Android N supportera bien nativement les écrans Force Touch
En fin de semaine dernière, des indices laissaient entendre qu'Android N pourrait supporter nativement de nouvelles fonctionnalités permettant l'utilisation des écrans Force Touch. Un point qui a depuis été confirmé.
Depuis l'arrivée de la technologie 3D Touch sur l'iPhone 6s, les écrans à mesure de pression sont devenus plus populaires et commencent à se multiplier sur les smartphones. Du côté d'Android, on peut ainsi citer les Huawei Mate S et P9 Plus ou encore le Meizu PRO 6, tous trois disposant de cette fonctionnalité. Pour éviter de se retrouver avec divers SDK propres à chaque constructeur, Google semble avoir pris les devants en intégrant nativement un support de cette technologie dans Android N.
La semaine, Google déployait la seconde mouture d'Android N Preview, ajoutant entre autres la possibilité de créer des "Raccourcis Dynamiques". Un développeur de Nova Launcher interrogé par PhAndroid expliquait alors que cela pouvait correspondre à l'utilisation d'une pression appuyée. Cela a d'ailleurs été illustré au travers d'une vidéo exploitant cette fonctionnalité afin de montrer à quoi ressemblerait le menu d'une application utilisant ces API.
https://www.youtube.com/watch?v=1M2ev31sX8s
The Verge a donc posé la question au principal intéressé afin de tirer cette affaire au clair. Google a répondu qu'effectivement, cette nouvelle fonction "setDynamicShortcuts(List)" vise à être utilisée avec des écrans Force Touch en réponse à la demande des constructeurs, souhaitant implémenter ce cas de figure à l'aide du système de base plutôt qu'en développant leur propre fonction.
Cela ne permet pas d'affirmer que les téléphones Android dotés de cette technologie seront légion à partir de maintenant, mais cela devrait en revanche motiver les développeurs à adapter leurs applications pour les rendre compatibles, ce qui n'est pas toujours le cas lorsque les constructeurs se permettent d'implémenter des nouveautés un peu exotiques (comme le multifenêtrage de Samsung par exemple, qui s'est longtemps contenté d'un nombre très restreint d'applications compatibles).