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Test de la Nvidia Shield Android TV (2015), l'expérience 4K saisissante sous Android (MAJ)

Nvidia a démarré la commercialisation de la Shield Android TV aux États-Unis ce mois-ci. Nous avions déjà pu prendre en main l'appareil lors de la Google I/O, ce qui nous a motivés à importer un modèle US de la Shield Android TV sur Amazon. En Europe, la Shield Android TV sortira au courant de l'été (sans plus de précision), mais nous tenions à vous livrer un test complet de ce modèle d'import après notre prise en main. L'occasion pour nous de nous pencher sur cette box sous Android TV équipée d'un surpuissant Tegra X1 et d'une compatibilité avec les télévisions et vidéos 4K. C'est en effet le premier appareil Android à être compatible avec Netflix en 4K.

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Mise à jour du 01/10/2015 à 15h30 : Nvidia vient tout juste de démarrer la commercialisation de la Shield Android TV en Europe et notamment en France. L'occasion pour nous de revoir ce test grâce à la mise à jour logicielle 2.0 et notamment la partie Grid qui évolue puisque le service devient payant avec GeForce Now. La partie Android TV a également été mise à jour avec l'arrivée de certaines chaînes françaises.

Avant toute chose, précisons que le modèle européen sera le même que ce modèle importé des États-Unis du point de vue matériel, mais avec une partie logicielle légèrement différente. Si l'on décode les indices laissés par Nvidia, on pourrait trouver des applications TV préembarquées. Pour tout le reste, l'expérience devrait être identique à celle que nous avons vécue avec cette version américaine de la Shield Android TV. Ce produit est très important pour Nvidia, puisque, comme le montrent les slides de présentations de la Shield, les verts veulent s'imposer dans les salons. L'image ci-dessous résume parfaitement la vision de Nvidia : la Shield Android TV devrait être capable de remplacer les systèmes audio, le tuner TNT, les consoles de salon et les box TV. Est-elle vraiment capable de tout cela à la fois ? Découvrons-le dans notre test.

Nvidia Shield Android TV past future

Spécifications

 

Le Tegra X1, la pièce maîtresse

C'est la fameuse puce Tegra X1 qu'on trouve au sein de la Shield Android TV. Celle-ci a été annoncée au CES cette année et dispose d'arguments forts intéressants pour être intégrée dans une box sous Android TV. En effet, le Tegra X1 semble bien trop énergivore pour prendre place au sein d'un smartphone ou même d'une tablette. La chauffe et la consommation seraient trop élevées. C'est notamment pour cela que l'on trouve un ventilateur (silencieux) au sein de la Shield Android TV : afin de refroidir les ardeurs de la plateforme, capable de consommer jusqu'à 20W en charge.

Tegra-x1

Le Tegra X1 intègre huit cœurs 64 bits découpés en deux clusters. Le premier dispose de 4 cœurs Cortex-A53 alors que le second intègre 4 cœurs Cortex-A57 cadencés à 2 GHz. Nvidia utilise un scheduler maison qui choisit entre l'un ou l'autre cluster. Les huit cœurs ne peuvent donc pas être utilisés en même temps. Dans un usage non mobile, ce n'est pas très important et on se retrouvera la majorité du temps (du moins dans les jeux) avec les quatre cœurs Cortex-A57. Au niveau de la mémoire, le Tegra X1 utilise de la LPDDR4-3200 et la Shield Android TV en intègre 3 Go. Mais le clou du spectacle vient plutôt d'ailleurs : de la partie GPU.

Nvidia est bien connu dans le monde des joueurs PC pour ses cartes graphiques GeForce. Le GPU du Tegra X1 est en fait directement dérivé de l'architecture Maxwell de seconde génération utilisée sur les GTX 970 et 980 (Ti). Pour rappel, le Tegra K1 utilise, quant à lui, un GPU Kepler qu'on trouve, notamment, sur la GTX 780 Ti. Toutefois, dans les deux cas, les unités de calcul ont été réduites afin de limiter la consommation. Si on trouve 2816 unités de calcul sur une GTX 980 Ti ou 1024 sur une GTX 960, le Tegra X1 en embarque 256 cadencés à 1000 MHz. La puissance de calcul atteint donc 1024 GFLOPs (FP16) contre 365 GFLOPs sur le Tegra K1. Nvidia utilise une nouvelle méthode de compression sans perte, qui permettrait, par exemple, de réduire de 30 % la bande passante mémoire utilisée sous Half-Life comparée au Tegra K1.

