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Activision Blizzard accepte le rachat de Microsoft, mais Wall Street parie sur un échec

L'annonce du rachat d'Activision-Blizzard par Microsoft en début d'année est d'ores et déjà l'un des événements marquants de l'histoire du jeu vidéo. D'un montant record de 68,7 milliards de dollars, ce rachat recouvre un dossier des plus complexe. D'un côté, un géant de la tech aux finances quasi illimitées qui récupère l'un des plus gros éditeurs à ce jour après avoir déjà racheté Zenimax-Bethesda, et de l'autre un éditeur de premier plan pris dans nombreux problèmes de ressources humaines.

Parmi les nombreuses questions que l'on peut se poser sur ce rachat, la plus importante à ce jour est là suivante : le projet va-t-il aboutir ?

98 % des actionnaires d'Activision votent favorablement au rachat

Ce jeudi 28 avril 2022 était le moment choisi par Activision-Blizzard-King pour faire valider le projet de rachat par Microsoft pour ses actionnaires. Les résultats sont pour le moins clairs : 98 % des actionnaires ont voté en faveur du rachat par Microsoft. Le très controversé (pour rester poli) CEO Bobby Kotick s'est félicité d'un tel résultat.

Désormais, les deux partis sont donc d'accord pour avancer sur le dossier, mais cela ne suffit pas à compléter le projet de rachat. Microsoft doit en effet obtenir une validation de la FTC et des autres autorités de concurrence, et cela ne sera pas simple.

Wall Street parie sur un échec de la transaction

Comme l'indique Bloomberg

, le cours de l'action Activision-Blizzard se situe pour le moment à quelque 24 % en dessous du prix demandé par Microsoft. Autrement dit, la bourse parie sur un échec de la transaction sur le long terme. En effet, si le rachat est complété, les actionnaires actuelles d'Activision Blizzard vont mécaniquement revendre leurs actions à Microsoft pour 24 % au-dessus de leurs prix actuels. Cela signifie que celles et ceux qui revendent en ce moment pensent probablement que ces 24 % de plus valu n'arriveront jamais.

Pourquoi Wall Street fait-il un tel pari ? Les actionnaires peuvent craindre un blocage du rachat par les autorités de concurrence, notamment aux États-Unis. Sous la présidence de Joe Biden, la FTC a regagné en énergie pour défendre le marché, en particulier contre la puissance grandissante des géants de la tech. Récemment, le projet de rachat d'ARM par Nvidia a été abandonné pour ces raisons.

Autre « problème » sur le feu pour Activision-Blizzard, et demain Microsoft, la création d'un syndicat de défense des travailleurs du jeu vidéo au sein de l'un des studios d'Activision-Blizzard, une première pour un éditeur de jeux AAA aux États-Unis.