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Test de la DJI Osmo Action : enfin un sérieux concurrent à GoPro

Ça y est. DJI vient de sortir sa première caméra d'action. Au programme, des vidéos en 4K 60 ips, une stabilisation électronique, deux écrans, une étanchéité jusqu’à 11 mètres, un ralenti 8x… Voyons si l’Osmo Action tient toutes ses promesses !

DJI annonçait le 15 mai dernier sa première caméra d’action. Cette dernière vient agrandir la famille Osmo et prend logiquement le joli nom d'Osmo Action. Le leader des drones civils propose pour sa dernière caméra une définition 4K 60 images par seconde, un mode HDR, un système de stabilisation EIS et deux écrans LCD. Sur le papier, l’Osmo Action semble donc tout avoir pour devenir la caméra d’action à acheter.

Pouvons-nous enfin dire que GoPro est en mauvaise posture ? Que vaut la première caméra d’action de DJI ? C'est ce que nous allons voir dans ce test, que nous avons réalisé dans le pays d’origine de DJI, la Chine.

Ce test a été réalisé avec un modèle prêté par la marque.

Design et interface : deux grands oui

Pour son Osmo Action, DJI n'a pas cherché à faire compliqué et a intelligemment su reprendre les codes des caméras d'action classiques. On se retrouve donc avec un form factor très ressemblant à celui des GoPro, ce qui n'est pas plus mal : le produit est en effet léger, petit mais reste agréable à tenir en main. Bref, tout ce que l'on peut attendre d'une caméra d'action haut de gamme.

L'Osmo Action est livrée avec une monture protectrice (qui permet de l'accrocher aux divers accessoires) mais le boîtier nu est résistant aux chocs et peut être immergé dans l'eau à une profondeur maximale de 11 mètres. Le port USB-C (câble inclus) et microSD (carte non incluse) sont protégés par une seule et même trappe amovible. Remarquez l'absence d'une sortie micro HDMI. La batterie n’est quant à elle pas protégée par une trappe puisqu'il suffit de l'insérer en appliquant un peu de force pour que son extrémité vienne s’aligner sur le contour du produit.

On retrouve, en plus des deux diodes et des deux microphones, un haut parleur et trois boutons. Les deux premiers sont assez basiques et servent respectivement à allumer la caméra et à lancer un enregistrement. Le troisième est appelé “Quick Switch” et permet de rapidement changer de mode de prise de vue. Pas besoin d’utiliser l’écran pour passer du mode photo à vidéo par exemple. Belle initiative de DJI. Lorsque la caméra est éteinte, il est possible de directement cliquer sur le bouton d’enregistrement : elle s’allumera et lancera automatiquement une vidéo, le tout en moins de 5 secondes.

Restons sur le design de la caméra et plus particulièrement sur sa lentille : DJI a choisi de protéger cette dernière par un capuchon-filtre. Cette protection ne modifie en rien la qualité vidéo et est d'ailleurs censée rester vissée sur la lentille. Il est évidemment conseillé de ne pas la retirer avant d'immerger la caméra. Il est donc possible d’enlever ce capuchon en le dévissant et je trouve ce système assez intelligent puisqu’il permettra de pouvoir changer la protection en cas de rayures. Mieux, ce capuchon peut être remplacé par des filtres ND compatibles (ND4, ND8, ND16 et ND32). Une très bonne idée de DJI.

Ce n’est pas fini : le constructeur s’est débrouillé pour innover en proposant non pas un mais deux écrans. Le premier se trouve au dos de la caméra, comme la majorité des autres caméras d’action, et le deuxième se situe à l'avant, à côté de la lentille. Certaines caméras d’action ont également un petit écran à l’avant, mais il sert uniquement à afficher des informations sur la batterie ou encore le stockage. Ici, il s’agit d’un véritable écran, dans le sens où il retranscrit en couleur ce que filme le capteur.

Ce dernier s’est révélé bien plus utile que ce que je ne pensais. C’est en effet un atout indéniable lors de la réalisation de vlogs. Il faut bien comprendre que sa taille de 1,4 pouce ne permet pas de cadrer au millimètres près son plan, mais il aide au moins à vérifier que notre tête n’est pas hors-champ. Il sera aussi très pratique dans les situations où l’écran arrière n’est pas accessible : lorsqu’on se filme en voiture ou lorsque la caméra est posée contre un mur.

