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Test du Lenovo Yoga Slim 7 Pro : l'ultraportable qui passe à l'OLED, et ça change tout (ou presque)

Un ultraportable vraiment ultraportable et avant tout dédié à la productivité. Voilà ce que propose Lenovo avec son Yoga Slim 7 Pro qui vient se positionner comme un véritable concurrent face aux MacBook d'Apple, aux MagicBook et MateBoook de Honor et Huawei et autres. Nous l'avons testé pour voir ce qu'il a dans le ventre.

Décliné en version 14 et 16 pouces, le Yoga Slim 7 Pro renouvelle sa confiance à AMD cette année en faisant évoluer sa configuration via un processeur Ryzen 7 5800H pour notre exemplaire de test. L'offre en matière de processeur est néanmoins poussée jusqu'au Ryzen 9 5900H, tandis que cette version 14" peut également être épaulée par une carte graphique Nvidia GeForce MX450. L'évolution la plus intéressante est toutefois à regarder du côté de l'affichage puisque parmi les trois options d'écrans proposées par Lenovo nous avons le droit à une dalle OLED 2,8K (2 880 x 1 800 pixels) avec une fréquence de 90 Hz.

Fiche technique

Le PC a été prêté par Lenovo pour ce test.

Un design pleinement fonctionnel

D'apparence sobre et minimaliste, le Lenovo Slim 7 Pro est doté d'un châssis aluminium très bien construit qui ne laisse pas forcément penser que nous sommes face à une machine de milieu de gamme.

Ses dimensions (15 x 221 x 312 mm) sont idéales pour un ultraportable. Son poids de 1,31 kg est dans la bonne moyenne, certains PC concurrents parviennent à être en dessous du kilogramme, mais souvent au prix de certaines concessions.

Le laptop s'ouvre parfaitement avec une seule main et reste bien stable à l'usage. Les patins sont volumineux et jouent parfaitement leur rôle, en offrant de la stabilité tout en surélevant légèrement la machine pour une évacuation efficace de la chaleur. Les charnières de l'écran ne présentent quant à elles aucun jeu et maintiennent fermement le tout.

À l'ouverture, puis au démarrage, on remarque instantanément la dalle brillante et le format de l'écran, mis en valeur par des bordures fines et un cadre inférieur qui fait quasiment corps avec le châssis. Un bon point pour la compacité et l'expérience de visionnage.

Clavier et touchpad

Le clavier du Slim 7 Pro n'est sans doute pas le meilleur que nous ayons rencontré jusqu'ici, mais il est diablement efficace pour un usage quotidien. La sensation est bonne à la frappe grâce à une course de touche très courte et une activation réactive et bien marquée. On retrouve quelques touches scindées, comme la touche Entrée, mais on s'en accommode vite sur un format tel que celui-ci.

Le rétroéclairage est quant à lui idéal en mode auto, il s’adapte alors à la luminosité ambiante. Il est bien sûr possible de le désactiver ou de l’ajuster manuellement (sur deux niveaux) via un simple raccourci clavier. Dommage qu’aucun détecteur de présence ne soit au menu, cela aurait permis d’activer et désactiver le rétroéclairage en approchant ou éloignant les mains, une piste à creuser peut-être ?

Le touchpad est plus généreux que sur le précédent Yoga Slim avec une surface de 120 mm sur 75 mm. C'est évidemment appréciable au quotidien, surtout pour un ordinateur dans ce format que l'on n’utilisera pas toujours avec une souris. La précision du touchpad est au rendez-vous, nous ne trouvons rien à redire sur le suivi et la détection des clics.

La connectique

C'est peut-être au niveau de la connectique que le Slim 7 Pro nous laisse le plus de regrets à ce stade du test. L'impasse est faite sur le lecteur de cartes SD et le port HDMI, autant de choses que proposait pourtant le Yoga Slim 7.