Tegra X1

Le GPU intègre un moteur de décodage totalement matériel permettant de lire les vidéos UHD (4K) à 60 Hz, qu'elles soient encodées en H.264, H.265 et même VP9. Pour l'encodage, le Tegra X1 permet d'enregistrer des vidéos UHD à 30 FPS en H.264 / H.265 ou à 60FPS en VP8. Enfin, la puce supporte les écrans HDMI 2.0 et HDCP 2.2. Un pré-requis nécessaire à la compatibilité avec Netflix en 4K.

Au final, le Tegra X1 semble parfaitement taillé pour une box TV compatible 4K. Et dans les faits, ça donne quoi ?

 

Design

La Shield Android TV est une belle réalisation avec l'utilisation de plastique de bonne qualité. La box affiche des formes non conventionnelles avec de nombreuses arêtes. Toutefois, l'ensemble est réussi, avec un look un peu agressif, mais pas trop, afin de s'intégrer au mieux sous une télévision. Il est possible de poser la console à l'horizontale, ou à la verticale avec un socle (non fourni) vendu 29 dollars. Dommage, on aurait aimé le voir directement dans le package de la Shield.

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Sur le devant de la box, on trouve un port infrarouge pour naviguer dans Android TV à la télécommande. On peut utiliser la télécommande (non fournie) et vendue 49 dollars ou des télécommandes infrarouges compatibles. Nvidia indique que les télécommandes Logitech fonctionnent parfaitement. Il est aussi possible d'utiliser son smartphone avec l'application Android TV Remote Control en tant que télécommande.

À l'arrière, on trouve la sortie pour le ventilateur, le slot microSD, un port micro-USB pour le lien avec un PC (par exemple pour le mode ADB), deux ports USB 3.0, un port HDMI 2.0, un connecteur Ethernet Gigabit et un connecteur d'alimentation propriétaire.

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Pour allumer ou mettre en veille la console, il suffit d'appuyer sur le bouton tactile représenté par le logo Nvidia. Plutôt pratique à première vue, mais pas ergonomique dans les faits. En effet, dès qu'on voudra manipuler la console allumée, il faudra faire attention à ne pas appuyer sur le bouton. Et croyez-moi, je me suis fait avoir à de nombreuses reprises. Un bouton physique aurait été appréciable. Enfin, petite touche de coquetterie, une LED verte illumine la console. Cerise sur le gâteau : son intensité est réglable. Gadget, mais toujours appréciable.

Android TV (presque) stock

Avec Android TV, Google joue gros. Le géant de Mountain View espère bien s'établir de manière durable dans le salon des particuliers, un marché sur lequel Google est très peu présent, face aux Apple TV, Roku ou autre Amazon Fire TV. Nous sommes déjà plus ou moins familiers avec Android TV puisque nous avons déjà eu l'occasion de tester le système avec la Nexus Player en avril dernier. L'expérience avec la Shield Android TV n'est pas vraiment comparable, puisque cette dernière est vraiment très réactive comparée à la Nexus Player. Durant la semaine d'utilisation, aucun lag n'a été constaté dans l'interface, contrairement à la Nexus Player qui souffre bien souvent de ralentissements. Le Tegra X1 fait donc des merveilles, et la ROM Android TV conçue par Nvidia se révèle très légère, sans aucune fioriture. Les quelques ajouts du constructeur (support des applications sur carte microSD, HDMI-CEC, synchronisation audio - vidéo) sont utiles, mais invisibles si l'on n’en a pas besoin. De nombreux constructeurs Android devraient en prendre de la graine.

