Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Xbox Series X : SSD, puissance, chargements - le développeur de Dirt 5 se livre

Au début du mois de mai, Microsoft a présenté les 13 premiers jeux développés pour la Xbox Series X par des développeurs tiers, n'appartenant pas à ses studios internes. Ils étaient tous annoncés comme « optimisés pour la Xbox Series X », c'est-à-dire développés avec le kit de développement de la Xbox Series X pour prendre en compte ses particularités hardware. Parmi ces jeux on retrouvait Dirt 5, développé par Codemasters. Les développeurs se sont livrés au jeu d'une « interview » par le site officiel de Xbox, autrement dit une opération de communication. Certains propos sont tout de même intéressants pour comprendre comment la puissance de la console peut se traduire en jeu.

Atteindre les 120 fps et réduire la latence

David Springate, technical director du jeu, commence par indiquer que la console est bel et bien capable de faire tourner le jeu à 120 fps. Il ne précise toutefois pas à quelle définition. Il est probable que le jeu propose de choisir entre 120 images par seconde et un mode d'affichage en 4K. Il rappelle que l'ajout du bouton share sur la manette de la Xbox permet de partager plus facilement ses moments favoris, une fonctionnalité aujourd'hui bien intégrée sur Switch et PlayStation.

Pour atteindre ces 120 images par seconde, David Springate ne met pas l'accent sur la puce graphique de la console, mais bien son processeur. La puce AMD Zen 2 intégrée permet de gérer jusqu'à 16 threads sur 8 coeurs et c'est bien ce composant qui permet d'atteindre une telle performance. Il indique que si une puce graphique est capable de créer 120 images en 4K par seconde c'est bien, mais si elle doit attendre que le processeur calcule les données liées comme le comportement de l'IA ou la physique, cela ne sert à rien.

C'est aussi grâce à ce processeur que le développeur annonce avoir pu profiter de la latence réduite de la manette Xbox. Cette latence réduite a régulièrement été mise en avant par Phil Spencer comme une nouvelle façon de ressentir les jeux, et devrait être proposée en mise à jour pour les anciennes manettes de la Xbox One qui seront compatibles Xbox Series X.

Il est vrai que le processeur est l'un des composants à avoir fait le plus grand saut en puissance théorique entre la Xbox One et la Xbox Series X. La Xbox One utilisait pour rappel un processeur AMD Jaguar faible performance, conçu à l'origine plutôt pour des ordinateurs portables ou des tablettes. À l'inverse le processeur AMD Zen 2 utilisé dans la Xbox Series X est clairement du même ordre que ceux utilisés dans des PC de bureau performant.

« Ce n'est pas comme un SSD de PC, c'est plus que ça »

Évidemment on ne peut pas discuter d'une console de nouvelle génération sans quelques questions sur le nouveau stockage. Là aussi il s'agit d'un composant de la console qui fait un grand saut technique entre le disque dur 5400 tr/min particulièrement lent sur PS4 et Xbox, et les nouvelles architectures de stockage SSD sur Xbox Series X et PS5. David Springate indique que pour Dirt 5, les développeurs ont pu éliminer complètement l'écran de chargement des courses.

Le développeur met en avant la fameuse Xbox Velocity Architecture, le nom donné par Microsoft à l'architecture de stockage qui permet d'optimiser les transferts de données entre le SSD et la RAM, et que l'on ne retrouve pas sur PC. Il indique que le SSD est si rapide que les développeurs peuvent charger des données au milieu de la création d'une image, utiliser ces données, et les remplacer par d'autres, et ainsi « utiliser la mémoire du GPU comme un disque virtuel ».

Il termine en indiquant être très enthousiaste à l'idée de développer sur la Xbox Series X, et on l'imagine, aussi sur PlayStation 5.