Test du LG Optimus 4X HD en partenariat avec le Geek Expert de LDLC

 

Après une année 2011 difficile, LG se lance une nouvelle fois dans la bataille des smartphones haut de gamme. Le LG Optimus 4X HD est le successeur de l’Optimus 2X et le nouveau porte étendard de la marque. Doté d’un soc Tegra 3 de nVidia et d’Android 4.0 ICS, l’Optimus 4X a pour objectif d’enterrer les déboires de l’année dernière et de se poser en concurrent sérieux face aux mastodontes que sont le Galaxy S3 et le HTC One X. Voici un test complet du LG Optimus 4X HD en partenariat avec LDLC.

En effet, LDLC a organisé un jeu concours auprès de sa communauté Facebook à l’occasion de la Journée du Geek pour élire le « Geek Expert ». Le gagnant du concours se voyait remporter la possibilité de tester chaque mois un produit nomade (smartphone ou tablette) choisi par la communauté. C’est Luc qui a remporté ce concours et c’est donc lui qui a eu la chance de tester l’Optimus 4X HD. LDLC s’est associé à Humanoid pour proposer les tests de Luc sur les différents blogs du réseau (FrAndroid, FraWin, LesArdoises et FraBada) en fonction du produit testé.

 

Voici donc le test du LG Optimus 4X HD réalisé par Luc :

  • Caractéristiques
  • Déballage et design
  • Ecran
  • Tegra 3
  • Performances javascript
  • Performances GPU
  • Optimus UI V3.0
  • Caméra
  • Autonomie 
  • Conclusion

 

Principales caractéristiques :

  • Ecran 4,7 pouces True HD IPS
  • Dimension : 132.4 x 68.1 x 8.9 mm, Masse : 133 g
  • Android 4.0.4 ICS + Optimus UI 3.0
  • Soc Tegra 3 CPU : 4 cœurs + 1 cœur compagnon, GPU : ULP GeForce 2
  • 1 GB de RAM, 16 GB de mémoire + MicroSD
  • APN principal de 8MPX, APN frontal 1.3MPX
  • Batterie Li-Ion 2150 mAh
  • NFC

Déballage et Design

L’Optimus 4X arrive dans une boite noire assez classique. On y retrouve dedans des écouteurs, le manuel d’utilisation, un câble USB, un chargeur et chose à noter des tags NFC.

LG n’a pas tenté de faire dans l’originalité, le smartphone est des plus classiques avec un design rectangulaire aux angles bien marqués. L’écran de 4,7 pouces couvre quasiment toute la face avant de l’appareil, avec en haut de celui-ci les différents capteurs et en bas les 3 touches sensitives : retour, accueil, et menu.

Seule petite folie sur le design, le smartphone est entouré de deux liserés argentés au lieu d’un.

Sur le coté de l’appareil, on a à gauche les boutons volumes + et – et rien à droite.

En haut se trouve la prise 3.5 mm jack et un micro.

En bas on a le port micro-usb, un autre micro et l’encoche pour ouvrir la cache batterie.

L’arrière de l’appareil est fait d’un plastique souple, avec une texture rayée. En haut à gauche on retrouve l’APN et le flash. En bas à gauche on a le haut parleur et au milieu on trouve un logo argenté LG.

Malgré un corps tout plastique, l’Optimus 4X est agréable à prendre en main, il ne glisse pas et le plastique est agréable au toucher.

Même si le Galaxy SIII et l’Optimus 4X ont un poids similaire, ce dernier semble beaucoup plus solide, la finition générale et le plastique façon simili-cuir donnent un sentiment de sécurité qu’on ne retrouve pas forcément sur le mobile de Samsung.

 

Ecran :

L’Optimus 4X est équipé d’une dalle IPS maison nommée True HD IPS, le « True HD » en opposition aux dalles HD pentile de Samsung. L’écran, comme le laisse supposer son nom, a une résolution HD soit 1280 x 720 pixels pour une densité de 312 PPP (pixels par pouce).