Pour le reste, l'expérience est identique à celle qu'on peut trouver sur une Nexus Player avec un Android TV presque stock. On trouve donc le moteur des suggestions basé sur les activités de l'utilisateur pour lui proposer des jeux, vidéos ou films basés sur ses préférences. On trouve également les applications installées sous forme de larges icônes. Une partie est réservée aux jeux Android, et une autre au Shield Hub, qui regroupe le streaming de jeux PC via le service Grid et le téléchargement de jeux spécialement optimisés pour les appareils Shield. Petit bémol : l'interface n'est pas affichée en 4K mais en 1080p puis upscalée par la TV en 4K. Nvidia promet de mettre à jour l'interface en 4K par la suite.

L'expérience sous Android TV est vraiment très agréable. Tout est simple et pensé pour les grands écrans et la navigation à la manette ou à la souris. Malgré l'absence de télécommande livrée avec la Shield, la manette (qui est quant à elle dans la boîte) est agréable pour naviguer dans les différents menus. La télécommande se révèle toutefois plus pratique, car plus légère et plus compacte. Elle dispose également du micro pour les commandes vocales.

Android TV Shield

Android TV oblige, la Shield est compatible avec Google Cast, pour pouvoir afficher l'écran de son terminal Android / iOS, Mac, Windows ou Chromebook directement sur la télévision reliée à la Shield. Très pratique pour caster des vidéos ou des applications. Pour les jeux, c'est toutefois un peu plus compliqué à cause de la latence induite par le système. Il est alors possible de caster des applications de télévisions comme My Canal, Canal Play ou encore France.tv pluzz.

Un mot sur le Play Store. Celui-ci liste uniquement les applications officiellement compatibles avec Android TV. Mais il est possible qu'une application puisse correctement tourner sous Android TV sans que le développeur ne l'indique. C'est le cas de la majorité des benchmarks utilisés dans notre test ou encore du jeu Real Racing 3. Pour installer ces applications, il faut alors relier la Shield à un appareil en USB afin de pousser les APK en ADB. Les applications n'apparaîtront alors pas sur le launcher par défaut d'Android TV. Il faudra donc passer par un autre launcher qui prendre la forme d'une application.

Android TV app

Enfin, pour regarder la télévision, Android TV n'est pas forcément la bonne solution pour le moment. Aux États-Unis, il existe des applications compatibles avec les chaînes locales. En Europe, on en trouve quelques-unes comme France 24, Arte, Gulli, My TF1, Culturebox ou encore Zouzous. Malheureusement, la qualité est toujours moins bonne qu'avec un flux TNT HD. C'est d'ailleurs également le cas avec les box des opérateurs dont le flux TVIP est moins bon qu'un flux TNT HD. En parlant de ce flux, il est toujours possible de bidouiller pour récupérer les flux IPTV / OTT sous Android TV, une manipulation un peu délicate et pas forcément légale. Pour les autres chaînes, il faudra passer par Google Cast pour celles qui le permettent et faire une croix sur certaines comme M6.

 

Vidéos 4K : une expérience renversante

La Shield Android TV est la première box sous Android TV à être pleinement compatible avec la 4K. C'est d'ailleurs la première box compatible avec Netflix en 4K. Afin de pouvoir tester les possibilités en vidéo de la Shield, Samsung nous a fait parvenir une télévision UHD de 55 pouces incurvée disposant d'une entrée HDMI 2.0 HDCP 2.2 (UE55JS9000 pour les plus curieux). Cerise sur le gâteau : la Shield, la télévision et Netflix sont compatibles avec le mode de couleurs 10 bits, qui permet d'afficher plus d'un milliard de couleurs différentes contre 16 millions en mode 8 bits conventionnel. Le rendu est vraiment bluffant, avec un niveau de détails hallucinant et des couleurs très profondes. L'expérience était encore plus saisissante avec des vidéos 4K (encodées en H.265 Main 10 Profile) stockées sur une clé USB. La compression était moins importante qu'avec Netflix et la qualité était encore plus impressionnante. YouTube en 4K est également de la partie, avec une lecture sans problème.

