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Test du Xiaomi Redmi Note 8T : la nouvelle référence sous les 200 euros

Après le Redmi Note 8 Pro, Xiaomi lance enfin le Redmi Note 8T. Vendu à 50 euros de moins que son grand frère, il a surtout la lourde tâche de remplacer le Redmi Note 7 du début d'année dans les gammes de Xiaomi grâce à son prix de moins de 200 euros. Mais après un smartphone aussi populaire que le Redmi Note 7, le Note 8T peut-il vraiment prendre la main ? C'est ce qu'on va voir dans ce test complet.

Fiche technique

Ce test a été réalisé à partir d’un smartphone prêté par la marque.

Design

De prime abord, le Xiaomi Redmi Note 8T ressemble comme deux gouttes d'eau au Xiaomi Redmi Note 8 sorti en Chine. Sur la fiche technique, on peut néanmoins noter une première différence de taille : le support du NFC sur le Note 8T, contrairement au modèle chinois.

Surtout, les deux smartphones, malgré des caractéristiques quasiment identiques, proposent un design légèrement différent. Entendons-nous bien, on retrouve les mêmes lignes, les mêmes matériaux et le même positionnement pour chaque élément. Néanmoins, le Redmi Note 8T lancé en France est légèrement plus grand que le Redmi Note 8 chinois, et ce malgré un écran de même diagonale. Que ce soit en hauteur, en largeur et même au niveau du poids, le Redmi Note 8T est un peu plus massif à cause de bordures plus larges.

De face, le Xiaomi Redmi Note 8T intègre ainsi un écran de 6,3 pouces avec une petite encoche en forme de goutte d'eau somme toute très classique en 2019. Autour de cet écran, on retrouve néanmoins des bordures plutôt larges avec 1 cm en bas pour le menton, 7 mm en haut pour le front et 3,5 mm de chaque côté. Il en résulte un smartphone qui est assez loin d'être borderless, mais c'est plutôt logique pour un appareil lancé à moins de 200 euros.

On appréciera néanmoins le choix de matériaux de qualité par Xiaomi avec du verre Gorilla Glass 5 sur la face avant, mais aussi au dos. Pour les contours arrondis, la marque chinoise a intégré un cerclage en métal (ou en plastique effet métal très bien imité) de bonne qualité.

Pour le dos, le Redmi Note 8T intègre un module photo positionné en haut à gauche à la verticale ainsi qu'un lecteur d'empreintes digitales. Malheureusement, celui-ci est positionné un tout petit peu trop haut et est un poil petit pour être véritablement aisé d'accès. Pour son smartphone, Xiaomi propose trois coloris : bleu, gris foncé et blanc. On a pu tester le modèle blanc et si les reflets irisés ne plairont pas à tout le monde, ils ont au moins le mérite d'être assez réussis.

Sur la tranche gauche, on va retrouver les classiques boutons de volume et de mise en veille. À gauche, on a accès à la trappe pour cartes microSD et double carte nano-SIM. En haut, le smartphone intègre un microphone pour l'annulation de bruit pendant les appels ainsi qu'un port infrarouge. Enfin, sur la tranche inférieure, le Redmi Note 8T dispose d'une prise USB-C, d'un haut-parleur et d'une prise jack.

Dans l'ensemble, c'est un quasi sans faute en termes de design de la part de Xiaomi. On pourra certes reprocher au Redmi Note 8T un gabarit un peu imposant pour un écran qui se limite à 6,3 pouces, mais le smartphone a le mérite de proposer des prises USB-C et casque, un port infrarouge, la possibilité d'intégrer à la fois deux cartes SIM en plus de stockage additionnel et même une résistance aux éclaboussures revendiquée par Xiaomi, même sans certification IP.

Écran

Si le Redmi Note 8 Pro proposait une diagonale d'écran de 6,53 pouces, le Redmi Note 8T dispose quant à lui d'un affichage un peu plus compact. On retrouve ainsi un écran de 6,3 pouces pour une définition similaire de 2340x1080 pixels au ratio 19,5:9. De quoi néanmoins permettre une plus forte densité de pixels avec 409 pixels par pouce.

