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Test du Fitbit Charge HR : plus complet mais moins élégant

Après avoir testé le Jawbone Up 3, qui nous a d'ailleurs laissé des impressions très mitigées malgré une belle application mobile et une analyse efficace des phases de sommeil, il était légitime de s'attaquer à son principal concurrent : le Fitbit Charge HR. Ce bracelet, concurrent de par le prix et les fonctionnalités, reçoit généralement de belles éloges de la part de la presse spécialisée, mais également de la part de ceux qui l'utilisent déjà. Mais mérite-t-il ces commentaires flatteurs ?

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Encombrement maximum

Si on se plaignait un peu du look de notre Jawbone UP 3, on n'est pas beaucoup mieux servi avec ce Fitbit Charge HR. Côté discrétion, on repassera puisque celui-ci fait 21 millimètres de largeur et plus d'un centimètre à son maximum (au niveau de l'écran). Deux fois moins large, mais pourtant aussi épais, le UP 3 nous laissait un bien meilleur ressenti finalement. Il faut dire qu'il était bien plus agréable à porter puisque le Charge HR fait franchement mal au poignet : il faut en effet bien le serrer pour que le capteur de rythme cardiaque soit efficace. Un capteur d'ailleurs proéminent et qui laissera de jolies marques sur votre peau.

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En plus, le produit n'est pas franchement élégant avec son caoutchouc façon mosaïque qui fait office d'attrape poussières. L'écran vient donner un peu de contraste à tout cela, tout comme l'attache grise en aluminium. Autrement, le bracelet n'a pas l'air hyper solide du fait de sa grande souplesse. À voir après plusieurs mois d'utilisation et d'attaques intensives de sueur et autres toxines, si on ne le retrouve pas en charpie.

Quand on essaie de se renseigner sur le plastique de ce bracelet, on trouve pour seule indication "matière élastomère". On a bien tenté de demander à Fitbit s'ils peuvent en dire plus, mais la firme ne communique visiblement pas sur la conception de ce bracelet.

 

Quelles fonctionnalités ?

Que peut mesurer votre Fitbit Charge HR ? Tout pareil que le Jawbone UP 3 en fait, et il est le modèle le plus abordable de la firme à embarquer un capteur de fréquence cardiaque. Et contrairement à son concurrent, il peut prendre votre rythme cardiaque en permanence, à partir du moment où le capteur est en contact avec votre poignet. Du coup, on peut avoir un aperçu constant de son pouls. On se demande toujours pourquoi Jawbone ne propose pas cette fonctionnalité, pourtant très utile pour les séances de sport. Du coup, le Charge HR mesure le nombre de pas effectués, le nombre de kilomètres, les minutes actives, les calories brûlées, ainsi que les étages montés grâce à son altimètre.

Comme son concurrent, il est en mesure d'analyser votre sommeil, avec des graphiques détaillés. Mais quand Jawbone parle de phases de sommeil profond, léger ou paradoxal, Fitbit parle de phases où l'on est "endormi", "agité", ou "éveillé". A priori, le constructeur semble donc faire un peu l'impasse sur cette fonctionnalité. On verra dans les impressions générales ce qu'il en est vraiment.

Comme le UP 3, le Fitbit Charge HR se propose de contrôler votre alimentation. Il est donc possible d'entrer une liste d'aliments, de régler les portions, ainsi que de scanner directement les codes barres de certains produits. Ils ne sont pas tous reconnus, mais c'est tout de même assez pratique.

 

L'application

L'application de Fitbit mise beaucoup moins sur le look que celle de Jawbone. On doit avouer qu'elle est moins esthétique et qu'on est moins emballé à l'idée de l'utiliser. Mais elle n'est pas pour autant mal fichue, loin de là, même. Se composant d'un seul écran - en plus d'une fenêtre menant aux paramètres, au compte, aux alarmes... - elle catégorise très simplement les données. On accède donc à l'icône de notre Charge HR (avec indication de connexion et de batterie), le nombre de pas, le rythme cardiaque, le nombre de kilomètres parcourus, les calories brûlées, le nombre d'étages montés, les minutes actives, les objectifs de poids, le suivi de l'exercice, le sommeil, l'alimentation et l'hydratation.

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On s'y retrouve très facilement, et on prend tout de même du plaisir à utiliser l'application. Sur certains points, on peut même dire qu'elle nous agace moins que celle de Jawbone. Par exemple, nos données d'alimentation sont bien plus simples à intégrer. Avec l'app UP, une mauvaise manip nous forçait à réinsérer l'intégralité de notre repas alors qu'ici, on indique chaque aliment individuellement, et il est automatiquement enregistré. On doit bien gagner 10 minutes, rien qu'en s'évitant des mauvaises surprises.