Netflix 4K

Parallèlement au streaming, il est possible d'utiliser des applications de mediacenter comme Plex ou encore Kodi afin de lire les vidéos stockées sur un disque dur externe, la carte microSD voire un NAS sur le réseau local (et même Internet avec des grosses connexions). Pour les mordus de mediacenter, la Shield Android TV est un peu moins ouverte qu'un HTPC, notamment au niveau de la gestion matérielle des codecs. Mais il reste possible de lire l'intégralité des codecs audio / vidéo de manière logicielle du moment qu'une application le permet.

Le plus fort est de pouvoir, une fois avoir visualisé une vidéo ou une série, pouvoir, en moins d'une seconde, passer à une activité totalement différente, comme les jeux sous Android.

 

Jeux vidéo Android

Les jeux sous Android tournent de manière parfaitement fluide. Même Real Racing 3 qui est un jeu particulièrement gourmand (lorsqu'il est réglé en XtraHigh) flirte avec les 60 FPS de médiane. À titre de comparaison, le Tegra K1 de la Shield Tablet empêchait de dépasser les 50 FPS de médiane. Dans les deux cas, le jeu était rendu en 1080p. Pour rappel, même sur un terminal QHD voire UHD (4K), Real Racing 3 sera calculé en Full HD avant d'être upscalé. Aucun jeu Android n'est en effet disponible dans une définition supérieure au Full HD. Les performances seront donc identiques sur un écran Full HD, QHD ou UHD. À notre connaissance, aucun jeu n'est calculé de manière native en QHD ou UHD. C'est dommage puisqu'on perd alors beaucoup en qualité et on imagine que la Shield Android TV serait capable de faire tourner des jeux en 4K entre 30 et 60 FPS.

Doom 3

La Shield Android TV profite d'un catalogue de titres uniquement disponibles sur les appareils Shield, à la manière de Doom, Half-Life ou encore Portal. Des grands classiques qu'on apprécie sous Android, mais qu'on aimerait également voir sous d'autres plateformes matérielles qui semblent capables de faire tourner ces jeux. On pense notamment aux terminaux en Snapdragon 801 et 805 dont le scheduler permissif permet d'obtenir des bonnes performances même de manière prolongée.Nvidia nous a d'ailleurs confié que les "exclusivités" Shield n'en étaient pas : l'ensemble des jeux qui tournent actuellement sur les appareils Shield (on pense à Doom ou encore Half-Life) pourrait tourner sur d'autres terminaux. Il faudrait une puissance suffisante, et un travail commun avec les développeurs concernés. Ce qui laisse donc la porte ouverte à une box concurrente équipée d'un puissant SoC. Mais rien ne semble venir à l'horizon. En tout cas, ces quelques titres disposent de graphiques plus intéressants que les jeux Android de base avec un niveau de détail supérieur, davantage d'effets et une plus grande quantité d'objets affichée.

Si la Shield Android TV n'a pas de mal à faire tourner Doom 3 à 60 FPS (en 1080p), on ne peut pas en dire autant de War Thunder, un jeu d'avion de type MMO qui fait appel à de nombreux joueurs sur une même partie. La console avait du mal à maintenir les 30 FPS et cette barre était très rarement franchie. On se demande même si le jeu était autorisé à dépasser les 30 FPS. Pas très étonnant lorsque l'on sait que ce jeu tourne à environ 80 FPS sur une GeForce GTX 750 Ti de PC dotée de 640 unités de calculs.

Google Play Games

Mais on fait vite le tour des jeux Android qui profitent pleinement de la puissance débordante du Tegra X1. C'est donc maintenant au tour des développeurs de créer des titres capables de tirer profit des puces performantes. On pensait que l'arrivée d'Android Extension Pack au sein d'Android Lollipop changerait les choses, mais l'évolution attendue n'a pas encore eu lieu. Laissons alors encore un peu de temps aux développeurs. Il faut aussi que les constructeurs de smartphones et tablettes jouent le jeu en permettant aux utilisateurs de pouvoir débrider les SoC quand il le faut, au risque de faire chauffer plus que de raison l'appareil et d'écorner l'autonomie.

