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Elon Musk suspend son rachat de Twitter

C'était le feuilleton d'avril : après avoir massivement investi dans Twitter, Elon Musk, l'extravagant milliardaire, a finalement décidé d'acheter l'entreprise au complet et de la sortir de bourse. Coût total de l'opération : 44 milliards de dollars. Mais voilà que la manœuvre est désormais en pause...

Stop the count !

Elon Musk l'a annoncé lui-même sur Twitter : « l'accord avec Twitter est temporairement suspendu dans l'attente de détails permettant d'établir que les spams/faux comptes représentent effectivement moins de 5 % des utilisateurs ».

https://twitter.com/elonmusk/status/1525049369552048129

Il faut dire que le riche magnat ne reprend pas le réseau social par gaieté de cœur : il compte bien en tirer un bénéfice rapide, et il a réalisé ses calculs sur la base des derniers résultats trimestriels de Twitter. Dans ces derniers, on peut lire que les faux comptes représentent moins de 5 % des utilisateurs et utilisatrices monétisables de la plateforme et que 229 millions d'utilisateurs et utilisatrices ont vu des publicités sur la période.

Dans le cas où le pourcentage de faux comptes serait plus élevé, le coût de la publicité pourrait chuter, et les revenus de l'homme le plus riche du monde également. Il attend donc qu'un détail du compte lui soit fourni afin de s'en assurer.

Cette annonce a bien évidemment fait chuter le cours de l'action Twitter à Wall Street.

Les mains moites

Le nombre de faux comptes est tout du moins l'explication officielle. On ne peut s'empêcher de se demander s'il n'y aurait pas d'autres raisons derrière ce rétropédalage d'Elon Musk. Après tout, il souhaitait ériger son nouveau Twitter en pinacle de la liberté d'expression absolue, réintégrer Donald Trump et laisser chacun s'exprimer comme il le souhaite, quand bien même les messages véhiculés seraient haineux... avant de se rendre compte que certaines lois encadrent la liberté d'expression dans certains pays, l'obligeant à confirmer publiquement qu'il se plierait aux différentes législations. De quoi entacher un peu son projet.

Dans le même temps, de nombreux cadres de Twitter prennent la poudre d'escampette et fuient vers d'autres horizons et la gronde monte en interne. Autant dire que le rachat ne sera pas une promenade de santé s'il arrive à son terme.