Par ailleurs, comme le Redmi Note 8 Pro, le Xiaomi Redmi Note 8T ne propose pas de dalle OLED, mais un simple affichage LCD.

À l'usage, l'écran du smartphone propose malgré cela un contraste tout à fait convenable avec une luminosité suffisante pour lire des contenus en plein jour, même avec un fort soleil. On pourra cependant noter une tendance de l'écran à tirer un peu trop vers le bleu.

Des impressions confirmées avec notre test de mesure d'écran. Par défaut, le smartphone est configuré avec les paramètres de couleur par défaut et de contraste automatique. Le contraste mesuré avec une sonde et le logiciel Calman Ultimate est alors de 1495:1. Un résultat somme toute convenable pour du LCD. Il en va de même pour la luminosité maximale qui peut monter à 484 cd/m². Néanmoins, c'est avec la température des couleurs que le bât blesse, puisque le smartphone monte à 8160K, bien plus bleu que les 6500K de la lumière neutre du soleil.

En passant sur le mode de couleur « chaud » tout en conservant le contraste automatique, on descend légèrement à 7464K. Néanmoins, c'est en configurant le contraste « par défaut » qu'on va s'approcher de la meilleure colorimétrie avec une température à 6242K.

Avec ce paramètre, le Xiaomi Redmi Note 8T permet d'afficher 101% du spectre sRGB et 67% des couleurs DCI-P3. Surtout, la fidélité des couleurs est là aussi excellente, puisqu'en cherchant à reproduire les couleurs du spectre sRGB, le smartphone n'a obtenu un delta E que de 1,73. Il est cependant monté à 3,7 en cherchant à reproduire les couleurs du spectre DCI-P3 qu'il ne peut -- forcément -- pas toutes atteindre.

Logiciel

Le Xiaomi Redmi Note 8T est fourni avec Android 9.0 Pie en sortie de boîte, ainsi qu'avec l'interface MIUI 10.3.1 de Xiaomi. Concernant le correctif de sécurité proposé, il s'agit de celui de septembre 2019. Dommage : sans aller jusqu'à demander Android 10, on aurait au moins apprécié de profiter de MIUI 11 ou même d'un patch de sécurité plus récent que celui déployé il y a déjà deux mois par Google.

Néanmoins, le suivi de Xiaomi en termes de mise à jour n'est plus à démontrer et nul doute que le constructeur proposera un suivi régulier, même pour un smartphone vendu à si bas prix.

Qui dit MIUI dit fonctionnalités qui divisent. L'interface de Xiaomi ne plait pas à tout le monde et pourtant, difficile de ne pas constater le nombre d'aficionados de MIUI. Il faut dire qu'elle est particulièrement riche en fonctionnalités et en options de personnalisation. Même pour certains points qui peuvent déranger de prime abord, il est possible de les modifier sans aucun souci. C'est le cas des boutons de navigation, inversés par rapport à AOSP. On peut paramétrer le smartphone facilement avec le bouton retour à gauche et le bouton options à droite en désactivant l'option « boutons miroirs » dans les paramètres. Il en va de même pour l'analyse de sécurité qui se fait à chaque installation de nouvelle application, même depuis le Play Store. Celle-ci peut facilement être désactivée. Autre souci de l'interface MIUI, l'absence par défaut des icônes de notification dans la barre d'état. Il est heureusement possible de les activer par la suite, du moins en théorie. En pratique, le smartphone semble victime d'un bug qui ne fait apparaître les notifications dans la barre d'état qu'à leur réception ou en sortie de veille, avant qu'elles ne disparaissent à nouveau.

Une fois que l'on met les mains dans le cambouis et que l'on cherche un petit peu dans les paramètres de MIUI, on peut découvrir la navigation ou les raccourcis gestuels, et tout un tas de fonctionnalités assez pratique. Rien ne peut être modifié sur l'interface de Xiaomi. Ou presque. En effet, on regrette toujours qu'il faille installer un launcher alternatif pour profiter d'un véritable tiroir d'applications et ne pas retrouver toutes les icônes éparpillées sur l'écran d'accueil.

