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Test du Fujifilm X-S20 : un appareil photo compact, mais aux performances de haute volée

Test Fuji X-S20

Moins de trois ans après la sortie de son appareil hybride X-S10, Fuji en propose une déclinaison améliorée et boostée à l’IA. Grâce au X-Processor V deux fois plus rapide, le Fujifilm X-S20 entend chasser sur les terres de Canon, Nikon et Sony pour s’imposer comme une solution incontournable sur le segment des boîtiers sans miroir à capteur APS-C. Cet appareil est destiné autant aux photographes amateurs qu’aux vloggers et possède pour cela de sérieux atouts. On fait le point sur les qualités, mais aussi les défauts du X-S20.

Fiche technique

Ce test a été réalisé avec un appareil prêté par le fabricant.

Design

Le Fujifilm X-S20 ressemble comme deux gouttes d’eau au X-S10. C’est un boîtier anguleux, à l’image des appareils photo argentiques du siècle dernier. Sa qualité de fabrication ne fait aucun doute et se traduit sur la balance par un poids dépassant les 490 g, soit environ 100 g de plus que ses concurrents directs, Nikon Z fc ou Canon M50 Mark II par exemple. Le Fuji X-S20 n’est pas tropicalisé et il faut donc éviter de trop l’exposer aux intempéries.

Le grip est court, mais l’omniprésence de similicuir grainé sur le corps du boîtier permet de le tenir solidement d’une main et de jouer de l’index sur les déclencheurs photo et vidéo. Il faut en revanche s’y prendre à deux mains pour manœuvrer les autres commandes au sommet de l’appareil (vitesse, ouverture, ISO, qualité, exposition), tout particulièrement les molettes qui sont difficiles à entraîner. La face supérieure accueille également un flash escamotable et une griffe flash.

Sur le côté gauche se trouve une entrée pour microphone externe (mini-jack 3,5 mm), un port USB-C pour la charge, la copie des fichiers ou le mode webcam, ainsi qu’une sortie micro-HDMI pour l’enregistrement vidéo en mode RAW 12 bits (ProRes/BlackMagic). Côté grip, une simple sortie casque mini-jack 3,5 mm pour connecter un casque audio. Le lecteur de carte mémoire et la batterie se trouvent sous l’appareil, côté grip.

Visée

Le Fuji S-X20S est équipé d’un double système de visée, avec viseur OLED de 0,39 pouce et écran LCD de 3 pouces tactile. L'image du viseur est de qualité moyenne et décevra tout utilisateur habitué à la visée optique d'un appareil à miroir. Certes, la définition de l'image est de 2,36 MP, mais à moins de 2 cm de l'oeil, c'est très insuffisant pour produire une image détaillée, d'autant que la colorimétrie est douteuse. Lorsque l'appareil est en veille, le temps d'allumage de la visée est de 2 secondes environ, ce qui peut gêner dans certains cas.

Pour cadrer, mieux vaut s'en remettre à l'écran LCD, dont la résolution est en hausse par rapport au Fuji X-S10, avec 1,84 MP contre 1,04 MP. Cet écran monté sur rotule pivote horizontalement à 180° et verticalement à 270°. On peut ainsi se filmer face appareil, faire un selfie ou cadrer en plongée et contre-plongée très facilement. Il sert également à afficher les menus et réglages de l’appareil, dans lesquels l’utilisateur peut naviguer au moyen d'un petit joystick cliquable.

Bien que la luminosité de l’écran soit élevée et ajustable, certaines conditions lumineuses rendent son utilisation difficile et il faut s’en remettre alors, bon gré mal gré, à la visée électronique.

Contrôle et navigation

L’accès aux différents modes de prise de vues et fonctions du Fuji X-S20 s’effectue par le biais de bagues et boutons logés au sommet de l’appareil. La bague principale donne accès pour les photos aux classiques modes PASM, à quatre modes utilisateur personnalisables, un mode Filter (couleurs pop, sombres, clair, dynamique, jouets, monochrome couleur…) et évidemment au mode auto, dopé à l’IA. Tout à côté se trouve la bague d’ajustement de l’exposition, et à l’opposé, côté gauche, celle de sélection des filtres de couleurs Fujifilm portant le nom des pellicules argentiques du fabricant.

Deux boutons de réglage sont installés sur la face supérieure, celui de réglage de la sensibilité ISO du capteur et le bouton Q, qui donne accès aux principaux réglages du mode de prise de vue actif (type de détection d’objet, mode autofocus, format d’enregistrement, réduction de bruit, etc.). L’action de l’un ou l’autre active automatiquement son menu à l’écran, dans lequel on navigue au moyen du joystick au dos du X-S20. Dommage que son clic soit inopérant dans le menu Q -- alors qu’il l’est dans le menu ISO -- ce qui oblige à mobiliser un second doigt pour valider tout changement. Le menu principal qui rassemble l’intégralité des paramètres est accessible via un bouton au bas de la face arrière.

