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Test du Google Pixel 5 : le nécessaire pour nous satisfaire

Emboîtant le pas à l'un des meilleurs photophones de 2019 (si ce n'est le meilleur), le Pixel 5 change un peu de philosophie. Exit les composants ultra haut de gamme ou futuristes comme Edge Sense ou Soli, le but est ici de proposer le meilleur smartphone possible pour 629 euros. Il vise donc un public bien plus large. Nous l'avons testé pour vérifier s'il a réellement de quoi séduire tout le monde.

Ce test a été réalisé avec un Pixel 5 qui nous a été donné par Google.

Fiche technique du Pixel 5

Notre test vidéo du Pixel 5 (et du OnePlus 8T)

https://www.youtube.com/watch?v=KDvOmdKI1RA

Le Pixel 5 est le smartphone compact par excellence

Dans son test, Omar disait du Pixel 4a « que l’on peut clairement le considérer comme étant mignon ». C'est exactement ce que je me suis dit quand j'ai pris en main pour la première fois le Pixel 5, qui reprend son design presque trait pour trait.

Il conserve son aspect ultra compact : 70,4 mm de large, 144,7 mm de haut et 8,1 mm d'épaisseur, le tout pour 151 grammes. Il est donc un peu plus plus lourd que son petit frère, mais reste le smartphone le plus léger que j'ai eu l'occasion de tester depuis bien longtemps, et c'est très plaisant. Il arrive à être plus petit que son prédécesseur tout en ayant un écran plus grand. Autant dire qu'il se fait rapidement oublier dans une poche et que son petit gabarit permet presque d'atteindre la barre de notifications du pouce sans avoir à repositionner sa main.

Il faut dire que le Pixel 4 avait de grandes bordures pour accueillir Soli et la reconnaissance faciale, des technologies mises au placard en 2020 au profit d'un design plus dans l'air du temps. Ici, les rebords sont très fins et uniformes sur tout le pourtour du téléphone, donnant presque l'impression qu'il s'agit simplement d'un écran dans une coque bumper, au point même que le haut-parleur pour les appels téléphoniques a été relégué sous l'écran. Un écran (plat) d'ailleurs percé d'une bulle dans le coin supérieur gauche, relativement discrète (mais moins que le OnePlus 8T).

Au dos, on aurait toujours l'impression d'avoir un smartphone dans une fine coque agréable en main. Le revêtement mât en plastique renforcé par une armature métallique respire la qualité et ne dénote clairement pas en 2020. Mieux, il n'est pas froid dans la paume comme peut l'être le verre et sa texture granuleuse effet carton offre vraiment une sensation aussi différente que plaisante. Il restera à voir sur une période bien plus longue que notre semaine de test si les aléas du temps ne la marqueront pas trop.

Comme un symbole résistant d'un passé aujourd'hui révolu, le dos du Pixel 5 est marqué d'un petit cercle idéalement positionné servant de capteur d'empreintes. Aucune chance que vous le ratiez en souhaitant déverrouiller votre téléphone. C'est d'ailleurs le cas de tous ses boutons qui se retrouvent instinctivement sous le doigt quand on a besoin d'eux. Mention spéciale pour le bouton d'alimentation en aluminium poli qui se distingue les yeux fermés.

Mais revenons au dos du téléphone pour s'attarder cette fois-ci sur le module photo. Carré, il rappelle bien sûr celui du Pixel 4, en plus petit, et avec le flash positionné en haut plutôt qu'en bas. Esthétiquement, il se trouve un petit près du capteur d'empreintes à mon goût, ce qui selon moi crée un déséquilibre visuel, mais chacun se fera son propre avis sur la question. En revanche, il ne dépasse presque pas du châssis, ce qui est très (agréablement) surprenant en 2020. Aucun smartphone n'est aussi stable sur une table de nos jours.

Concentrons-nous maintenant sur les tranches pour constater le minimalisme dont a fait preuve Google. Un port USB-C et deux fentes alignées sur la tranche inférieure accueillant un haut-parleur, un tout petit orifice pour le micro d'atténuation des bruits ambiants sur la tranche supérieure et le tiroir à carte SIM sur la gauche, tellement discret qu'il m'a fallu tourner le Pixel 5 plusieurs fois avant de le remarquer. Surprise : vous ne verrez pas ici de haut-parleur dédié aux appels, puisqu'il est caché sous l'écran.