Notez qu’il est impossible d’utiliser ces deux écrans en même temps et que trois options s’offrent à nous pour changer d’écran : utiliser la commande vocale, rester appuyer sur le bouton “QS” ou effectuer un double tap avec deux doigts sur l’écran arrière. L’option du bouton “QS” est sans surprise celle qui fonctionne à tous les coups, et c’est pourquoi j’ai petit à petit délaissé les deux autres, bien que réactives dans la grande majorité des cas.

Deux éléments ont retenu mon attention, et ils concernent justement le comportement de ces écrans : il n’est pas possible de changer d’écran lors de l’enregistrement vidéo (dans ce cas-là la vidéo en cours s’arrête et une autre commence) mais il est surtout impossible de ne pas remarquer la petite seconde de latence à l’écran lors de l’enregistrement de vidéo avec la stabilisation RockSteady activée. Cette latence est légèrement perturbante et même si on s’y habitue après quelques utilisations, elle reste très embêtante lorsque l’on suit un sujet qui se déplace rapidement : il ne faudra pas compter sur l’écran pour le cadrer. Assez paradoxal pour une caméra d’action. Notez que ce délai est dû au traitement de la stabilisation et sera donc absent si RockSteady n’est pas activé.

Sachez enfin que seul l’écran arrière est tactile, c’est donc avec ses 2,25 pouces et sa luminosité de 750 cd/m² que l’on naviguera dans l’interface. Cette dernière a bien été pensée et sa fluidité rend l'expérience utilisateur tout à fait excellente.

 

L’accès aux différents menus se fait en balayant le doigt vers les quatre côtés de l’écran. On retrouve en haut les principaux réglages de la caméra : commande vocale, luminosité, mesure spot ou encore la rotation de l’écran. C’est dans cette section que vous pourrez désactiver les agaçants bruitages propres à DJI, mais c’est également dans cette dernière que vous pourrez gérez vos différents profils : il s’agit de créer et d’accéder en un clic à vos modes de prise de vue préférés. J’ai par exemple choisi le mode 4K 30 images par secondes avec RockSteady en profil 1 et le mode 1080p 120 images par secondes sans RockSteady en profil 2.

Mieux, une fois créés, les différents profils peuvent être ajoutés en tant que changement rapide avec le bouton Quick Switch. C'est fonction s'est révélée extrêmement pratique lors de mon séjour. C’est à se demander pourquoi je n’y avais jamais pensé.

Un glissement de doigt vers la droite nous donne accès aux différentes photos et vidéos enregistrées sur la carte microSD. Là encore, l’interface est réactive donc agréable. Il est en effet très facile de lancer une vidéo, de la supprimer ou encore de la mettre dans les favoris. Lors du visionnage, il est possible de gérer la luminosité en faisant glisser le doigt sur la partie gauche de l’écran mais également de monter ou baisser le son de la vidéo avec le même geste, mais sur la partie droite de l’écran. La taille de ce dernier et la fluidité de l’interface m’ont fait oublier qu’il existait l’application DJI Mimo pour regarder ses vidéos sur téléphone.

Le menu de droite permet quant à lui de gérer un peu plus en détails les paramètres de la caméra : il est possible de passer en mode manuel pour gérer les ISO, la vitesse d’obturation, la balance des blancs et l’exposition. C’est dans ce menu que vous trouverez le mode D-Cinelike, qui permet plus de liberté au montage, ainsi que la fonction “Dewarp” qui réduit le champ de vision en supprimant l’effet fisheye très caractéristique des caméras d’action. Ce mode est disponible pour toutes les définitions et fréquence d’images.

Justement, voilà toutes les options que propose DJI dans le dernier menu, accessible avec un glissement de doigt vers le haut.