Le Fuji X-S20 nécessite un temps d’adaptation en raison de la petite taille de ses boutons, ainsi que de l’ergonomie de ses menus, dont les options changent selon le mode enclenché. Si vous êtes habitué, comme moi, à l’ergonomie d’un reflex plein format, ce ne sera sans doute pas une mince affaire. Notez cependant que, lors de la prise en main du X-S20, Geoffroy, habitué à l'ergonomie des boîtiers Sony, s'y est cependant senti plus à l'aise.

Communication Wi-Fi et Bluetooth

Fuji propose une app pour Android et iOS, appelée Fuji X App qui sert à la fois au transfert d’images (JPEG uniquement) par Wi-Fi vers un smartphone ou une tablette, mais aussi au contrôle à distance de l’appareil. La reconnexion Bluetooth ne prend qu’une poignée de secondes et la vitesse de transfert par Wi-Fi est confortable (2 s par image environ).

Autre fonction pratique, l’enregistrement des coordonnées GPS pour chaque photo prise, lorsque l’app est lancée et le smartphone dans la poche.

Performances

Parlons capteur. S’il s’agit bien du même que sur le X-S10, le Fujifilm X-S20 possède une meilleure stabilisation -- 7 stops contre 6 précédemment -- ce qui améliore sa capacité à compenser les mouvements de l’utilisateur au moment du déclenchement.

Concrètement, j’ai pu réaliser un cliché net d’un sujet statique avec une focale de 55 mm (équiv. 80 mm en plein format) avec une obturation au 1/3 de seconde (à deux mains coudes posés) et au 1/5 de seconde à main levée. Un bon point pour les sorties nocturnes ou la netteté des photos de paysages à main levée.

Autofocus avec détection d'objets

L’autofocus fonctionne sur zones de 117 à 425 points au choix de l’utilisateur et, grâce à son nouveau processeur, le Fuji X-S20 peut détecter automatiquement différents types de sujets et les suivre automatiquement. Mais attention, cela n’est possible qu’en mode Auto, car, dans les autres (P/A/S/M), il faut sélectionner au préalable le type de sujet à suivre (chat, oiseau, voiture, vélo, avion ou train). La détection des visages fonctionne souvent bien, par détection automatique des yeux (possibilité de prioriser l’un ou l’autre). Dans tous les cas, l’utilisateur peut reprendre la main et utiliser l’écran tactile pour forcer la mise au point à l’endroit de son choix. Sur le papier, tout cela est séduisant, mais, en pratique, la rapidité de mise au point dépend de l’objectif utilisé, ainsi que la cadence de déclenchement. Tout au long de mon test, j'ai pesté et pesté encore en utilisant la visée OLED, contre une mise au point à un endroit inadéquat dans l'image, qui m'obligeait à décadrer pour forcer l'autofocus à saisir la bonne zone.

Sur les trois photos ci-dessus prises en rafale (mode P) à 55 mm, la seconde est floue, car l’autofocus s’est perdu en cours de route, avant de faire à nouveau le point sur la troisième. C’est étonnant, car le vélo n’arrivait pas vite et qui plus est de face.

En mode rafale, le Fujifilm X-S20 peut prendre jusqu’à 8 images par seconde avec son obturateur mécanique, jusqu’à 20 images en pleine résolution avec obturation électronique et même 30 images avec un rognage forcé de 1,25 x. Les cadences disponibles sont de 3, 4, 5, 8, 10, 20 et 30 images/sec. La mémoire tampon a été considérablement augmentée en comparaison du X-S10, avec plus de 1000 images JPEG/HEIF ou 340 RAW à 10 i/s et 256 JPEG/HEIF ou 79 RAW à 20 i/s. C’est extrêmement confortable pour la photographie sportive ou animalière.

Autonomie doublée

Grâce à une plus grosse batterie, Fujifilm annonce une autonomie de 800 photos dans le cadre d’un usage classique, c’est-à-dire avec utilisation raisonnable de l’écran, de l’autofocus et de multiples allumages et extinctions. La durée d'enregistrement vidéo (4K@25p) frôle désormais les deux heures. C’est deux fois plus que le Fuji X-S10 et dans l'absolu très confortable.

Qualité d'image

Ma toute première photo prise avec le Fuji X-S20 et le zoom Fuji EX 18-55 (f/2,8-4,0) est un bol de noix sur une nappe à motif en Auto. Tout d’abord, le choix de l’ouverture est bon, car il maîtrise la profondeur de champ et permet au bol et à son contenu de s’extirper des motifs contrastés de la nappe. Le point est également réalisé au bon endroit et le niveau de détails est très bon, puisqu’on distingue sans mal les grains de sel de tailles différentes.

