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Test du ViewSonic X2 : un vidéoprojecteur courte focale hautement contrasté

Alors que tous les films et séries sont désormais produits en UHD-4K, y a-t-il encore un intérêt à s’équiper d’un vidéoprojecteur limité au 1080p ? De prime abord, non, si l’on considère que les contenus les plus récents seront projetés, amputés de leurs détails les plus fins. Mais la définition n’est qu’une composante de la qualité d’une image, sur laquelle on se focalise souvent un peu trop, au détriment de paramètres comme le contraste ou la justesse colorimétrique, bien plus essentiels que le nombre de points affichés. De plus, la vidéoprojection en 4K est aujourd’hui réalisée avec un actuateur, un petit bloc optique vibrant, qui déplace l’image pour afficher plus de points en jouant sur la persistance rétinienne. Cela fonctionne plutôt bien, mais cette technologie a ses détracteurs et opter pour un vidéoprojecteur HD 1080p comme le X2 permet d’obtenir une image sans artifice, ainsi qu'un bruit de fonctionnement abaissé. L’autre atout du ViewSonic X2 repose sur son objectif à focale courte avec zoom, qui permet d’ajuster facilement sa taille d’image et d'« arroser large » avec peu de recul.

Le ViewSonic X2 n’est pas un modèle UST (Ultra Short Throw) qu’il faut positionner à 25 cm de la surface de projection pour obtenir une image de 100 pouces, mais à 1 mètre environ. De fait, cet appareil a peu de chance de gêner les genoux des spectateurs ou de ventiler au-dessus de leur tête ; il s’installe relativement loin du point visionnage. En outre, contrairement aux vidéoprojecteurs à ultra-courte focale (UST), le X2 ne nécessite pas d’onéreux écran technique à micro-lamelles pour préserver le contraste de l’image. Un simple mur ou une toile blanche suffisent. Enfin, le troisième point fort de cet appareil est sa puce DMD de 0,65 pouce, qui délivre une image très précise et un contraste nettement supérieur aux puces de plus petite taille qui inondent le marché depuis quelques années. Reste à vérifier si l’image est belle en sortie de boîte, et, dans le cas contraire, si une calibration du ViewSonic X2 permet d’obtenir une image de qualité cinéma.

Fiche technique

Ce test a été réalisé avec un appareil prêté par le constructeur. Ce vidéoprojecteur a été associé à un écran à toile blanche de 100 pouces (gain nul/1.0) ainsi qu’à un simple mur blanc. Les valeurs de calibration proposées dans cet article ont été déterminées au moyen d’une sonde colorimétrique.

La reine des puces DMD

ViewSonic a retenu la technologie de projection DLP (Digital Light Processing) de Texas Instruments, combinée à une source lumineuse à LED. La particularité du X2 est d’utiliser une puce à micro-miroirs DMD de 0,65 pouce, tandis que la concurrence a massivement recours au modèle DMD de 0,47 pouce. Entre ces deux puces, les différences sont sensibles, bien que leur résolution native (1920x1080 pixels) soit la même. Avec ses miroirs plus grands, la puce DMD de 0,65 pouce offre une image bien plus riche, avec une profondeur de champ accrue et un contraste souvent doublé, voire triplé selon la façon dont elle est mise en œuvre.

La source lumineuse à LED offre une durée de vie supérieure aux lampes traditionnelles et même équivalente aux lasers, avec environ 30 000 heures. L’image produite grâce aux LED est en outre perçue comme plus lumineuse et flatteuse. ViewSonic annonce ainsi une luminosité de 3100 lumens « LED » pour souligner cet aspect. Mais attention, il s’agit d’une unité maison et la puissance lumineuse à la norme ANSI du X2 est d’approximativement 2100 lumens. Enfin, la technologie LED permet de couvrir totalement l’espace colorimétrique Rec.709, dans lequel tous les films et séries sont disponibles. Sa seule limitation concerne l’espace colorimétrique BT.2020, utilisé pour les contenus HDR, qui n’est que très partiellement couvert. D'ailleurs, la prise en charge des formats HDR est limitée au HDR10, ce qui rend l’appareil compatible avec les différents services de streaming, mais le prive de la gestion dynamique de la luminosité du Dolby Vision ou du HDR10+. Plus anecdotique, les programmes en 3D sont pris en charge, à condition d’utiliser des lunettes 3D compatibles DLP Link.

Design

Les lignes du ViewSonic X2 sont classiques et l’appareil prend la forme d’une boîte rectangulaire de 35 cm de largeur, pour 25 cm de profondeur et 12 cm de hauteur environ. Trois des quatre faces sont ouvertes par des grilles d’aération pour le refroidissement des blocs LED et des composants électroniques. La face supérieure est dotée d’une trappe coulissante, derrière laquelle se trouvent les boutons de contrôle (mise sous tension, sélecteur d’entrée, correction de trapèze…), ainsi que deux bagues d’ajustement du zoom optique et de mise au point à course lente.

