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Cette batterie ininflammable pourrait révolutionner nos vélos électriques (et pas que)

Outre-Atlantique, et plus précisément à New York, plusieurs incendies tragiques provoqués par des batteries de vélos électriques ont fait la Une des journaux en 2023. En cause : des accumulateurs non homologués, et donc non recommandables à l’achat, qui ont poussé certains propriétaires à interdire aux locataires le stockage de leur VAE à domicile.

Les incendies de batteries sont réels, mais pas pour autant omniprésents, loin de là. Pour autant, une équipe de chercheurs américains et chinois ont travaillé sur une solution pour définitivement régler ce problème, que l’on pourrait aussi croiser sur n’importe quel autre véhicule électrique, comme les trottinettes, les scooters ou les voitures.

Une excellente stabilité chimique et thermique

Une parution dans Nature -- et relayée par Bright.nl -- nous en apprend davantage sur leur découverte. Les chercheurs sont parvenus à développer une batterie ininflammable. Comment ? En « maîtrisant l’inflammabilité d’un solvant glyme couramment utilisé », grâce à un liquide fluoré utilisé pour refroidir l’électronique, ainsi qu’un solvant apolaire.

Cette technique permet de concevoir une batterie dotée d’un électrolyte - le conducteur entre la cathode et l’anode - à caractère ignifuge. L’électrolyte n’est ainsi plus un combustible, et stoppe toute propagation de feu. Mieux, ce type de batterie présenterait bien d’autres avantages conséquents, dont une excellente stabilité chimique et thermique.

Des avantages sur le long terme

En conséquence, ces batteries pourraient fonctionner « dans une large plage de températures de fonctionnement de -75 à 80 °C », sans aucun risque. Par ailleurs, elles atteindraient un seuil de 200 cycles de charge sans presque aucune perte (96,7 %), quand une batterie Samsung peut perdre jusqu’à 10 % de sa capacité après 300 cycles, voire 30 % suite à 700 cycles, pour reprendre un exemple de Doctibike.

Aussi, et toujours selon l’étude, « l'électrolyte alternatif a des propriétés physiques similaires à celles des électrolytes actuellement utilisés ». En outre, l’intégrer sur des lignes de production de batteries actuelles pourrait être totalement envisageable. En termes de coûts et de temps, cette nouveauté apporterait une valeur ajoutée non négligeable.