L’exposition est judicieuse, la nappe étant légèrement assombrie, tandis que les cacahuètes baignées de lumière ne sont pas surexposées. Ce ne sont pas des conditions d’éclairage extrêmes, mais le petit piège du rayon de soleil est contourné. Enfin, l’appareil n’a pas jugé bon d’opter pour un profil de film Fuji autre que standard et tant mieux, car l’image est joliment balancée ainsi. Petite remarque sur la détection de scène : le X-S20 a jugé qu’il s’agissait d’un portrait.

Des portraits (souvent) réussis

En mode portrait justement, les résultats sont aléatoires, quoique globalement bons. Sur les deux photos ci-dessous, prises à 1 mètre de distance et sans que les conditions météo ne varient, on observe des différences inattendues. Dans les deux cas, le portrait a été détecté par le X-S20. Le premier cliché est clairement sous-exposé avec un contre-jour manifeste, difficilement explicable tant l’arrière blanc n’était pas excessivement lumineux (ciel orageux ce jour-là). Les yeux et leur pourtour sont bien trop sombres et la photo nécessiterait un débouchage des tons sombres avec un logiciel. Le ton de la peau est toutefois juste (rosé après un effort à vélo) et le détail des cheveux ou des gouttes de sueur est appréciable.

Le second cliché est en revanche convenablement exposé et le rendu est plus flatteur que la réalité de l’instant. Cette image-là est réussie, notamment parce que la profondeur de champ est bien gérée avec une ouverture à f/4, soit le maximum en position 55 mm de l’objectif.

Une maîtrise du bruit convaincante

Le Fujifilm X-S20 offre trois plages de sensibilité automatiques, de 160 à 800, 3200 ou 12 800 ISO, ainsi que des valeurs manuelles de 80 à 51 200 ISO. En basse lumière, un léger bruit est perceptible dès 3200 ISO, à condition de zoomer fortement sur l’image.

En pratique, il ne devient franchement gênant qu’à partir de 25 600 ISO ; il est alors très compliqué de le supprimer a posteriori par voie logicielle, sans réduire drastiquement la définition de l’image.

 

Une belle définition sur sujet fixe

Globalement, le Fuji X-S20 analyse bien les scènes et opte pour une ouverture adaptée. Sur la photo de chat ci-dessous, prise également à 55 mm, l’appareil n’a pas opté pour la pleine ouverture, qui aurait trop réduit la profondeur de champ et limité le piqué de l’objectif. La composition automatique est plutôt réussie, le point réalisé sur la tête de l’animal (et non sur ses pattes), afin de flouter le reste du corps — le bokeh est d’ailleurs très doux sur cet objectif.

L’exposition est bonne, le noir très profond autour des yeux (mais pas bouché) et l’écrêtage des hautes lumières négligeable (entre les canisses).

Attention à l'exposition des paysages

Les sous-bois sont souvent piégeux et le Fuji X-S20 peut s’y laisser prendre. La première image ci-dessous est prise en Auto et il y a clairement un problème d’exposition sur la pelouse et le ciel. Comme j’avais choisi d’enregistrer en JPEG + RAW, j’ai pu vérifier jusqu’à quel point les hautes lumières peuvent être rattrapées avec Lightroom.

Sur le second cliché issu du fichier RAW, on retrouve énormément d’informations et une colorimétrie plus riche aussi après réduction logicielle des hautes lumières.

Les simulations de films argentiques Fujifilm

Une douzaine de teintes de films argentiques Fujifilm (Velvia, Classic Chrome, Astia…) peuvent être simulées lors des prises de vue, ou a posteriori à partir des fichiers RAW. L’IA du X-S20 peut déterminer le film le plus approprié à la scène ou ce choix peut être laissé à l’utilisateur. Ce n’est pas un avantage déterminant vis-à-vis de la concurrence, dès lors qu’il existe de nombreux logiciels de retouche offrant des filtres rétro ou artistiques.

Toutefois, les photographes nostalgiques des péloches Fuji y trouveront sans doute leur compte, surtout s'ils souhaitent donner un look spécifique dès la prise de vue, sans avoir à passer par le développement logiciel. Notez qu’il est possible de faire du bracketing de films pour obtenir, à partir d'un déclenchement, trois clichés avec chacun un film Fuji différent.

D’ailleurs, en Auto, le X-S20 applique souvent un traitement bien spécial à la végétation, avec le fameux vert Fuji sombre et saturé. Là encore, mieux vaut enregistrer en JPEG et en RAW, afin de générer un nouveau JPEG plus neutre depuis le X-S20.