La télécommande est un modèle radio-fréquence à rétro-éclairage pour l’ensemble de ses touches. Longue, fine, pratique à utiliser, elle s’éclaire automatiquement dès qu’elle est déplacée, grâce à un gyroscope interne. Pas besoin donc d’appuyer sur un bouton pour s’y retrouver, il suffit de la saisir.

Connectique

Le ViewSonic X2 dispose de deux entrées HDMI 2.0 compatibles avec les flux vidéos jusqu’à 4K 60 Hz et HDR. Le protocole anti-copie HDCP 2.2 est géré, ce qui assure la compatibilité avec les disques Blu-ray 4K ainsi que les différents services de streaming délivrant des flux vidéo 4K HDR avec audio Dolby (Netflix, Prime Vidéo, Disney +…). Une troisième entrée au format USB-C permet d’exploiter la sortie vidéo d’un smartphone (si son OS le permet) ou d’une console Nintendo Switch, par exemple. On trouve également une entrée ligne analogique stéréo mini-jack 3,5 mm, ainsi qu’une sortie au même format, mais aussi un connecteur DB-9 RS-232 pour l’intégration domotique. Enfin, deux ports USB-A sont présents, l’un dédié au SAV de l’appareil ainsi qu’à son contrôle colorimétrique via le logiciel ViewSonic vTuner, et l’autre pour lire des fichiers vidéo depuis un périphérique de stockage. Ce dernier port est suffisamment puissant pour alimenter un lecteur de type Google TV avec Chromecast ou Amazon Fire TV 4K Max.

Notez que les prises HDMI ne supportent pas le retour audio ARC (vers une barre de son par exemple) et que tout contenu audio lu par le biais de l’OS du ViewSonic X2 sera diffusé par ses propres haut-parleurs intégré ou sa sortie ligne stéréo.

Le vidéoprojecteur intègre également WiFi et Bluetooth.

Bruit de fonctionnement

Le ViewSonic X2 ne souffre pas du même (petit) défaut que le X2-4K. Comme il est dépourvu d’actuateur « vibrant » pour l’affichage en 4K, son bruit de fonctionnement est nettement plus discret. Sa consommation électrique modérée a manifestement permis au fabricant d’installer des ventilateurs moins puissants et moins bruyants. En mode éco, il ne produit que 33 dB à 50 cm de distance depuis sa face arrière, typiquement celle tournée vers les spectateurs. C’est une valeur assez faible et ce vidéoprojecteur, s’il est utilisé en mode Eco, est plutôt discret. Voici les valeurs relevées tout autour de l’appareil.

Si ces chiffres ne vous parlent pas, il faut savoir qu’une pièce de vie possède un bruit résiduel compris entre 27 et 30 dB au moment le plus calme de la journée (souvent en soirée ou la nuit) et qu’un écart de 3 dB correspond à un doublement de l’intensité sonore. Quel que soit le niveau de calme de votre pièce, vous entendrez le ViewSonic X2 ronronner gentiment, mais cela ne sera pas gênant dès lors que vous serez assez loin de lui.

La courbe ci-dessus montre les fréquences audibles du bruit de fonctionnement du ViewSonic X2. En plus de produire un volume raisonnable, sa sonorité est assez grave, et donc peu gênante.

Consommation électrique

Bonne nouvelle, le ViewSonic X2 a un appétit d’oiseau et ne réclame que 71 W en mode éco et 112 W à pleine puissance en mode Film.

* Le mode Luminosité Max possède une forte teinte verte qui le disqualifie pour une utilisation cinéma.

Installation et mise en œuvre

L’un des atouts du ViewSonic X2 repose sur son objectif à courte focale, qui permet d’obtenir une très grande image avec presque deux fois moins de distance qu’un vidéoprojecteur à focale standard. À un mètre de distance, le X2 affiche une image de 100 pouces, soit 2,20 m de base environ. Ce vidéoprojecteur est donc pratique dans une petite pièce de vie, où le recul vis-à-vis de l’écran dépasse rarement 3 mètres. En outre, le zoom optique 1,2x permet d’ajuster finement la taille de l’image et s’avère très utile lorsque l’appareil est fixé sur un support, par exemple au plafond.

Taille d’image conseillée

ViewSonic recommande une image de 80 à 120 pouces de diagonale pour le X2, bien que rien n’empêche d’afficher encore plus grand. Toutefois, en suivant les conseils du fabricant, on obtient une luminosité qui correspond aux préconisations de la SMTPE (Society of Motion Picture and Television Engineers).