Un large choix de couleurs

Pour l'écran, Google a opté pour une dalle Amoled Full HD+ (2340 x 1080 pixels) de 5,81 pouces avec un taux de rafraichissement de 90 Hz. Dans l'ensemble, on retrouve donc la même expérience que le Pixel 4 à ce niveau. On pourrait lui opposer l'écran 120 Hz du OnePlus 8T, mais je nuancerai ce point en soulevant que la différence entre 60 et 90 Hz est bien plus visible que celle entre 90 et 120 Hz.

Le premier élément qui saute aux yeux avec cet écran, c'est surtout sa faible propension à réfléchir la luminosité ambiante. Sans dire qu'il est totalement mât, il est particulièrement appréciable à regarder même en plein soleil, sans même avoir à pousser sur le rétroéclairage.

Pour autant, le Pixel 5 n'a aucun mal justement à pousser son rétroéclairage avec une luminosité de pointe mesurée par notre sonde à plus de 715 cd/m², un chiffre plus que suffisant pour garantir une bonne lisibilité en toutes circonstances. Et à l'inverse, ses 2 cd/m² de luminosité minimale n'empêcheront pas de profiter du smartphone en tout confort dans le noir total.

Cet écran est par ailleurs capable d'une très bonne reproduction des couleurs couvrant 150 % de l'espace DCI-P3 et 102 % de l'espace BT.2020, plus large encore. Ce sont là d'excellentes mesures qui montrent la qualité de cette dalle et ses capacités à afficher une très large variation de couleurs.

Si l'on voulait pinailler, on pourrait demander une calibration un poil plus fine pour faire redescendre la température des couleurs de 6850 à 6500 K et améliorer la justesse du rouge pour réduire le delta E des couleurs, déjà assez bon, actuellement mesuré à 4,94 sur le DCI-P3 -- l'idéal se situant à 3.

Mais soyons honnêtes, ce sont là des améliorations qui auraient davantage pour but de réjouir notre sonde que nos yeux, la qualité de cet écran étant déjà excellente. Et heureusement d'ailleurs, parce que Google ne propose pas dans ses options de réglage manuel des couleurs, mis à part trois modes prédéfinis ("Naturel", "Contrasté" et "Adaptatif") qui ne changent pas grand-chose.

La simplicité Pixel

Google oblige, le Pixel 5 tourne bien évidemment sous la dernière version d'Android (Android 11), avec le dernier patch de sécurité. Il sera par ailleurs maintenu pendant 3 ans au rythme d'une mise à jour de sécurité par mois.

L'expérience Pixel se veut épurée et se concentre sur la simplicité. Vous n'y trouverez pas pléthore de réglages compliqués ou de fonctionnalités innovantes nécessitant un diplôme d'ingénieur pour les comprendre, Google se concentre au maximum sur la transparence pour l'utilisateur et surtout un réglage natif à la sortie de la boîte. Une fois l'initialisation complétée, il y a de fortes chances pour que vous ne ressentiez même pas le besoin d'aller chercher dans un réglage dans les paramètres.

Le point fort de cette philosophie : c'est très accessible pour le grand public. Le point faible : c'est moins complet pour l'expert, mais l'ouverture d'Android permettra à ce dernier de trouver son bonheur ailleurs, via des applications tierces par exemple.

On peut tout de même gérer la taille de la grille d'application, la forme des icônes ou encore la couleur d'accentuation pour apporter un peu de personnalisation au-delà du fond d'écran. Vous ne trouverez pas ici de reconnaissance faciale, de gestes compliqués à apprendre pour lancer une application que vous n'ouvrirez finalement que traditionnellement, de mode jeu ou encore de publicités ou d'antivirus préinstallés. À bien y réfléchir, c'est bien mieux.

Adieu reconnaissance faciale, bonjour capteur d'empreintes

Pour un utilisateur de Pixel 4, le plus étonnant est bien évidemment de se passer de Soli et de la reconnaissance faciale. Je m'étais habitué à ce que mon téléphone sente ma présence et s'allume dans le noir au moment où je m'approche de lui, mais aussi à juste l'amener devant mon visage pour l'utiliser sans même avoir à appuyer sur quoi que ce soit.

Ici, retour au traditionnel, mais aussi au capteur d'empreintes au dos. Très réactif (toujours plus que ceux positionnés sous l'écran), il remplace facilement tout autre mode de déverrouillage, surtout en cette période où l'on porte un masque une grande partie du temps. Cela nécessite néanmoins obligatoirement de prendre le téléphone dans la main pour le consulter, vous ne pourrez pas le laisser posé sur une table.