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Lorsqu'on accède aux paramètres du bracelet, il est possible de régler quelques fonctionnalités comme l'affichage de l'horloge, programmer des alarmes silencieuses sur le bracelet, choisir l'ordre d'affichage des statistiques sur l'écran, sélectionner la statistiques à faire apparaître lors d'un tapotement...

 

Une semaine d'expérience

Sport

Si l'on avait été si sévère avec le UP 3, c'est en partie à cause de son capteur de rythme cardiaque, rendu finalement inutile par le constructeur. Ce dernier ne nous prenait le pouls qu'au réveil, alors que la fonction peut être très pratique lors des activités physiques. À l'inverse, le Charge HR active son capteur cardiaque à partir du moment où il est contre votre poignet : en permanence donc. Ainsi, il est possible de contrôler le rythme lors de sessions de sport.

Pour tester la fonction, je suis allé courir comme je l'avais fait avec le UP 3 ou avec la Asus Vivowatch. Il suffit de cliquer trois fois sur le bouton à gauche de l'écran pour faire apparaître l'onglet battements cardiaques et avoir les indications à l'écran. Cela aurait pu être pratique si l'écran ne s'éteignait pas sans cesse, et s'il ne fallait pas re-cliquer (ou tapoter l'écran) pour afficher de nouveau le rythme. Difficile alors de le suivre, et d'adapter sa course en fonction de votre cœur. On est encore une fois bien loin de la simplicité de la Vivowatch, qui reste pour moi la plus pratique dans ce domaine.

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On a d'ailleurs l'impression que le capteur cardiaque n'est pas calibré au mieux. Quand la montre d'Asus m'estimait à 140 pulsations lors de gros efforts, le Fitibit Charge HR a très vite tendance à monter à presque 180 pulsations. Même au repos, les chiffres sont globalement plus élevés que les données récoltées par le UP 3. Pour le reste, je suis satisfait du suivi des distances, ou même des indications d'étages gravis grâce à l'altimètre (c'est un détail, mais c'est intéressant), et le suivi du nombre de pas semble assez pertinent et dans la moyenne de ce que j'ai pu tester avec différents appareils.

 

Sommeil

Sur le UP 3, les données récoltées lors de notre activité nocturne nous avaient particulièrement impressionnées. On pouvait consulter - et cela semblait très cohérent - notre sommeil léger, profond, et paradoxal. Ici, l'application se veut donc, comme indiqué précédemment, bien plus basique avec "endormi", "agité" ou "éveillé". Malgré tout, les données semblent aussi cohérentes et le graphisme de structure du sommeil correspond à notre ressenti. Et contrairement au UP 3, le Charge HR enregistre les données sans qu'on ait besoin de tout lui indiquer.

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C'est donc un réel avantage, même si on aurait aimé autant de précision qu'avec le bracelet de Jawbone. Autre désavantage du Charge HR : son format qui est assez gênant la nuit. S'il n'est pas toujours agréable de porter un tracker d'activité au poignet durant le sommeil, c'est d'autant plus le cas avec celui-ci, qui est aussi désagréable à porter de jour que de nuit.

 

Alimentation

Concernant l'alimentation, on obtient à peu près le même constat que pour le UP 3. Devoir renseigner nos repas devient très vite fastidieux, et on aura tendance à abandonner l'usage de cette fonctionnalité. Certains y trouveront leur compte, mais ce n'est pas franchement mon cas.

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L'application est toutefois mieux gérée que sur UP 3, notamment grâce à l'enregistrement direct des aliments ingérés, comme expliqué dans le descriptif de l'application ci-dessus. On a également accès à diverses unités de mesure (portions, grammes, kilogrammes, onces liquides, tasses, quarts, morceaux...), de quoi être plus précis qu'avec l'application de Jawbone.

 

Autonomie

Côté autonomie, le Fitbit Charge HR est peut-être un peu moins performant que le Jawbone UP 3. Il faut dire que le capteur de rythme cardiaque fonctionnant en permanence pèse un peu sur l'accumulateur. On obtient toutefois à peu près cinq journées d'autonomie, comme indiqué à l'origine par le constructeur. Pour recharger le bracelet, il faut passer par un cable USB que l'on relie à la partie intérieure du module, juste à côté du capteur. Il faut environ deux heures pour recharger le produit.

Conclusion