Vous l’aurez donc compris, les deux lumineux écrans et l’interface rendent l’utilisation de la caméra très agréable : je n’ai remarqué aucun bug ou ralentissement en trois semaines d'utilisation. Tout est fait pour que l’utilisateur n’ait pas à rentrer dans des sous-menus pour trouver ce qu’il cherche. Le produit respire d’ailleurs la qualité et on apprécie les petits détails qui améliorent l'expérience utilisateur : la monture protectrice est par exemple dotée d’un petit élément transparent qui laisse passer la lumière émise par la diode.

La vis qui permet d’accrocher la caméra aux divers accessoires est également plus facile à utiliser que celles des GoPro.

Une définition 4K qui ne déçoit pas

Le capteur 12 mégapixels de l'Osmo Action (objectif f/2,8) offre un angle de 145 degrés et peut filmer jusqu'en 4K 60 FPS, avec une vitesse d'écriture de 100 Mbit/s et un encodage en h.264 — à quand le h.265 ?

Voilà pour la partie théorique. Dans la pratique, la première caméra d'action de DJI ne déçoit pas et propose sans surprise des images détaillées avec un rendu des couleurs fidèle. Ces dernières paraissent d'ailleurs légèrement plus froides que celles de la GoPro Hero 7 Black. En présence de bonnes conditions lumineuses, l’Osmo Action produit des vidéos fluides avec une bonne gestion des fortes dynamiques. Mais voyez par vous-même.

https://www.youtube.com/watch?v=-baPW6JQ2Uc

Vous trouverez en fin de vidéo quelques plans en mode “vlog”, de quoi juger la qualité des deux micros embarqués. J’ai remarqué que leurs emplacements permettent une meilleure restitution du son lorsqu’on est derrière la caméra. En général, le son est satisfaisant, sans plus. Il ne faudra pas compter sur l’Osmo Action pour enregistrer un son raisonnable en présence de vent ou de vitesse : rien de surprenant pour une caméra d’action, surtout quand on sait que l’intégration des deux micros ne doit pas gêner l’étanchéité du produit sans caisson. Sachez cependant qu’un adaptateur pour micro externe sera prochainement disponible à la vente. Attention, l’adaptateur de l’Osmo Pocket n’est pas compatible avec l’Osmo Action.

Revenons sur la qualité vidéo quelques instants. On remarque avec joie l'absence de rolling shutter, cet effet qui courbe les lignes lors du déplacement de la caméra de gauche à droite par exemple. Aussi, on note souvent un petit instant de surexposition lors des passages d’une scène sombre à très lumineuse ou lors des scènes d’action, avec de la vitesse. Rien d’alarmant pour un capteur de cette taille, surtout que le mode manuel peut corriger ce genre de scènes. Si le grand public n’est sûrement pas très à l’aise avec ces réglages, les professionnels apprécieront leurs présences. Rappelons qu’en tant que caméra d’action, l’Osmo Action n’a pas de profondeur de champ ni de zoom optique. Elle aurait cependant pu proposer un zoom numérique, à l'instar de la GoPro Hero 7 Black.

Passons finalement aux performances vidéo en conditions lumineuses difficiles. Caméra d'action et petit capteur obligent, l’Osmo Action n'échappe pas à une dégradation de la qualité et à l’apparition de bruit en basse luminosité. Vous trouverez dans cette vidéo différentes scènes avec des conditions lumineuses plus ou moins difficiles. Les trois petits passages qui s’enchaînent à partir de 46 secondes montrent le même plan mais à des heures différentes de la soirée, de quoi juger les performances de l’Osmo Action en basse luminosité.

https://www.youtube.com/watch?v=Rowk_q4mlP8

RockSteady, la réponse de DJI face à HyperSmooth de GoPro

Impossible pour DJI de ne pas proposer des images stables pour son dernier produit : la marque chinoise est en effet réputée pour sa maîtrise de la stabilisation vidéo, et ce n'est pas le petit nouveau Osmo Action qui viendra ternir cette image. Notez tout de même une importante différence ici : si les différents drones et la famille Osmo (Osmo +, Mobile, Pocket) proposent une stabilisation mécanique sur 3 axes, l'Osmo Action n'en est pas doté. C'est tout à fait logique puisque qu'une caméra d'action est faite pour être immergée, accrochée un peu partout voire maltraitée : autant de situations peu compatibles avec la présence d'une nacelle composée de trois petits moteurs.