Concernant les fonctionnalités de déverrouillage biométrique, le Xiaomi Redmi Note 8T propose les deux fonctions les plus communes, à savoir l’empreinte digitale et la reconnaissance faciale. Pour le lecteur d'empreintes, celui-ci est relativement rapide, même si on a été habitué à mieux en ce qui concerne les lecteurs d'empreintes au dos. On a à peu près la même vitesse de déverrouillage que sur un lecteur d'empreintes intégré dans l'écran, à savoir un peu moins d'une demi-seconde.

Pour la reconnaissance faciale, le Xiaomi Redmi Note 8T utilise simplement le capteur photo en façade. Le déverrouillage est alors un peu plus long, de l'ordre de la seconde. On appréciera néanmoins de pouvoir choisir entre un accès à l'écran de verrouillage ou à l'écran d'accueil.

Concernant la prise en charge des DRM, le Redmi Note 8T est équipé de Widevine au niveau L1, ce qui lui permet donc de lire les vidéos de Netflix, myCanal ou Molotov en Full HD.

Performances

Si le Redmi Note 7 était propulsé par le Snapdragon 660 et le Redmi Note 8 Pro par le Helio G90T, le Redmi Note 8T fait logiquement dans l'entre-deux. Le smartphone est ainsi équipé du Snapdragon 665 de Qualcomm adossé à 4 Go de RAM et 64 ou 128 Go de stockage selon les versions. À titre d'information, le modèle qu'on a pu tester était quant à lui équipé de 64 Go de stockage.

À l'usage, le Redmi Note 8T se veut plutôt efficace dans la plupart des tâches, à condition de ne pas trop lui en demander. Lorsque vous accumulez les applications ouvertes en arrière-plan, le smartphone en vient à ramer légèrement même dans la simple navigation. Pour les jeux, l'appareil de Xiaomi n'est pas compatible avec Fortnite comme le signale le jeu : « désolé, votre appareil n'est pas assez puissant pour lancer Fortnite. Nous y travaillons ».

De son côté, PUBG Mobile se lance par défaut en qualité « basse », c'est à dire avec des graphismes « fluides » et une fréquence d'image « moyenne ». Il n'est pas possible de passer en graphismes « HD », mais pour pousser un peu le smartphone, on l'a testé avec des graphismes « Équilibré » et une fréquence d'image moyenne tout en activant l'antialiasing et en désactivant l'ajustement graphique automatique. Avec ces paramètres, le Redmi Note 8T s'en sort sans peine, parvenant même à rester fluide dans les phases de véhicule à haute vitesse.

Enfin, Call of Duty Mobile se lance par défaut avec une qualité graphique et une fréquence d'images élevées. On a poussé la fréquence à max tout en activant l'anticrénelage et malgré cette hausse, le jeu est resté tout à fait fluide, suffisamment en tous cas pour finir MVP de la partie.

Pour comparer le Xiaomi Redmi Note 8T à d'autres smartphones, nous l'avons également soumis à plusieurs benchmarks également lancés sur les Redmi Note 8 Pro, Redmi Note 7 et Honor 9X.

Logiquement, le Redmi Note 8T fait mieux que le Redmi Note 7 du début d'année, mais cela se joue à un fil et dépend des tests passés. Dans l'ensemble, on notera tout de même que le smartphone parvient à des scores similaires à ceux du Honor 9X lancé tout récemment et commercialisé à 50 euros de plus.

Appareil photo

Comme le Redmi Note 8 Pro, le Redmi Note 8T est doté de quatre appareils photo au dos. Voici, de haut en bas, la configuration proposée :

On retrouve donc la même configuration que sur le modèle « Pro », mais avec une légère différence. Sur ce Redmi Note 8T, Xiaomi a remplacé le capteur 64 mégapixels par un capteur de 48 mégapixels.

Comme sur le modèle plus haut de gamme, ce capteur est néanmoins capable de prendre des photos plus lumineuses, avec un bruit réduit, à l'aide du pixel binning. En fait, les photosites de 0,8 micron de côté vont être fusionnés par groupe de quatre pour enregistrer davantage de lumière et simuler des photosites de 1,6 micron de côté. Il en résultera donc des photos non pas de 48, mais de 12 mégapixels. Un mode dédié, sans pixel binning, est cependant proposé si vous souhaitez profiter de clichés plus détaillés.

