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Pourquoi la Renault Zoé va nous quitter plus tôt que prévu

Cela fait déjà plus de dix ans que la Renault Zoé est arrivée dans le catalogue du constructeur français. Elle fait à l’époque partie des premières voitures électriques du marché, avant même que la Tesla Model S ne soit lancée en Europe. Et le succès fut au rendez-vous, puisque la première version avant le restylage fut produite à plus de 200 000 exemplaires, entre 2012 et 2019.

Un fin précoce

Il faut dire que cette auto possède de nombreux atouts, alors qu’elle a su évoluer au fil des années avec de nouvelles motorisations. Au point de proposer une autonomie atteignant désormais les 400 kilomètres selon le cycle WLTP. Un chiffre élevé, qui correspond aux attentes de la majorité des automobilistes selon une récente étude. Et ce tandis que de nombreux Français trouvent que l’autonomie des voitures électriques est insuffisante à l’heure actuelle.

Oui mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et c’est aussi le cas pour la carrière de la petite Zoé. En effet, il était déjà prévu que celle-ci prenne fin sous peu, et plus précisément à la fin de l’année prochaine, avait annoncé le patron Luca de Meo en juillet 2021.

En effet, la citadine doit être remplacée par la future Renault 5, qui doit également voir le jour en 2024, même si la date précise de son lancement n’a pas encore été dévoilée pour le moment. Et forcément, les deux risquent de se marcher un peu sur les pieds : le constructeur a donc dû faire un choix. Ce dernier s’est porté sur la R5 E-Tech, plus moderne, alors que la Zoé commence à prendre de l’âge.

Mais il s'avère que cette dernière prenne finalement sa retraite un peu plus tôt que prévu. C’est en tout cas ce qu’a prévu Renault, qui a annoncé la fin de la production de sa citadine électrique dans son usine de Flins le 30 mars 2024. Son départ à la retraite était initialement prévu pour le mois de novembre, mais la firme a revu ses plans, pour des raisons logistiques avant tout.

Une refonte complète

Les journalistes de BFM TV relaient en effet l’annonce du syndicat Force Ouvrière, qui rappelle également que la « Zoé a été produite sur le site de Flins durant 12 ans à ce jour pour une quantité de 420 000 exemplaires ». Si la citadine laissera donc la place à la Renault 5, l’arrêt de sa production n’a rien à voir avec une arrivée en avance de sa descendante.

En fait, l’usine va tout simplement arrêter de produire des voitures - la Nissan Micra va aussi subir le même sort. Celle-ci sera aussi remplacée par une citadine électrique, probablement basée sur la R5. Cependant, aucun licenciement n’est prévu au sein du site francilien, qui emploie environ 2 000 salariés.

En juin dernier, l’usine avait déjà été mise à l’arrêt, en raison de la pénurie de semi-conducteurs mais la situation est désormais rétablie. Dans le futur, ce site sera dédié à 100 % au reconditionnement, bien que cette activité a déjà débuté au cours des derniers mois. Ainsi, de 150 Zoé par jour, la production est passée à seulement 90 au mois de juin. À terme, seule la remise à neuf de voitures sera faite sur ces chaînes.

Le départ à la retraite de la Renault Zoé coïncide également avec une chute de ses ventes, alors qu’elle est désormais chahutée par les Peugeot e-208 et autres Dacia Spring. En interne, c’est la Mégane E-Tech qui lui fait de l’ombre, tandis que la MG4 commence aussi à prendre de l’importance sur le marché français.