Tout ça pour dire que l'Osmo Action bénéficie de RockSteady, le terme marketing inventé par DJI pour signifier EIS — une stabilisation électronique de l’image. Voyons ce que vaut RockSteady.

https://www.youtube.com/watch?v=x5bFUEha66A

Notez que la stabilisation RockSteady est disponible jusqu'en 4K 60 FPS mais ne l'est pas lorsque le mode vidéo HDR est activé.

Le résultat est sans appel : la stabilisation est excellente. Il suffit de regarder l'arrière plan des vidéos pour se rendre compte de la capacité qu'a l'Osmo Action à transformer des plans plutôt vomitifs en vidéos agréables à regarder. Ce n'est cependant pas un miracle puisque RockSteady, comme toutes les autres stabilisations électroniques, rogne l'image. Nous perdons environ 15 % de l'image, ce qui reste raisonnable à la vue du champ de vision de base de la caméra.

Une question vous taraude sûrement : comment se comporte la stabilisation RockSteady de DJI face à celle de la dernière GoPro, nommée HyperSmooth ? Les vidéos comparatives fleurissent sur YouTube, et si HyperSmooth dépasse RockSteady dans certaines types de mouvements et vibrations, les deux proposent généralement un niveau de stabilisation similaire.

Retenez que la stabilisation électronique de DJI réduit considérablement les secousses et vibrations en tous genres, et qu’avec elle, vous ne devriez plus avoir peur de laisser beau papa et ses mains tremblantes derrière la caméra. Pratique pour les vacances.

Les autres modes et l'application DJI Mimo

Si DJI est connu pour la qualité de ses vidéos stabilisées, l'Osmo Action n'en reste pas moins une caméra d'action, et propose donc naturellement d'autres modes, comme le ralenti, photo, Time Lapse, rafale et autres. Il est par exemple possible de photographier en JPEG + RAW, de filmer en Full HD à 240 images par secondes, ou encore de laisser la caméra en mode Time Lapse jusqu’à épuisement de la batterie. Si vous choisissez le mode Time Lapse dans le menu vidéo, vous obtiendrez directement une vidéo finalisée du Time Lapse, pas besoin de passer par l’étape montage. Voici justement quelques exemples de Time Lapse. Vous trouverez aussi une vidéo tournée en Slow Motion 8x.

https://www.youtube.com/watch?v=7wGVgpdZDPs

Un mode rafale est également de la partie mais est selon moi incomplet : il est seulement possible de choisir entre 3, 5 et 7 photos par seconde. Un mode HDR vidéo est également disponible mais il ne m'a pas convaincu : la différence avec le mode vidéo classique lors des scènes à forts contrastes est minime. Au-delà de ça, la stabilisation RockSteady n'est pas disponible dans le mode vidéo HDR, et c'est pourquoi je pense qu'il ne sera pas utilisé par le grand public.

Tous ces modes sont facilement accessibles grâce à l’interface bien pensée de la caméra, et peuvent être enregistrés en tant que profils pour pouvoir les sélectionner plus rapidement avec le bouton “Quick Switch”.

L’osmo Action est compatible avec l’application DJI Mimo, à l’instar de l’Osmo Pocket.

Disponible sur iOS et Android, cette application vous permet de prendre le contrôle de la caméra afin de profiter d’un plus grand écran pour cadrer vos plans ou encore modifier les paramètres de l’Osmo Action. Les différents fichiers sont également disponibles à la lecture, au partage et au téléchargement.

Une autonomie plus que raisonnable

Remarquez la présence d’une petite grille d’aération, située en façade sous la lentille, une belle idée pour minimiser la surchauffe donc la perte de batterie inutile. Justement, parlons du comportement de cette dernière, d’une capacité de 1300 mAH.

