Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Début d'explosion en vol pour Salto, qui disparaîtrait cette semaine

Trois petits tours et puis s'en va ? Selon les informations de Pure Media, France Télévision s'apprêterait à donner le coup de grâce à Salto lors d'une réunion extraordinaire de son Comité social économique, prévue ce vendredi 20 janvier. À l'ordre du jour, la « cessation des activités » et la « dissolution de la société Salto », rapporte Pure Media, qui prédit deux futurs possibles pour le service de sVoD français : soit une cession de ses actifs, soit une extinction des feux pure et simple sans aucune autre perspective.

En l'état, la première hypothèse semble néanmoins la plus probable puisqu'elle permettrait à TF1, France Télévisions et M6 (les trois groupes à l'origine de Salto) de réduire leurs pertes et d'éponger, au moins en partie, les dettes d'un service qui n'a jamais vraiment su trouver son public.

Reste qu'il faudrait un repreneur partiel pour le rachat du portefeuille clients ou encore de la plateforme technique de Salto, qui dénombre toujours environ 800 000 abonnés. Fin novembre, Amazon avait été pressenti mais la firme semble aujourd'hui bien occupée avec l'absorption du catalogue HBO, dont OCS a récemment perdu les droits.

Salto démantelé ou enterré ? Réponse pressentie ce vendredi

Comme le souligne Pure Media, la piste d'un rachat global de Salto avait un temps été évoquée. Un « acteur étranger », en l'occurrence l'espagnol Agile, explique pour sa part L'Informé, aurait déposé une offre de reprise pour l'intégralité de la plateforme, sans toutefois parvenir à décrocher un accord.

Lancé en octobre 2020, Salto vivrait donc ses toutes dernières heures, tout du moins sous sa forme actuelle. D’après les indiscrétions de Pure Media, les effectifs de la plateforme auraient d’ailleurs été significativement entamés par de nombreux départs ces six derniers mois. Salto n’aurait en outre plus de locaux à proprement parler.

En clair, il n’y aurait donc même plus besoin d’éteindre la lumière en sortant. Triste fin de parcours en perspective pour un projet franco-français qui avait pourtant de belles ambitions à ses débuts… et que nous avons vu péricliter au fil des mois.