Pour rappel, l’organisme conseille un éclairement de 12 à 22 FL (Foot Lambert) dans l’obscurité d’une salle home-cinéma (aux revêtements et plafond sombres) et de 20 à 30 FL dans une pièce de vie traditionnelle — où il est plus difficile d’obtenir l’obscurité. D’après mes mesures, le ViewSonic X2 délivre la luminosité recommandée jusqu’à 120 pouces de diagonale (à pleine puissance LED). Voici les distances de projection en fonction des tailles d’image souhaitées, accompagnées de l’éclairement correspondant.

Dans le mode Film, soit celui dont les couleurs sont les plus justes, les valeurs d’éclairement correspondent à une puissance lumineuse de 1030 lumens (LED 100 %) et 750 lumens (mode ECO). Le ViewSonic X2 est ainsi un peu moins lumineux que le ViewSonic X2-4K, mais sa puissance perçue reste très élevée. Pour rappel, les LED donnent une impression de luminosité bien supérieure aux lampes traditionnelles ou au laser, à valeurs de lumens égales.

Au-delà des valeurs brutes, après des dizaines d’heures de séances ciné et TV avec le X2, mon sentiment est qu’il excelle de 80 à 110 pouces.

Interface

ViewSonic a installé au cœur du X2 un système d’exploitation basé sur Android, nommé Smart System. Il ne s’agit pas d’Android TV, ni Google TV et par conséquent l’appareil ne dispose pas du Play Store, mais d’un magasin d’applications au choix très limité. Les apps des différents services de streaming (Netflix, Prime Video, Disney+, Apple TV+…) n’y sont pas proposées, ce qui normal dès lors que le ViewSonic X2 n’intègre pas la couche logicielle DRM requise. Certes, on peut installer ces apps depuis un magasin tiers (Aptoide, APKpure…), mais c’est peine perdue, car les contenus seront streamés en SD (540p), soit une qualité bien trop basse pour la projection.

Il est possible d’installer des applications de lecture de fichiers vidéo (VLC, Kodi…), mais le processeur AMLogic intégré au X2 effectue un décodage vidéo de mauvaise qualité. Ce constat vaut tout autant pour la lecture de vidéos depuis un smartphone en Wi-Fi, le module AirPlay étant en outre très lent à la détente. Bref, ce Smart System est trop limité pour être une plateforme de lecture multimédia valable. Mieux vaut s’en remettre à un lecteur externe HDMI, idéalement l’Apple TV 4K (2022) qui surclasse la concurrence à tous points de vue, notamment pour la qualité d’image.

Modes d’affichage et réglages

Le ViewSonic X2-4K dispose d’un menu OSD indépendant de son Smart System, dans lequel se trouvent tous les réglages liés à l’image et aux entrées HDMI. Les menus sont réactifs et on y navigue rapidement grâce à la télécommande radio-fréquence. Plusieurs profils d’affichage sont proposés, notamment Jeu, TV et Film, ainsi que deux entièrement paramétrables par l’utilisateur par le biais d’un CMS (Color Management System).

Ces deux modes utilisateur sont ajustables pour chaque entrée HDMI et même en fonction du type de signal entrant (YUV ou RGB). Il y a ainsi deux mémoires pour chaque mode utilisateur et par entrée HDMI. Notez que ViewSonic propose un logiciel de réglages colorimétriques avec CMS intégré, appelé vColor Tuner pour Windows. Celui-ci permet de sauvegarder les profils colorimétriques créés et même de charger ceux de la communauté d’utilisateurs ViewSonic.

Mesures et calibration

J’ai mesuré la justesse colorimétrique de chaque profil d’affichage (Jeu, Film, etc.) et malheureusement aucun ne propose une balance acceptable. Pour rappel, la teinte, la saturation et luminance de chaque couleur primaire (rouge, vert, bleu, cyan, magenta et jaune) doivent être aussi justes que possible. Toute déviation (Delta E) supérieure à 3 compromet l’équilibre colorimétrique des images, de façon perceptible. Avec un Delta E variant de 8 à 16 selon le mode d’affichage, le X2 fait figure de mauvais élève (mais cela se soigne, on y revient).

En revanche, le respect de la courbe gamma, qui contrôle la luminosité de l’image du noir au blanc, est très bon, notamment en mode Film. En conséquence, l'exposition des images est bonne et les zones sombres détaillées.

* Les mesures de cette ligne ont été obtenues après calibration au moyen d'une sonde colorimétrique (les valeurs sont communiquées plus loin dans l'article)

Le contraste natif du ViewSonic X2 est excellent, avec un ratio de 1650:1 environ, qui assure une profondeur de noir séduisante — et pas du gris comme bien des concurrents. C’est incontestablement le point fort de sa puce DMD 0,65 pouce et cela affecte énormément la qualité d’image et l’immersion du spectateur. Ces performances sont semblables à celles du X2-4K.