Bonnes performances de l’objectif du kit

Un mot sur le zoom Fujinon XF 18-55 mm f2.8-4 R LM OIS, qui a servi à évaluer les qualités du Fuji X-S20 tout au long de ce test. Il s’agit du premier zoom "sérieux" de la série X, qui compte des dizaines d’objectifs à focale fixe et zoom optimisés pour les capteurs APS-C. C’est un objectif ultra-polyvalent, équilibré dans ses performances et qui n’engendre que peu d’aberrations chromatiques ou de vignettage (de toute façon rectifiables sous Lightroom et consorts). Il propose un piqué tout à fait correct et surtout homogène à pleine ouverture grâce à ses lentilles asphériques.

J’ai eu beau zoomer encore et encore sur l’écran de mon iPad, comparer les clichés d’un diaph à un autre, les bords ne s’adoucissent pas de façon flagrante et je cherche encore des traces de vignettage. Sa vitesse de mise au point est satisfaisante — sauf peut-être en mode rafale — et l’autofocus vraiment discret. Pas de couinement ni d’à-coups à déplorer donc. Pour autant, en captation vidéo, sa motorisation est audible avec le microphone du Fuji X-S20 (un micro externe s’impose nécessairement).

La qualité de fabrication inspire confiance, avec des bagues en aluminium séparées d’un fin liseré chromé. Il est certainement judicieux de le préférer au XC 15-45 mm f3.5-5.6, également proposé en kit avec le X-S20, mais bien moins lumineux et réalisé en plastique.

Vidéo

Avec le Fujifilm X-S20, Fuji revoit ses prétentions vidéo à la hausse. L’apport du nouveau processeur booste les performances. La captation peut s’effectuer désormais en résolution 6,2K 30p, avec un recadrage, un mode qui n’existait pas sur le X-S10 et qui permet éventuellement de recadrer au montage un format 4K 16:9 ou 1080 p vertical, idéal pour les Instagram ou TikTok. Le format 4K 16:9 voit sa cadence max passer de 30 p à 60p. En outre, la marge dynamique a été améliorée, avec un codage jusqu’à 10 bits désormais et un sous-échantillonnage 4:2:0 ou 4:2:2.

Le débit vidéo maximal passe en outre de 200 à 360 Mbps, les débits les plus faibles s’établissant à 50 et 100 Mbps. L’enregistrement vidéo peut s’effectuer sur carte SD ou bien via la sortie HDMI. Deux conteneurs sont proposés (MOV, MP4) dans lesquels le X-S20 peut enregistrer en h.264 ou h.265. Deux structures de flux sont proposées, Long-GOP et ALL-I pour un montage plus précis, avec sous-échantillonnage colorimétrique 4:2:0 ou 4:2:2. Pour exploiter pleinement cette marge dynamique en postproduction, le Fuji X-S20 peut intégrer à ses vidéos des courbes gamma F-Log, F-Log2 ou HLG.

Ça chauffe un peu en 6,2 K

La captation en 4K/60p ou 6,2 K/30 p sollicite fortement le processeur et le Fuji X-S20 surchauffe et interrompt l’enregistrement après 20 minutes environ. Un réglage permet de repousser cette limite à 30 minutes, au prix d’une surchauffe plus importante néanmoins.

https://www.youtube.com/watch?v=-v4U1phY2RI

Si vous souhaitez filmer en UHD et à haute cadence plus longtemps, il faudra opter pour le ventilateur Fujifilm FAN-001, qui se monte au dos de l’appareil et limite la montée en température. La durée d’enregistrement grimpe alors à 1h20. Quant au rolling shutter, je n'ai pas observé de déformation des objets lors des mouvements latéraux rapides, comme le montre la vidéo ci-dessous.

https://www.youtube.com/watch?v=ID4iX07pkq0

Un nouveau mode Vlog

Outre le mode vidéo classique, le X-S20 propose un mode Vlog qui donne accès à des fonctions supplémentaires, comme le mode « produit prioritaire » que l’on peut combiner au floutage de l’arrière-plan.

https://www.youtube.com/watch?v=wqAidRP0us0

Côté stabilisation, on retrouve bien entendu le mode capteur IBIS (In-Body Image Stabilization), auquel peut s'ajouter une stabilisation électronique complémentaire, moyennant un léger recadrage (1,1x). Bon point, ces réglages sont très rapidement accessibles, grâce à un raccourci sur la droite de l’écran ; le contrôle tactile intégral est même la règle. Notez que l’entrée micro peut être configurée en mode ligne pour les micros avec préampli intégré et que l’enregistrement sur 4 canaux (micro intégré + externe) est possible.

Prix et disponibilité

Le Fujifilm X-S20 est disponible au prix de 1399 euros boîtier nu, à 1499 euros avec l'objectif Fujinon XC15-45mmF3.5-5.6 OIS PZobjectif et à 1799 € avec l’objectif Fujinon XF18-55mm f2.8-4 R LM OIS utilisé pour ce test.