Le bouton d'alimentation est toujours présent sur la tranche droite, accompagné d'une LED d'état. On y retrouve un port USB-A 3.2 Gen1 et une prise combo jack. Sur la gauche, on profite de deux ports USB-C 3.2 Gen2 compatibles DisplayPort et PowerDelivery. Processeur AMD oblige, le Thunderbolt n'est pas à l'honneur ici.

Webcam et audio

La webcam qui équipe ce PC portable est on ne peut plus classique avec sa résolution maximale de 1280 x 720 pixels et un rendu très éloigné de la réalité. Elle est toutefois compatible avec la reconnaissance faciale Windows Hello, une bonne chose puisque le Slim 7 Pro ne dispose pas de lecteur d'empreinte digitale.

Concernant l'audio, il ne faut pas en attendre beaucoup de Slim 7 Pro, les haut-parleurs n'offrent quasiment aucune basse, le volume est relativement faible et le rendu médiocre. L'utilisation d'un casque est indispensable pour un usage multimédia.

Une dalle OLED remarquable

L'écran est l'évolution marquante de ce Yoga Slim 7 Pro. D'abord, car Lenovo propose désormais une dalle OLED qui offre une meilleure fluidité avec son taux de rafraîchissement de 90 Hz, mais aussi grâce à la définition de 2 880 x 1 800 pixels et au format 16:10 qui en découle. Le confort au quotidien est largement amélioré, le gain d'espace en hauteur est appréciable pour bon nombre d'activité, tandis que la résolution, avec une densité de pixels de 243 ppp, est idéale pour profiter d'un affichage parfaitement net.

En contrepartie de ce bel affichage et des qualités évidentes de l'OLED, il faut bien avouer que la réflectance de la dalle est très élevée, ce qui rend l'usage parfois délicat, notamment en extérieur. Malgré tout, la luminosité maximale de la dalle est assez bonne, avec une mesure à 398,1 cd/m² en SDR. Le contraste est logiquement quasi « infini » avec l’OLED, notre sonde n’étant pas capable de mesurer un tel niveau de noir.

L’étalonnage d’usine de l’écran manque de justesse, mais on est loin du calibrage parfois à côté de la plaque de certains écrans d’ordinateurs portables, preuve que Lenovo a apporté un minimum de soin à son Slim 7 Pro. Par défaut la température de couleurs est en effet un peu trop chaude, avec une moyenne de 6 181 K. Le delta E en SDR est cependant en dessous de la valeur cible avec moyenne de 2,81 et quelques dérives, notamment sur le rouge avec une valeur maximale de 5,73.

Belle surprise du côté de la couverture des différents espaces colorimètres. Le sRGB est logiquement couvert à plus de 100 %, tandis que l’AdobeRGB affiche 95,3 %. Le Rec. 2020 pointe quant à lui à 79,79 %, une couverture qui monte à 99,98 % pour le DCI-P3, des valeurs remarquables pour une telle machine. La colorimétrie en HDR est très bonne avec un delta E moyen de 1,26. Le pic lumineux s’établit ici à 614 cd/m², mais les courbes EOTF et de luminance sont assez loin des courbes de références.

Logiciel

Lenovo a reconduit son partenariat avec McAfee sur cette machine, pour le résultat que l'on connaît, une efficacité pas meilleure que la solution intégrée à Windows 10 et des publicités intempestives pour nous faire acheter la version complète de l'antivirus.

À côté de cela, Amazon Alexa est également installé sur cette machine pour proposer ses services d'assistance vocale. Lors du premier lancement, le logiciel maison Lenovo Vantage propose tout un tas d'applications en option, on y retrouve notamment Dropbox, WinZip, YouTube, et ainsi de suite.

Performances

Le Slim 7 Pro mobilise l’une des meilleures puces du moment avec le Ryzen 7 5800H, un processeur que l’on retrouve dans bon nombre de machines qui mettent les performances au premier plan, notamment des ordinateurs gaming comme c’est le cas d’une autre référence du fabricant avec le Lenovo Legion 5 Pro. L’enveloppe thermique est de 45 W, mais ultraportable oblige, les valeurs PL1 et PL2 sont ajustées à des puissances légèrement inférieures ici. On profite donc de 8 cœurs et 16 threads, et de fréquences comprises entre 3,20 GHz et 4,44 GHz.