C'est une question d'habitude et le Smart Lock, permettant de garder l'appareil déverrouillé lorsque vous êtes à un endroit particulier ou proche d'un appareil Bluetooth choisi par exemple, peut en partie atténuer cette perte, mais tout de même, il faut s'adapter...

On apprécie néanmoins les diverses fonctionnalités d'accessibilité, comme le sous-titrage automatique des vidéos, un amplificateur de son pour les usages au casque ou un transcripteur instantané accessible en un geste au besoin. Elles sont par ailleurs faciles à trouver et bien expliquées.

Des concessions sur les performances

Le gros des concessions du Pixel 5 a été fait au niveau de ses performances. Contrairement aux années précédentes, Google n'a pas choisi le SoC le plus puissant de Qualcomm pour équiper son smartphone, mais la gamme en dessous (le haut du milieu de gamme donc), à savoir le Snapdragon 765G.

Sur le papier, cela semble contre-productif puisque le Pixel 5 se retrouve être moins puissant que le Pixel 4, avec de sérieuses pertes notamment au niveau des jeux comme le montrent les résultats de benchmarks.

On gagne néanmoins en mémoire vive (8 Go au lieu de 6 Go) et la qualité de stockage a été améliorée pour accélérer l'écriture séquentielle. De quoi assurer au Pixel 5 un enregistrement vidéo en 4K à 60 FPS, ce dont n'est pas capable son prédécesseur.

Finalement, la différence au quotidien sur un usage banal ne se ressent pas particulièrement, la puissance du CPU étant à peine moins notable. C'est surtout dans les jeux et face à la concurrence que le Pixel 5 fait pâle figure.

Les OnePlus 8T, Xiaomi Mi 10T Pro, tous les deux à 600 euros, sont équipés d'un Snapdragon 865, bien plus puissant, notamment au niveau de son GPU. Cela se ressent sur des jeux gourmands, sans être totalement problématique.

Sur Fortnite par exemple, en qualité épique (la plus élevée du jeu), on peut jouer convenablement la plupart du temps avec un framerate oscillant entre 26 et 30 FPS, mais il arrive sur les scènes les dynamiques que le jeu tombe à 18 FPS, voire moins encore. Lors de mes différentes parties, il m'est arrivé d'avoir une chute à 9 FPS ! C'est néanmoins assez rare. À moins d'être un très gros joueur sur mobile, cela ne devrait pas vous gêner.

Oubliez la stéréo avec le haut-parleur sous l'écran du Pixel 5

Pour réussir à obtenir son design si particulier avec des bords aussi fins, le Pixel 5 fait appel à une astuce matérielle : le haut-parleur servant pour les appels a été relégué sous l'écran. Pour le multimédia, il est bien évidemment accompagné d'une seconde enceinte située sur la tranche inférieure du téléphone.

Qu'on se le dise tout de suite : le haut-parleur sous l'écran est loin d'être suffisant pour du multimédia. Habituellement léger par rapport à la sortie principale, le haut-parleur des appels est ici clairement étouffé en plus de souffrir d'un son un peu trop métallique, créant un déséquilibre gauche-droite flagrant sur l'écoute de contenus stéréo.

Le haut-parleur principal reste néanmoins de bonne qualité. Ce n'est pas le plus puissant que vous trouverez sur le marché, mais il reste largement suffisant et surtout peut tourner à plein volume sans distorsions majeures. Il manque peut-être un peu de coffre dans les basses et les bas médiums pour donner plus de profondeur à des musiques qui jouent sur ces fréquences dans leur rythme, mais il est étonnamment clair dans les médiums et les aigus, rendant agréable l'écoute de type radio/podcasts/vidéos YouTube.

En revanche, si vous souhaitez mettre l'ambiance dans une soirée, prévoyez tout de même une petite enceinte portable, le son qui sort du Pixel 5 risque d'être trop juste sinon.

Toujours époustouflant en photo

En 2019, Google nous disait que les utilisateurs préféraient la possibilité de zoomer en photo plutôt que d'avoir de l'ultra grand-angle. En 2020, la marque fait marche-arrière et transforme son second objectif en ultra grand-angle, en laissant à ses algorithmes le soin de s'occuper du grossissement de l'image. On retrouve donc à bord du Pixel 5 :

Et comme c'est le cas depuis au moins deux générations avec Google... Cela ne sert à rien de s'attarder sur la partie matérielle de la photo du Pixel 5 tant la magie du constructeur opère grâce à ses algorithmes de photographie computationnelle. Lors de la capture, on peut apercevoir plus ou moins brièvement en fonction des situations le cliché original, souvent décevant et bruité, avant que finalement la magie opère et transforme immédiatement la photo en un résultat étonnant.