Outre ces quatre appareils, Xiaomi propose également un zoom hybride 2x. Il utilise en fait le capteur principal de 48 mégapixels, mais vient découper la photo en son centre. On se retrouve donc avec une photo de 12 mégapixels, de même taille qu'une photo sans zoom hybride, mais avec pixel binning. Ci-dessous, vous pouvez ainsi découvrir la différence entre l'ultra grand-angle x0,6, le grand-angle et la longue focale x2 :

On notera, logiquement, que le cliché pris par l'appareil ultra grand-angle a une teinte différente de celle des deux autres optiques et pour cause, il s'agit d'un capteur différent là où, comme on l'a vu, le grand-angle et le zoom x2 utilisent en fait la même optique et le même capteur. Outre cette différence de traitement d'image, l'ultra grand-angle a tendance à modifier fortement la forme de l'image sur les côtés. Dommage.

Avant toute chose, penchons-nous sur l'appareil photo dédié à macro sur le Redmi Note 8T. Comme on a déjà pu le voir sur le Note 8 Pro ou chez les Honor 20 et 20 Pro concurrents, celui-ci s'avère assez limité en usage. Il faut dire qu'avec une très faible ouverture de f/2,4, il peine à gérer les lumières aussi faibles qu'un intérieur de bureau. C'est mieux en extérieur, mais cette fois, c'est la définition de 2 mégapixels qui pêche. C'est encore une fois à se demander à quoi bon proposer un tel objectif quand il serait tout aussi efficace de prendre une photo avec le capteur de 48 mégapixels et de zoomer dedans pour profiter des détails. On appréciera néanmoins la possibilité de faire la mise au point manuellement contrairement aux modèles de Honor.

En plein jour, le Redmi Note 8T s'en sort convenablement, mais sans briller particulièrement. Le smartphone propose des clichés bien éclairés avec un bon respect des couleurs, même si celles-ci peuvent s'avérer parfois ternes. On notera néanmoins, sur la dernière photo, un léger souci avec le HDR -- configuré en automatique -- qui vient un peu trop éclairer le bâtiment au fond de la rue quitte à quasiment le fondre dans le ciel. À l’œil nu, l'immeuble était bien plus sombre.

En intérieur, on commence à ressentir les lacunes du Redmi Note 8T. S'il parvient à proposer une luminosité correcte, sans ajouter de voile blanc comme c'est parfois le cas pour augmenter artificiellement l'exposition, les clichés sont loin d'être parfaits. Malgré la fonctionnalité de pixel binning, on sent que le smartphone a dû augmenter la sensibilité ISO afin de proposer une bonne luminosité. En contrepartie, les clichés ne sont pas exempts de bruit numérique. Il en va de même pour le flou qui se fait sentir dès que vous n'avez pas l'appareil complètement fixe.

Les photos ci-dessus ont été prises avec le mode nuit activé. Dans l'ensemble cependant, on distingue assez peu de différence entre le mode automatique et le mode nuit. Celui-ci permet de contraster davantage l'image pour faire ressortir les zones sombres et les zones claires. S'il permet effectivement de voir dans l'obscurité, les détails sont cependant aux abonnés absents, comme avec les feuilles des arbres. On notera également beaucoup de flou numérique. Néanmoins, compte tenu de la gamme de prix, on appréciera la capacité du Redmi Note 8T de permettre une prise de vue assez fidèle à ce qu'on peut voir à l’œil nu.

Pour les portraits, le Xiaomi Redmi Note 8T s'en sort convenablement là aussi. Il parvient à conserver une bonne exposition la plupart du temps même si le mode HDR peut être mis à mal à contrejour. On notera que, comme souvent, le smartphone ne parvient pas à cumuler le mode HDR et le mode portrait qu'il faudra donc choisir l'un ou l'autre.