Sous Cinebench R23, les résultats en multi-core sont logiquement un peu moins élevés que ceux relevés sur des ordinateurs gaming, mieux refroidis. Nous obtenons un score tout à fait honorable de 10 190 points, tandis que le score en single-core est de 1 435 points.

Nous évaluons également les performances du processeur grâce à un encodage sous HandBrake. Il s’agit d’encoder une vidéo 4K d’une douzaine de minutes vers un fichier MP4 en 1080p. Nous relevons ensuite la moyenne de FPS durant l’encodage, ainsi que sa durée. Le Slim 7 Pro est parvenu à encoder notre vidéo de test en 8 minutes et 33 secondes avec une moyenne de 34,4 FPS. À titre de comparaison, ce même test a demandé 6 minutes et 20 secondes avec une moyenne de 46,7 FPS sur un ordinateur équipé d’un Intel Core i9-11980HK.

Le benchmark de PCMark 10 permet quant à lui d’avoir une vue plus complète sur les performances globales de cette configuration précise. Le score est une nouvelle fois très bon avec 6 045 points, une valeur dans la moyenne pour ce type d’appareil.

Doté d'un SSD NVMe de 1 To (952 Go d'espace) signé SK Hynix, ce PC affiche de bonnes performances avec des débits en lecture séquentielle qui montent jusqu’à 3,5 Go/s et 3,2 Go/s en écriture séquentielle.

3D Mark

Pas de carte graphique dédiée ici, mais un iGPU Radeon Vega qui montre très logiquement ses limites lorsqu’il est trop sollicité. On obtient toutefois un niveau de performances similaires à ce que propose Intel avec sa plateforme Evo, comme nous le montrent les résultats du benchmark Night Raid de 3D Mark, avec un score graphique de 16 133 points.

Naturellement, les résultats sont bien en retrait sur Time Spy et Time Spy Extreme, mais ils coïncident parfaitement avec ce que l’on a déjà pu observer, notamment Iris Xe et le Intel Core i7-1165G7, qui équipe notamment le Honor MagicBook 14.

Dissipation thermique et bruit

Le Yoga Slim 7 Pro fait preuve d’une excellente gestion des températures. Le clavier n’est jamais chaud, mais surtout les températures maximales atteintes lors de nos différents tests sont suffisamment basses.

Par exemple, lors de notre test d’encodage sous HandBrake, la température du CPU est montée à seulement 71,8 °C. Lors d’un stress test de 20 minutes avec AIDA64, le CPU est parvenu à tenir une fréquence de 3,6 GHz constamment, sans que la température ne dépasse pas 82,3 °C. Dans ces deux cas, la ventilation est audible, mais à un niveau largement supportable sur la durée.

Autonomie

L’autonomie de Yoga Slim 7 Pro est plutôt bonne en considérant que la capacité de la batterie est seulement de 61 Wh. Avec le rétroéclairage du clavier réglé sur « auto », PC Mark 10 a épuisé la batterie en 7 heures et 27 minutes. Précisons toutefois que l’écran était réglé en 60 Hz pour ce test, et non en 90 Hz. L’autonomie sera logiquement un peu plus courte en choisissant la fréquence la plus élevée. Disons que l’on reste un peu sur notre faim, nous aurions aimé voir une endurance portée au-delà de 8 heures, avec l’option 90 Hz.

Enfin, le chargeur est équipé d’un connecteur USB-C et est plutôt original puisqu’il ne s’agit pas d’une brique comme les autres puisqu’il est conçu pour être posé, de préférence, debout.

Prix et date de sortie

Le Lenovo Slim 7 Pro avec dalle OLED est actuellement disponible et proposé à un tarif avoisinant les 1 200 euros.