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« Je trouve cela assez inhumain » : les méthodes d’un leader européen du vélo font jaser

Si plusieurs petites marques ont évité la disparition pure et simple après leur faillite ou de graves difficultés financières, (Vanmoof, Qwic, Reine Bike), les grands groupes sont aussi touchés par un tassement de la demande. Certains anticipent après une année 2023 compliquée, comme le n°1 européen du vélo électrique Accell. Ce géant du cycle est propriétaire de Lapierre, Winora et Haibike, ainsi que des marques néerlandaises Batavus, Sparta et Koga, moins connues en France.

Le média local Leeuwarder Courant confirme que près de la moitié des salariés pourraient être licenciés dans les jours à venir au siège de Heerenveen (Pays-Bas), comme nous le relations déjà fin janvier 2024. Cela représenterait 150 personnes sur les 320 que compte ce site d’Accell Group (qui communique « 100 à 150"). La situation pour les employés s’est symboliquement empirée, puisque l’on apprend que l’entreprise aurait recours à de nouveaux travailleurs intérimaires. Ceux-ci viendraient soutenir une cadence de production augmentée dès mars, sur deux lignes de production.

Une délocalisation pour produire moins cher

Le mécontentement logique s’est transformé en manifestation, sous la forme d’un sit-in et de déclarations. « Je trouve cela assez inhumain de la part de la direction d’Accell », a exprimé Erik Kotters, représentant syndicaliste de la FNV. « En fait, vous demandez à vos employés s’ils veulent vous aider à les licencier rapidement ». Certains salariés sont tellement en colère qu’ils n’ont même plus la tête à travailler, rapporte le journal néerlandais.

En parallèle, Accell a indiqué le 30 janvier dernier que la production des modèles à gros volumes va être relocalisée en Turquie et en Hongrie, où le coût du travail est inférieur. Une usine flambant neuve aux Pays-Bas était pourtant en projet, mais les deux usines vont finalement ne faire qu’une, d’où le plan social.

Pourtant, lors du rachat en 2022 par l’investisseur américain KKR, le PDG de l’époque Ton Anbeek avait assuré vouloir créer « des opportunités de carrière améliorées pour les employés ». Or le contexte économique - et le patron remplacé par Tjeerd Jegen - a changé depuis, ce que l’on vous avait déjà expliqué dans un récent dossier.

https://www.youtube.com/watch?v=Ug3JhpqAquw