Pour les selfies, l'encoche en forme de goutte d'eau en haut de l'écran abrite un capteur de 13 mégapixels avec un objectif ouvrant à f/2,0. Celui-ci s'avère assez efficace pour gérer les fortes plages dynamiques. En mode portrait, il parvient à relativement bien détourer le visage, même si de trop nombreuses mèches de cheveux sont également floutées au passage.

Concernant la vidéo, on notera que le Redmi Note 8T est capable de tourner en 4K, mais seulement à 30 FPS avec l'appareil photo principal au dos. Il peut monter en Full HD jusqu'à 60 FPS. Avec l'appareil ultra grand-angle, la vidéo est cependant limitée à du Full HD à 30 FPS.

Pour l'appareil photo frontal, la qualité maximale est là aussi de 1080p à 30 FPS, sans possibilité de passer à une définition 4K ou à une fréquence de 60 FPS.

Autonomie

Le Xiaomi Redmi Note 8T est équipé d'une batterie confortable de 4000 mAh. À l'usage, j'ai pu utiliser le smartphone pendant plus de 28 heures avant de tomber à 10% de batterie. Pendant ce laps de temps, l'écran est resté allumé pendant plus de quatre heures. J'ai également joué pendant une petite demi-heure à PUBG Mobile et pendant 20 minutes à Call of Duty Mobile. Surtout, c'est l'appareil photo qui a consommé le plus, avec plus d'une cinquantaine de photos capturées.

Sur notre test d'autonomie personnalisé ViSer, qui simule un usage mixte identique pour tous les smartphones que nous testons, le Redmi Note 8T a pu tenir pendant 12h18 avant de tomber à 10% de batterie. Un résultat qui le place parmi le haut du panier des smartphones en termes d'autonomie. Il fait ainsi mieux que les 11h57 du Honor 9X, mais moins bien que le Redmi Note 8 Pro avec ses 14h22. Il faut dire que son grand frère est quant à lui doté d'un accumulateur de 4500 mAh.

Pour la recharge, le smartphone est fourni avec un chargeur 18W (9V, 2A). Grâce au câble USB-C fourni, celui-ci permet de faire passer le Redmi Note 8T de 10 à 46% en 30 minutes. Il monte à 81% en une heure et il faudra un total de 1h43 pour une charge complète de 10 à 100%.

Le smartphone n'est cependant pas compatible avec la charge sans fil.

Réseau et communication

Le Xiaomi Redmi Note 8T est compatible avec toutes les bandes de fréquences 4G disponibles en France, y compris la bande B28, particulièrement utile pour les abonnés à Free Mobile. On appréciera par ailleurs la possibilité d'utiliser deux cartes nano-SIM.

Contrairement au Redmi Note 8 vendu en Chine, le Redmi Note 8T profite également d'une puce NFC qui pourra être mise à contribution pour le paiement en ligne, l'appairage Bluetooth ou la validation de titres de transport dématérialisés. Le smartphone est également doté d'une connectivité Bluetooth 4.2, d'une radio FM, d'un port infrarouge et du Wi-Fi 5 (802.11a/b/g/n/ac). Pour la géolocalisation, le Redmi Note 8T est compatible avec les satellites GPS, Glonass et Beidou, mais pas Galileo.

Concernant les appels vocaux, la réduction de bruit du Redmi Note 8T fait ici très bien son office. Malgré la circulation en plein boulevard parisien, notre correspondant a entendu clairement ma voix et n'a pas décelé le bruit des véhicules motorisés. Néanmoins, le traitement de la voix peut être un peu trop fort par moment, la rendant particulièrement étouffée pour votre interlocuteur.

Prix et disponibilité

Le Xiaomi Redmi Note 8T est d'ores et déjà disponible au prix de 199,90 euros pour la version 4/64 Go. Pour le modèle avec 4/128 Go, il faudra dépenser 30 euros de plus, à 229,90 euros. Le smartphone est proposé en trois coloris : blanc, bleu ou gris.

Face au Xiaomi Redmi Note 8T, à un prix relativement similaire, on retrouve le Redmi Note 8 Pro, vendu à 50 euros de plus, mais aussi le Honor 9X ou le Xiaomi Mi A3.