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Prise en main du Honor V8, il passe à la vitesse supérieure

Au lendemain d’une présentation nationale officielle à Pékin, le Honor V8 est déjà sur le stand Huawei du CES Asia. L’occasion d’une prise en main de ce haut de gamme de la marque qui se rapproche du niveau de prestations des modèles de sa maison mère, Huawei.

Dans la cohue de la deuxième édition du CES, version asiatique, ils passeraient presque inaperçus. Les deux exemplaires de démo du V8 sont situés entre les autres modèles Honor, dont le récent Honor 5X, et à proximité des Huawei P9 et P9 Plus. Cela tombe bien, la première impression le situe justement bien entre les deux gammes.

Fiche technique

Bien plus qualitatif que le Honor 5X

Plus qualitatif que le Honor 5X, le V8 arbore en effet une coque aluminium mate (couleur gold ici) qui rappelle les Huawei P9 ou Mate 8. Au toucher, on est loin de l’impression plastique du 5X, pourtant lui aussi métallique. Le design du V8 est certes un peu moins fin et cossu que les P9 et P9 Plus, mais il marque un réel bond en avant en qualité perçue pour la marque, à défaut de gagner au passage une personnalité propre plus affirmée.

Le dos légèrement bombé comme sur le Mate 8 améliore la prise en main de ce grand gabarit (157 × 77,6 × 7,75 mm), tandis que le verre 2,5D recouvrant toute la façade et l’arrondi des côtés complètent l’agréable impression de douceur au toucher. Autre aspect contribuant à une manipulation agréable, les 170 grammes semblent bien répartis, permettant un bon équilibre pour manipuler cette phablette XL.

Sur le côté droit, trois boutons prennent place. En plus du classique basculeur de volume, le bouton de mise en marche se démarque avec une texture différente permettant de le reconnaître au toucher. Utile, car il a de la concurrence : à côté de lui se trouve un bouton déclenchant le système de reconnaissance vocale maison.

En continuant le tour du propriétaire, on tombe sur les deux grilles de haut-parleur de part et d’autre de la prise USB Type-C, sans vis apparente. Vérification faite, comme sur le Mate 8, seule l’une d’entre elles cache un haut-parleur, pas de stéréo ici, donc. Le niveau sonore ambiant ne permettait pas de se faire d’idée de la qualité du son, entre musique hurlante du stand voisin (Monster) et conversations bruyantes des journalistes chinois…

Caractéristiques en question

Le grand écran de 5,7’’ ne couvre pas toute la largeur de l’appareil, mais en revanche, sa bordure noire est très fine de tous côtés. Alors que le V8 est annoncé en deux versions avec écran QHD et full HD, bizarrement, le modèle que nous avons eu entre les mains affiche seulement une définition en 720. Malheureusement le niveau d’anglais des représentants de la marque est trop limité pour aller chercher des explications plus détaillées !

De même, le système affiche 2 Go de RAM et 8 Go de stockage, une configuration plus faible que ce qui est annoncé (4 et 32 Go minimum) et il tourne avec l’interface EMUI 3.1 seulement et Android 5(.1). Etrange… L’interface connue des utilisateurs de Huawei et Honor reprend son design soigné avec des aspects rappelant iOS, y compris dans l’organisation sans tiroir d’applications.

Pour le reste, la batterie est généreuse avec ses 3500 mAh et elle est conçue pour durer environ un jour et demi, selon le représentant de la marque. Tout dépendra de la définition de l’écran choisie, le QHD se montrant plus gourmand. Mais cette définition devrait permettre de profiter des fonctionnalités VR amenées à se développer dans le groupe. À suivre.

L’ensemble tourne avec le processeur maison Kirin 950 ayant déjà fait ses preuves à bord du Huawei Mate 8, il ne devrait pas décevoir dans ce modèle. Deux emplacements de carte SIM sont prévus, le second pouvant laisse place à une carte microSD.

 

Une partie photo façon Huawei P9, mais sans Leica

Certes, les logos et graphismes signés Leica ne figurent ni sur la coque, ni dans l’appli photo et officiellement, la marque allemande n’est pas impliquée dans ce modèle. 

Mais au vu du double capteur et des fonctionnalités qu’ils apportent, difficile de ne pas faire une analogie directe avec le Huawei P9, dont nous avons réalisé le test. Les menus sont organisés de la même manière, le mode Pro est bien présent et les deux capteurs fonctionnent de concert (un noir et blanc et un RGB) pour obtenir les mêmes types de performances avec 12 mégapixels et une ouverture à f/2.2.

Les quelques clichés pris sur place ont donné une excellente impression de rapidité dans la mise au point. La capteur avant est, lui, donné pour 8 mégapixels.

Côté tarif, si ce modèle rejoignait nos contrées, on peut imaginer le V8 flirter avec les 400 euros en configuration haute, ce qui place d’un coup la marque dans d’autres sphères. À voir lors d’un test complet si ce nouveau positionnement se justifie.

Nicolas Valeano, à Shanghai au CES Asia 2016