Autre bonne nouvelle, le ViewSonic X2 se calibre assez facilement, pour peu que l’on possède une sonde colorimétrique. Je suis ainsi parvenu à abaisser le Delta E moyen à 0,6. Voici à titre indicatif les valeurs utilisées avec un écran blanc. Pour la température du blanc, il faut sélectionner le mode 6500 K du mode Utilisateur, puis dans le sous-menu ajuster les trois couleurs primaires ainsi : 29 pour le rouge, 50 pour le vert et 43 pour le bleu.

Ce vidéoprojecteur devrait intéresser les joueurs, son input lag étant inférieur à 20 ms. Une bonne nouvelle puisque le décalage image/son est à peine perceptible.

Qualité d'image

Une fois calibré, ce ViewSonic X2 est une très bonne surprise. Son image déborde de punch et de nuances, grâce au contraste natif élevé. Pas la peine d’activer le contraste dynamique pour les films ou séries, cela n’apporte pas grand-chose et artificialise l’image. Comme attendu, la puce DMD de 0,65 pouce délivre une image d’une précision impressionnante. Comme pour le X2-4K, ce n’est pas tant le piqué de l’image qui séduit, que la richesse des arrière-plans et ainsi la profondeur de champ.

Ce vidéoprojecteur excelle à mettre en évidence les qualités techniques des films. La version restaurée, à partir de négatifs trichrome des Parapluies de Cherbourg, est une expérience visuelle assez fantastique, même pour qui n’aimerait pas les films chantés. Il y a des plans tout à fait fabuleux et l’on est transporté. On croirait du Technicolor pur sucre. À l’opposé, l’image de la série Succession, aux couleurs désaturées est affichée sans artifice. Un coup d’œil à la troisième saison du Mandalorian met un peu en difficulté l’appareil sur les scènes les plus sombres, mais le dynamisme des images lors des combats séduit. La Vérité (de Clouzot) est redoutable pour vérifier le piqué et la gestion du bruit ; là encore le ViewSonic X2 fait mouche, donnant parfois l’impression de regarder des photos tant il y a de matière dans les aplats. Même chose sur la Nuit du Chasseur ou Douze hommes en colère, avec souvent une profondeur de noir saisissante.

Effets arc-en-ciel et fluidité

La technologie DLP provoque parfois l’apparition d’effets arc-en-ciel dans les zones blanches de l’image, particulièrement des sous-titres. Le ViewSonic X2 en produit clairement plus que le X2-4K, mais dans une proportion tout à fait acceptable pour quelqu’un sensible au phénomène (c’est mon cas). D’ailleurs, les sous-titres sont en réalité peu affectés et on perçoit la succession éclair rouge/vert/bleu uniquement sur les images très sombres avec quelques éléments intensément blancs. Quoiqu’il en soit, mon plaisir de visionnage en plus de 60 heures de test n'a jamais été altéré.

Contrairement au X2-4K dont l’image est parfois fortement saccadée sur certains travellings en mode 24 Hz, le ViewSonic X2 ne souffre d’aucun problème de ce type — quel que soit le taux de rafraîchissement d’ailleurs. Aucun des films ou séries visionnés pendant ce test n’ont posé problème. De plus, ayant visionné quelques matchs de Roland Garros sur Prime Vidéo, j’ai pu constater une image impeccablement fluide et un judder quasi imperceptible (la balle était toujours facile à suivre).

Une image HDR trop moyenne

Faute de support des formats HDR Dolby Vision et HDR10+, le ViewSonic X2 ne peut pas adapter les programmes visionnés à ses capacités lumineuses. On écope d’une image trop claire ou trop sombre en fonction des différents encodages HDR, ainsi que d’une couverture colorimétrique insuffisante. Il est possible de corriger un peu le tir avec les réglages EOTF, mais sans parvenir à la même richesse qu’en SDR. Mieux vaut donc régler son lecteur externe pour qu’il ne transmette que des signaux SDR ou bien utiliser un lecteur Blu-ray avec une fonction de Tonemapping HDR vers SDR.

Audio

ViewSonic a fait appel à Harman Kardon pour développer et certifier la section audio du X2. Deux haut-parleurs sont ainsi installés dans les flancs de l’appareil, avec une amplification de 2x6 Watts. Dommage qu’ils n’aient pas été placés à l’arrière du projecteur, car c’est dans la plupart des cas celle qui sera opposée aux spectateurs. Malgré une diffusion indirecte donc, la qualité sonore est bonne, avec un grave limité, mais présent, et surtout une bonne clarté des voix.

Prix et date de sortie

Le ViewSonic X2 est disponible en coloris blanc au prix de 1099 euros. ViewSonic propose une variante avec une focale plus longue pour une installation plus loin de l’écran, sous la référence ViewSonic X1, à 999 euros.