée, et ce même en cas d'utilisation modérée. Il faudra alors dompter cette montre, qui ne profite même pas de la technologie AMOLED pour faire la différence, en n'activant pas l'écran en permanence et en gérant sa luminosité (puisque la montre ne possède pas de capteur de luminosité).