Mais arrêtons-nous d'abord sur l'application en elle-même qui se concentre une nouvelle fois sur l'essentiel et la simplicité. Un glissement de doigt de gauche à droite permet de changer de mode (photo, portrait, vidéo, mode nuit ou "Plus"), tandis qu'un glissement vers le bas permet d'ouvrir les paramètres de capture liés au mode sélectionné. Ceux qui en veulent plus peuvent se rendre dans les paramètres, mais cela reste plutôt limité. En revanche, on retrouve quelques bonnes idées, comme une ligne d'horizon automatique pour parfaitement aligner ses photos, ce qui peut s'avérer très pratique dans certaines conditions.

La grande prouesse du Pixel 5 est de rendre exploitable une photo prise dans presque n'importe quelles conditions. De jour, de nuit, sur cible mouvante... il n'y a jamais besoin de réfléchir, il suffit de dégainer son appareil et de déclencher. Il n'est bien évidemment pas magique, mais il impressionne par sa constance.

De jour, il n'exagère ni sur le HDR, ni sur les microcontastes, ce qui permet d'obtenir dans l'ensemble un résultat naturel dans sa gestion des lumières avec toutefois une plage colorimétrique assez chaleureuse. Comprenez par là que c'est globalement proche de la réalité, mais que le Pixel 5 aura tendance à enregistrer l'image légèrement embellie, telle que vous vous en souviendrez plutôt que comme elle est réellement.

Sur l'écran du téléphone, le résultat est bien évidemment très bon, mais on remarque sur certaines scènes un manque de finesse sur les côtés, le Pixel se concentrant sur la cible principale de la photo. Sur l'image du jardin d'enfants ci-dessous, les feuilles des arbres sur les côtés ou le mur d'escalade perdent significativement en netteté, au point d'être réduits en une bouillie de pixels à certains endroits.

Sur les scènes moins bien éclairées, le Pixel 5 déclenche automatiquement son mode nuit au besoin (il est possible de couper cette option) et tente de sublimer la scène tout en lui donnant des couleurs plus naturelles que l'habituelle teinte jaunâtre que l'on peut obtenir sur d'autres appareils. Sa plus grande force est certainement de ne pas abuser de l'exposition longue, ce qui lui permet de capturer sur le vif des cibles en mouvement. Si vous avez un animal qui bouge tout le temps la tête quand vous essayez de le prendre en photo, vous apprécierez.

L'autre avantage du Pixel est sa capacité à restaurer les couleurs que l'on attendrait dans de bien meilleures conditions. À titre d'exemple, la photo de chat sur le fauteuil ci-dessous a été capturée dans le noir (je ne distinguais pas ses yeux), et pourtant la teinte de la boiserie est fidèle à la réalité.

En revanche, on remarque sur certaines photos (le bol de nouilles par exemple) que le Pixel 5 peine à faire disparaitre correctement le bruit dans certaines conditions, certainement la contrepartie pour sa très bonne netteté par ailleurs. Les fortes lumières sur un paysage nocturne restent également problématiques, mais c'est là un point faible que l'on retrouve partout et qui prendra certainement encore un certain temps avant d'être corrigé.

L'ultra grand-angle est quant à lui... comme tous les ultra grand-angles sur smartphones : pratique pour capturer un souvenir à regarder sur son téléphone, mais décevant sur la qualité générale. Dès que l'on s'attarde un peu sur un détail et que l'on zoome dans une image, on se rend compte que la finesse du capteur principal n'est plus là, avec des bavures et du bruit.

Pour autant, c'est là un problème commun à tous les ultra grand-angles sur smartphones et on peut lui concéder que sa colorimétrie est cohérente avec celle du capteur principal, même s'il lui arrive de partir en déroute complète à certains endroits, comme les feuilles des arbres dans la photo du parc ci-dessous, bourrées d'aberrations chromatiques violettes.

Dans l'ensemble, cela donne l'impression que Google se repose un peu sur ses lauriers. Maître incontesté de la photo l'année dernière, il ne s'améliore que par petites touches ici et là. On ne peut certes pas demander une révolution tous les ans, mais la concurrence a désormais appris et sait reproduire ces résultats avec plus ou moins de réussite.

