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Après Huawei, les États-Unis s'attaquent à l'IA pour faire mal à la Chine

Logo Nvidia

Après l'embargo contre Huawei voici les restrictions concernant les puces que Nvidia peut exporter vers la Chine. Et plus précisément les puces dédiées à l'intelligence artificielle qui sont déjà au cœur d'enjeux géopolitiques. Explications.

En 2022, déjà, des règles avaient été introduites aux États-Unis pour limiter la puissance des puces qui pouvaient être vendues à la Chine. Nvidia avait ainsi réduit les performances de ses puces A100 et H100, pour créer les puces A800 et H800. Celles-ci répondaient aux critères, mais les autorités américaines ont décidé d'aller encore plus loin.

Malgré la diminution de la puissance, les nouvelles puces en question ne seront pas autorisées à la vente à destination de la Chine. C'est le gouvernement de Joe Biden qui l'a confirmé au Time. Cette interdiction récente a eu un impact considérable non seulement sur Nvidia, mais également sur d'autres géants des semi-conducteurs comme Intel qui voit sa puce Gaudi 2 également concernée.

Puces IA : le coup porté par les États-Unis

Les répercussions de ces restrictions vont bien au-delà des entreprises précédemment citées. Les entreprises taïwanaises et d'autres fournisseurs de la chaîne d'approvisionnement ont commencé à faire preuve de prudence. Elles se préparent pour faire face à d'éventuelles restrictions supplémentaires sur les exportations de puces IA vers la Chine.

Les conséquences à long terme de ces restrictions sur l'industrie sont vastes. Elles pourraient influencer la manière dont les entreprises envisagent leurs relations internationales. Le cours de Nvidia a plongé de près de 10 % en quelques jours par exemple. Et tout cela ajoute une couche de complexité aux relations commerciales déjà tendues entre les États-Unis et la Chine. L'industrie et les gouvernements concernés continueront probablement à naviguer prudemment à travers ces eaux tumultueuses, cherchant des solutions qui favorisent la croissance tout en préservant les intérêts nationaux. Bref, affaire à suivre.