DJI promet une autonomie de 1 h 33 en mode 4K 30 images par secondes avec RockSteady activé et de 2 h 15 en 1080p à 30 images par secondes avec RockSteady désactivé. Voyons ce qu’il en est dans la pratique :

Les promesses sont donc presque tenues, ce qui est assez rare pour être souligné, mais sachez que ces tests d’autonomie ont été réalisés avec l’écran en veille, et qu’il sera donc compliqué d’atteindre ces chiffres si vous utilisez sans cesse l’écran, que ce soit pour cadrer un sujet ou pour visionner les vidéos enregistrées sur la carte microSD. Les résultats restent tout de même plus que satisfaisants, et mes trois semaines d’utilisation le confirment : je m’attendais souvent à ce que la batterie soit à plat en fin de journée alors qu'il lui restait encore quelques minutes de vie.

Voyons désormais le temps que met la caméra à se recharger. J’ai effectué 3 tests et le passage de 0 % à 100 % se fait entre 1 h 25 et 1 h 35 :

À titre de comparaison, la GoPro Hero 7 Black met 1 h 30 à se recharger complètement. Si l’autonomie de l’Osmo Action est plus que raisonnable, je continue de donner le même conseil : achetez une ou deux batteries supplémentaires, surtout si vous partez en longue session sportive ou en vacances.

Coup de grâce pour GoPro ?

GoPro est le leader incontesté des caméras d’action, c'est lui qui est à l’origine du succès de ces dernières. On ne peut d’ailleurs même pas parler de “Top of mind” car le terme "GoPro" est devenu un générique : on ne dit pas “j’ai acheté une caméra d’action chinoise à 40 euros sur Amazon” mais bien “j’ai acheté une GoPro”. Sauf que la place de leader est faite pour être piquée.

C’est depuis l'échec du drone Karma de GoPro et du succès de ceux de DJI que les articles commençaient à annoncer DJI en “GoPro killer”. La comparaison entre les deux marques n’avaient pas vraiment lieu d’être puisqu’on ne parlait pas du même type de produits. Puis est venu l’Osmo Pocket de DJI, une caméra de poche, 4K et stabilisée grâce à une nacelle mécanique à 3 axes. Avec ce produit, DJI se rapprochait toujours plus de la clientèle de GoPro, mais il lui manquait l’aspect résistant et waterproof d’une caméra d’action.

C’est donc depuis l'annonce de l’Osmo Action que l’on peut enfin dire à juste titre que DJI attaque GoPro sur son propre terrain, et la firme de Shenzhen a frappé fort pour sa première caméra d’action : le produit est plus que complet et arrive à la hauteur de la dernière GoPro. DJI a par exemple eu l’intelligence de proposer le même système de fixation que celui des GoPro : un frein à l’achat en moins.

On peut donc se demander ce qu’il reste à la marque de Nick Woodman. Pour commencer DJI n'est pour l'instant pas vraiment connu du grand public, et c'est donc grâce à sa notoriété durement acquise que GoPro n’est pas près de disparaître. Ensuite, si la Hero 7 Black n’a pas de véritable écran à l’avant, elle n’a pas à envier la qualité vidéo et la stabilisation électronique de l’Osmo Action. Aussi, la dernière GoPro a ses avantages que la caméra d’action de DJI n’a pas : une sortie micro HDMI, un très grand angle “SuperView”, un mode timelapse stabilisé très efficace “TimeWarp”, un mode live et une puce GPS intégrée, très utile en postproduction.

Il reste également à GoPro ses fameuses vidéos de promotion, qui donnent quelques frissons à certaines personnes — je plaide coupable. D'ailleurs, devinez qui a sorti une vidéo de ce type quelques heures avant la sortie officielle de l'Osmo Action ?

Enfin, n’oublions pas que la Hero 7 Black est sortie plus de 7 mois avant l’Osmo Action de DJI, et surtout qu’il y aura certainement une GoPro Hero 8, avec deux écrans qui sait...

Une politique de prix plus agressive que GoPro

Le DJI Osmo Action est disponible sur le site constructeur au prix de 379 euros, soit 50 euros de moins que la GoPro Hero 7 Black à sa sortie — désormais trouvable pour un peu moins de 400 euros. L’Osmo Action est également en vente sur Amazon, la Fnac, Darty ou encore Boulanger. Voici d'ailleurs ce que vous obtiendrez dans la boîte.

https://www.frandroid.com/produits-android/photo/541898_test-gopro-hero-7-black