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Les États-Unis en rajoutent une couche sur la guerre contre Huawei et ZTE

Le président américain Donald Trump a signé un nouveau texte de loi interdisant toutes les agences gouvernementales du pays d'utiliser un appareil, une technologie ou une infrastructure de Huawei ou ZTE. La Guerre froide entre les États-Unis et la Chine bat son plein.

Nous en parlions déjà en début d'année : les services de renseignements étasuniens n'accordent aucune confiance à Huawei et ZTE. Les autorités craignent en effet que les deux firmes chinoises ne servent d'outils d'espionnage au gouvernement de Pékin.

Huawei n'a ainsi jamais pu vivre son rêve américain. La marque ne peut quasi plus y vendre ses produits et est même prête à jeter totalement l'éponge. En plus de cela, des élus aux États-Unis ont même demandé à Google de rompre ses liens avec l'entreprise, toujours parce que cette dernière représenterait un danger pour la sécurité de l'Oncle Sam.

ZTE, de son côté, a subi les mêmes critiques et a même été sanctionné pour ne pas avoir respecté l'embargo américain sur l'Iran. Le constructeur risquait carrément de perdre sa licence Android, mais Donald Trump a fini par intervenir en affirmant son souhait de sauver ZTE.

Une nouvelle loi lourde de conséquences

Cela dit, malgré ce discours, c'est bien Donald Trump qui a signé une nouvelle loi -- le Defense Authorization Act -- interdisant les agences gouvernementales d'utiliser des appareils Huawei ou ZTE. La sécurité du pays et les menaces d'espionnage sont toujours les motifs mis en avant.

Cette loi porte sur n'importe quel « composant essentiel ou important » d'un appareil, d'un logiciel ou d'une infrastructure que proposent ces deux firmes. Et cela inclut les technologies qu'elles utilisent pour collecter ou consulter les données des utilisateurs. À proprement parler, il ne s'agit donc pas d'un blocage total à l'encontre de Huawei ou de ZTE, mais dans la pratique, les effets sont assez conséquents.

Car en s'adressant aux agences gouvernementales, cette réglementation touche tous les fonctionnaires du pays, mais également tous les partenaires commerciaux du gouvernement. Ces mêmes agences doivent d'ailleurs débloquer des fonds pour que les entreprises puissent changer leurs équipements afin d'être conformes à la loi.

Les parties concernées ont un délai de deux ans pour appliquer les mesures du Defense Authorization Act. La Guerre froide entre les États-Unis et la Chine ne semble pas prête de s'arrêter.