Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Pourquoi l'arrivée de Google Bard en France n'est pas pour tout de suite

Mise à jour du 13 juillet 2023 : ça y est, c'est fait, Google Bard arrive finalement en France et parle français.


Article original :

Encore un problème de RGPD pour Google. Depuis un peu plus d'un mois, son chatbot Bard a été lancé, mais n'est toujours pas disponible en France ni dans le reste de l'Union européenne. Il semblerait que ce n'est pas près d'arriver, sauf si Google se plie aux exigences des autorités publiques.

Google Bard n'arrivera pas de suite en Europe, puisque l'UE ne le veut pas

Le média Politico rapporte que la commission irlandaise pour la protection des données (Irish Data Protection Commission) a déclaré que Google n'avait pas fourni assez d'informations sur la manière dont Bard protège la vie privée des citoyens européens. C'est cette autorité publique qui supervise Google en matière de protection des données au sein de l'Union européenne, principalement dans le cadre du RGPD.

L'Irish Data Protection Commission a précisé n'avoir « pas reçu d'informations détaillées ni vu d'évaluation d'impact sur la protection des données, ni aucun document à l'appui à ce stade », ce qu'il a demandé à Google. Du côté de ce dernier, on se défend de n'avoir rien fait : un porte-parole a indiqué que Google s'est engagé auprès d'experts, de régulateurs et de décideurs politiques, afin de répondre à leurs questions.

Quel avenir pour les chatbots d'IA au sein de l'Union européenne ?

Ce n'est pas le premier couac pour un outil d'intelligence artificielle pour son fonctionnement en Europe. On se souvient du blocage de ChatGPT en Italie en mars dernier, pour des raisons de protection des données personnelles. Un mois plus tard, OpenAI a mis à jour sa politique et s'est plié aux demandes des autorités italiennes. L'entreprise avait ajouté la possibilité de gérer ses données, mais aussi des limitations sur l'âge des utilisateurs.

Si les IA doivent évoluer sur ce point, c'est aussi le cas des législations du monde entier qui doivent faire face à ces formes nouvelles d'outils informatiques que sont les intelligences artificielles génératives. Les autorités britanniques et américaines étudient en ce moment les conséquences en matière de concurrence des IA, de leur monétisation et de leur déploiement. Pour en revenir à l'Union européenne, si le RPGD, le DSA et le DMA posent déjà des limites, on attend l'AI Act, législation dédiée aux intelligences artificielles. Mais, pour le moment, elle ne prend pas en compte précisément les outils de génération automatique d'image, de texte ou encore de musique.