Le résultat est donc très bon, sans non plus impressionner. Il reste toutefois le meilleur sur un seul point : sa capacité à figer un élément rapide en conditions difficiles.

La caméra en façade

Du côté des selfies en revanche, c'en est presque décevant. Déjà, le Pixel 5 active un mode beauté par défaut qui lisse beaucoup trop la peau et fait perdre du détail à l'image. Une fois celui-ci désactivé, on note toujours une tendance aux couleurs chaudes dans le traitement, ce qui a aplatir l'image et à perdre en contrastes, en plus de perdre en fidélité des couleurs.

La netteté est bonne, mais elle pourrait être meilleure et le mode portrait, bien que toujours plutôt bon dans son détourage des visages, tombe toujours dans des pièges grossiers, notamment lorsqu'il faut détourer des doigts.

Pour avoir fait quelques comparatifs avec le Pixel 4, Google a néanmoins légèrement amélioré ses algorithmes, qui discernent mieux les différents plans d'une scène. La découpe est donc plus fiable qu'avant, mais cela devrait certainement arriver également sur l'ancienne génération par le biais d'une mise à jour.

En vidéo

Pour ce qui est de la vidéo, le Pixel 5 propose de la Full HD et de la 4K à 30 ou 60 FPS dans les deux cas. Il propose également deux modes de ralenti (1/4x et 1/8x) et de l'accéléré en x5, x10, x30 et x120.

La qualité est très bonne, avec notamment une stabilisation très efficace de jour. De nuit, la petite taille du capteur montre ses limites et la qualité est évidemment fortement dégradée avec beaucoup de bruit et l'apparition de quelques artefacts flous liés à la stabilisation.

https://www.youtube.com/watch?v=ZqkPmwxQ-AE

Une autonomie en hausse

Très bons sur bien des points, le Pixel 4 était critiqué en raison de son autonomie famélique qui ne permettait pas aux utilisateurs les plus intensifs de tenir une journée complète sans transpirer. Pour le Pixel 5, Google a bien compris cette problématique. En plus d'intégrer un SoC moins énergivore, la tête d'affiche 2020 d'Android embarque une batterie de 4080 mAh (contre 2700 pour le Pixel 4 et 3700 mAh pour le 4 XL) ainsi que des optimisations logicielles pour allonger la durée de vie quotidienne de votre téléphone.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est une véritable réussite. Au cours de mon test, même avec une utilisation intensive, des benchmarks, des tests d'écran ou des sessions de jeu en 3D, j'ai toujours terminé mes journées à plus de 30 % de batterie. Tenir une journée et demie n'est pas un challenge et avec une utilisation limitée, on peut certainement pousser à 2 jours complets.

Cependant, si le Pixel 5 possède la charge sans fil, son chargeur filaire de 18 W est un peu faible en 2020. Ceux qui rechargent leur téléphone la nuit n'y verront pas un problème, mais avec une concurrence qui propose des chargeurs 2 à 4 fois plus puissants, c'est un peu dommage de se sentir un peu limité à ce niveau. Comptez bien 1h40 pour une recharge complète.

Des appels métalliques

Le Pixel 5 est compatible 5G. Ce que nous n'avons pas pu essayer évidemment pour le moment. En revanche, il couvre l'entièreté des bandes 4G françaises, ce qui lui permet facilement d'atteindre des débits de 190 Mbps en download et de 40 Mbps en upload. Aucun problème pour profiter de contenu en streaming ou pour télécharger donc.

En revanche, en ce qui concerne les appels, le constat est moins agréable. En réception, le haut-parleur sous l'écran rend les voix métalliques et étouffées, avec une impression que le son résonne directement contre le tympan ; c'est plutôt désagréable...

À l'inverse, nos interlocuteurs entendent parfaitement notre voix, certainement améliorée par des algorithmes maison afin de la rendre plus claire par rapport aux bruits extérieurs. L'ennui, c'est que ces algorithmes peuvent avoir tendance à varier selon les environnements, créant pendant quelques secondes une impression d'écho lorsque l'on passe d'une ambiance animée à une zone calme.

Pour ce qui est du GPS, aucun problème n'a été à signaler durant ce test. Fixation rapide, position précise et boussole bien calibrée sont de mise.

Prix et disponibilité du Pixel 5

Le Google Pixel 5 est vendu au prix unique de 629 euros avec 128 Go de stockage interne. En France, seule la couleur noire est disponible.

À ce prix, ses principaux concurrents seront le OnePlus 8T, le Xiaomi Mi 10T Pro et le Samsung Galaxy S20 FE.