L’écran de l’Optimus 4X ressemble fortement à celui du LG Optimus Black notamment par sa luminosité qui culmine à 750 cd/m² et comme sur ce dernier les noirs sont assez lumineux aussi puisqu’ils sont à 0.68cd/m². Coté contraste, on a un résultat typique des écrans IPS de 1102 :1.

Pour ce qui est des angles de visions, s’il n’y a pas de changement de couleur important quand on l’incline, on note une perte de contraste à partir de 30°.

Petit point noir, contrairement à la plupart des smartphones haut de gamme d’aujourd’hui, l’espace entre le verre et la dalle reste visible. Ce n’est pas gênant en soit, mais l’air présent dans cette espace augmente de façon considérable la réflectivité de l’écran, il arrive qu’on puisse se voir dans l’écran avec la luminosité au maximum en intérieur.

Toutefois la visibilité en extérieur reste bonne, la forte luminosité rattrape le coup et permet une utilisation assez aisée.

Si la qualité de la dalle est importante, ça ne fait pas tout pour qu’un écran soit bon, l’écran tactile lui aussi doit être performant. Pour cela, j’ai fais quelques essais sur l’application de Synaptics.

 Même si le Nexus fait mieux, l’Optimus s’en sort très honorablement et reste à des années lumières de ce qu’on avait il y a juste 2 ans sur les Nexus One et autres smartphones de l’époque.

 

Tegra 3 :

LG mise une nouvelle fois sur nVidia pour équiper son smartphone avec son Tegra 3. Composé de 4 cœurs Cortex A9 au lieu de 2, le Tegra 3 est une évolution de ce qu’on avait vu sur le Tegra 2. Sur cette nouvelle itération, nVidia corrige l’un des problèmes de son prédécesseur en implantant les SIMD sur les 4 cœurs A9 qui étaient inexistantes sur ce dernier.

Contrairement à Samsung ou Qualcomm, nVidia reste sur le procédé de fabrication en 40 nm LPG de TSMC. Pour être compétitif sur la question de la consommation énergétique nVidia a ajouté un cinquième cœur A9 limité à 500Mhz et contrairement à son prédécesseur, les 4 cœurs A9 du tegra 3 sont asynchrones.

Le GPU du Tegra 3 est une amélioration de celui qu’on a vu sur le Tegra 2. Sur le premier ULP (Ultra low power) Geforce, on avait ce que nVidia appelait 8 « cœurs » c’est-à-dire 4 pixel shader et 4 vertex shader. Sur le Tegra 3, le nombre de « cœurs » passe de 8 à 12, avec le double de pixel shader. De plus sur le Tegra 3, le GPU est clocké à 520Mhz contre 300Mhz sur le Tegra 2. Pour l’interface mémoire, le SOC entier est alimenté par une interface single-channel LPPDR2-1066 de 32bit.

 

Performances Javascript :

Le javascript est l’un des composants les plus simples à mesurer pour tester les capacités de navigation Internet du téléphone.

Sunspider est l’un des benchmark Javascript les plus connus, il ne dépend pas du nombre de cœurs, mais plutôt la puissance brute que peut délivrer un cœur et l’optimisation du navigateur.

Le LG s’en sort bien dans l’absolu. Il donne des résultats assez similaires au Galaxy Nexus sous ICS, mais fait moins bien que le S3 ou le Nexus sous Jelly Bean.

Le prochain benchmark est Browsermark de Rightware, en plus du Javascript il teste aussi les performances HTML.

Chose compréhensible, ici aussi l’Optimus donne des scores similaires au Nexus, puisque tout deux ont le même navigateur avec pour seule différence l’interface graphique.

 

Performance GPU :

GLBenchmark est l’un des tests GPU les plus précis que l’on trouve sur le marché aujourd’hui. Comme son nom l’implique, ce benchmark mesure les performances OpenGL ES.

Le premier test est Egypt Onscreen, comme l’indique son nom, il s’agit d’un test qui se déroulera sur la résolution native de l’appareil. Ce benchmark donne une bonne idée du comportement de la puce graphique sur l’appareil.

Les 2 prochains benchmark sont Egypt Offscreen 720P et 1080P, ici contrairement à l’onscreen, les tests se déroulent en 1280X720 et 1920X1080 indépendamment de la résolution de l’appareil. Avec tous les appareils sur la même résolution, ce benchmark permet de comparer la puissance brute des GPU.

