Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Apple fait « un pas dans la mauvaise direction » : pourquoi Microsoft lâche ce tacle bien senti

Décidément, Apple a réussi à énerver beaucoup de personnes en modifiant les règles de son App Store en Europe. Des changements considérés comme « une farce complète et totale » par Spotify ou « absurdités toxiques » par Epic Games. À ces critiques bien acerbes viennent s'ajouter des commentaires tout aussi tendres de la part de Microsoft. Plus précisément de sa branche Xbox.

https://www.frandroid.com/marques/apple/1922811_liphone-va-subir-sa-plus-grande-revolution-voici-les-mesures-prises-par-apple">https://www.frandroid.com/marques/apple/1922811_liphone-va-subir-sa-plus-grande-revolution-voici-les-mesures-prises-par-apple

Sarah Bond, la présidente de Xbox, y est en effet allée de sa remarque en réagissant à un long message sur Twitter/X écrit par Daniel Ek, le patron de Spotify, dénonçant l'attitude d'Apple.

Selon elle, Apple va tout simplement « dans la mauvaise direction ».

Apple et le DMA

Que s'est-il passé pour qu'Apple suscite autant de réactions négatives ? Pour se mettre en conformité avec le Digital Markets Act (DMA) européen, la firme de Cupertino a annoncé d'importants changements de sa politique sur l'App Store. Rappelons que le DMA a pour but de mettre fin aux pratiques jugées anticoncurrentielles des géants du web.

Apple était donc clairement dans le viseur de l'Union européenne avec le monopole de son App Store, entre autres choses. Contrainte, la marque à la pomme a donc annoncé que des magasins d'applications alternatifs allaient enfin être autorisés sur iOS. Autrement dit : en Europe, vous allez pouvoir télécharger des applications depuis d'autres sources que le seul App Store.

Une bonne nouvelle en soi, notamment pour le cloud gaming, puisque des plateformes comme Xbox Cloud Gaming vont enfin avoir droit à leur propre vraie application sur iPhone. Jusqu'à présent, ces services proposant leurs propres catalogues de jeux vidéo étaient considérés comme des stores alternatifs et n'étaient donc pas autorisés par Apple.

https://www.youtube.com/watch?v=WawLopdauQs

Toutefois, Apple a posé certaines conditions et c'est justement là que le bât blesse. Concrètement, les développeurs d'applications en Europe vont avoir le choix entre deux possibilités. Soit ils restent à 100 % impliqués dans l'App Store pour distribuer leurs applications et alors rien ne change pour eux. Soit, il opte pour le nouveau programme les autorisant à proposer leurs apps iOS où bon leur semble, mais ils doivent alors accepter certaines règles.

La règle qui énerve tout le monde

Et parmi ces règles, il y en a une qui provoque l'ire de plusieurs développeurs : la Core Technology Fee. Il s'agit d'une sorte de taxe qui va s'appliquer sur les applications les plus populaires. Ainsi, après un million de téléchargements, à chaque fois qu'une personne installera une app pour la première fois sur une période de 12 mois, le développeur va devoir payer 50 centimes d'euros à Apple. Et, ce quelle que soit la source de téléchargement.

Cette mesure peut représenter un très lourd tribut, surtout pour les développeurs de jeux vidéo. En effet, si une entreprise veut distribuer ses jeux depuis son propre store -- comme on imagine Xbox le faire --, il faudra payer un joli pactole à partir du moment où le store en question sera téléchargé plus d'un million de fois. Mais il faudra aussi payer une belle somme à Apple lorsque les jeux proposés sur ledit store seront à leur tour téléchargés plus d'un million de fois.

C'est précisément cette Core Technology Fee qui est jugée déloyale par nombre de développeurs en colère qui voient là une manière de faire de contourner le DMA tout en prétendant s'y conformer. À noter que l'Union européenne a laissé entendre que des mesures fortes seraient prises contre les entreprises dont « les solutions proposées ne sont pas assez bonnes ».