Même si on se contente des jeux plus simples, l'expérience reste tout aussi excellente. Je me suis ainsi retrouvé à jouer pendant des heures à Do Not Commute, un petit jeu simple de voiture (qui a quelques airs de jeu de stratégie). La manette et le grand écran apportent en effet une sensation bien différente de celle proposée par les smartphones et les tablettes. Ce petit jeu m'aurait amusé quelques minutes sur mon téléphone, mais au fond de mon canapé, avec la manette en main, plus rien ne m'arrêtait. Ah si : l'appel du Grid.

 

Jeux vidéo PC : GeForce Now à la rescousse

Nous avons déjà abordé le service de streaming Grid à de nombreuses reprises, et notamment lors de la prise en main de ce service en novembre dernier. Pour rappel, c'est le Netflix du jeu vidéo, puisque GeForce Now permet de jouer à des jeux PC en streaming directement sur la Shield. Le service a un peu évolué depuis, puisqu'il est désormais possible de profiter des jeux en streaming proposé par Nvidia en 1080p à 60 FPS. Il faut alors disposer d'une connexion d'au moins 30 Mbps et relier la Shield Android TV en Ethernet et non pas en Wi-Fi. L'expérience est bluffante. La latence est très faible, et on n'a vraiment pas l'impression que le jeu est en train d'être calculé sur les serveurs de Nvidia, à des centaines de kilomètres de la console. On voit toutefois, parfois, apparaître quelques artefacts dus à la compression du flux, mais rien de très gênant. La qualité visuelle des jeux reste très bonne. Pour ceux qui sont allergiques au cloud, rappelons que les Shield supportent GameStream : le fait de streamer n'importe quel jeu vidéo depuis son PC vers l'appareil.

Nvidia Grid 2

Depuis le 1er octobre, Grid a été transformé en GeForce Now. Mis à part le changement de nom, le service de streaming de jeux vidéo est sorti de sa phase de bêta pour être disponible officiellement de manière commerciale. Pour pouvoir profiter de GeForce Now, il faut posséder un appareil Shield et débourser 9,99 euros par mois (avec 3 mois gratuits). À ce tarif, l'utilisateur a le droit au catalogue de base, constitué pour le moment de 50 titres, qui devrait s'agrandir toutes les semaines. Nvidia propose également quelques titres à l'achat : The Witcher 3: Wild Hunt, Saint Rows IV, Saint Rows: Gat out of Hell, Metro 2033, Metro Last Light Redux, MotoGP 15 et Trine 3: The Artifacts of Power. Les tarifs sont les mêmes que sur Steam et il est possible, pour certains titres, de récupérer la clé CD pour également installer le titre sur son PC. Bien pensé.

GeForce Now

Le point faible actuel de GeForce Now est le catalogue disponible. Il est en effet un peu trop léger, puisqu'on ne trouve pas les titres phares comme FIFA, Battlefield ou encore GTA. Selon Nvidia, ce genre de titres pourrait arriver par la suite, mais les négociations avec les éditeurs sont difficiles. De plus, certains titres sont trop gourmands pour les serveurs de Nvidia, à l'image de The Witcher 3. En 1080p avec le niveau de détail sur low, nous sommes sous les 60 FPS. En ultra, on est largement en dessous des 15 FPS. Pour le moment, Nvidia utilise sur ses serveurs des cartes graphiques Grid K520 basées sur un GPU datant de 2012. Les cartes Grid à base de puces Maxwell arriveraient l'année prochaine. En attendant, l'expérience sur les jeux gourmands est un brin décevante, dommage.

The Witcher 3 Shield

 

Notre avis

 

Prix et disponibilité

La Shield Android TV est disponible en Europe depuis le 1er octobre à un tarif de 199 euros pour la version 16 Go et 299 euros pour la version 500 Go. Elle est disponible seule ou en bundle avec une manette et/ou un support pour la poser à la verticale (stand).