Comme on pouvait s’y attendre, le GPU du Tegra 3 s’en sort bien. Avec le double d’images par seconde, l’ULP GeForce bat à plate couture le SGX540 du Nexus, mais reste loin du Mali 400.

 

Optimus UI v3.0 :

Contrairement à l’année dernière avec son 2X, l’Optimus 4X est livré avec Ice Cream Sandwich 4.0.4 agrémenté de la surcouche LG, l’Optimus UI 3.0. En plus d’une refonte graphique complète, la surcouche LG rajoute quelques fonctionnalités pratiques.

A commencer par l’écran de déverrouillage qui permet de voir ce qu’il y a derrière quand vous déverrouillez l’appareil. On peut voir sur celle-ci l’horloge qui peut être modifiée, tout comme les raccourcis vers les applications qui peuvent être jusqu’au nombre de 4.

Après avoir déverrouillé le smartphone, on arrive sur l’écran d’accueil. Pour ajouter des éléments, on a un système similaire à celui qu’on avait sur les Optimus de l’année dernière : un appui long nous amène sur un menu où se trouve les applications, les widgets et les fonds d’écran.

La navigation entre les bureaux se fait en toute fluidité et on peut choisir les animations de transition.

L’app drawer lui reste assez classique, avec plusieurs onglets pour les applications et les widgets, on peut aussi désinstaller les applications directement en appuyant sur le petit bouton en haut à droite.

Mis à part le style graphique, la galerie et le lecteur MP3 restent eux assez similaire à ceux qu’on trouve sur Android nu. Le lecteur de musique marche bien, il lit les fichiers flac et dispose comme la majorité des smartphones d’aujourd’hui d’un équaliseur.

La multitâche et le tiroir de notifications sont ceux qu’on trouve sur ICS nu, mis à part la présence des raccourcis dans les notifications.

Pour ce qui est de la navigation internet, le LG s’en sort à merveille. La puissance du GPU rend la navigation parfaitement fluide même sur des sites « lourds ». Petit point sympathique, LG a rajouté une barre déroulante supplémentaire en bas du navigateur qui permet de revenir, ajouter des sites en favoris ou ouvrir un nouvel onglet rapidement.

Globalement la surcouche de LG est une réussite, fluide, réactive et esthétique, l’interface du LG est agréable à utiliser.

 

Caméra :

Equipé d’un capteur de 8 mégapixels et d’une ouverture de F2.4, l’Optimus 4X réalise de belles photos dans des conditions optimales, mais en basse luminosité les clichés deviennent vite flous et bruités.

Malgré ces inconsistances, le capteur du 4X devrait satisfaire la plupart d’entre nous.

 

Autonomie :

Doté d’une batterie de 2150 mAh, l’Optimus possède la batterie la plus importante des Smartphones quad-core du marché français avec 50 mAh de plus que la batterie du S3.

Malgré tout, il fait moins bien que ce dernier. En navigation Internet sur une page sans flash comptez 5h36 d’autonomie en WiFi, pour la vidéo on arrive à peu près à 7h10 et en appel on atteint les 8h30. Pour une utilisation normale comptez facilement une journée.

 

Conclusion :

2012 semble être un renouveau pour LG, paré de nombreux atouts et peu de défauts, l’Optimus 4X montre les prouesses que peut accomplir LG. Equipé d’un bel écran et d’un processeur véloce, matériellement le 4X a peu à envier face à ses concurrents. Toutefois, il reste la question des mises à jour, est-ce que le 4X aura rapidement la dernière version d’Android, Jelly Bean ou deviendra t’il un second Optimus 2X ? Seul le temps le dira, mais contrairement à ce dernier le nouveau haut de gamme de la marque propose une expérience assez solide pour qu’une mise à jour ne soit pas aussi indispensable que sur son prédécesseur.

 

Les bons points :

  • Ecran de qualité
  • Fluidité générale de l’appareil
  • Construction solide
  • NFC
  • Surcouche agréable
  • Prix

Les moins bons :

  • APN mitigé
  • Ecran réflectif