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Le patron de Xiaomi donne un bel indice sur l’arrivée de sa voiture électrique en France

 

Il y a quelques années encore, les constructeurs chinois étaient uniquement présents dans leur pays natal, et était totalement inconnus chez nous. De plus, leur réputation n'était pas franchement glorieuse, alors qu'ils étaient accusés de ne produire que de pâles copies d'autos vendues chez nous. Mais cela a bien changé au fil du temps.

De grandes ambitions

Aujourd'hui, les marques venues de l'Empire du Milieu ont fortement évolué et commencent désormais à déferler en Europe. Ce qui ne plaît pas du tout aux spécialistes et à Bruxelles, qui a récemment dévoilé des mesures pour limiter l'invasion. Sans grand succès cependant : outre MG et BYD, devenu le numéro 1 mondial de l'électrique, un autre constructeur voudrait aussi tenter sa chance sur le marché de la voiture électrique.

Il s'agit de Xiaomi, qui a dévoilé il y a quelques jours sa toute première auto zéro-émission, la SU7. Cette dernière ira directement rivaliser avec la Tesla Model S, ainsi que la Volkswagen ID.7 et la Nio ET7. Sans grande surprise, c'est d'abord en Chine, son marché natal, que cette nouvelle venue sera commercialisée. Mais elle aspire à voir encore plus loin dans les prochaines années.

C'est ce que confirme Lei Jun, le patron de la firme spécialisée dans la tech et notamment dans les smartphones. Ce dernier a récemment répondu à une série de questions sur Weibo, dont le site chinois CNEVPost se fait le relai. Une parmi elles a particulièrement attiré l'attention : l'homme d'affaires a été interrogé sur sa volonté à commercialiser sa SU7 dans le monde entier, et sa réponse est pour le moins claire.

Et pour cause, ce dernier a répondu que la marque allait d'abord se concentrer sur le lancement de la berline en Chine. Avant d'ajouter "mais notre but ultime est que les voitures de Xiaomi roulent dans toutes les rues du monde". Voilà qui a au moins le mérite d'être clair ! Il est fort probable que cette nouvelle arrivante soit exportée dans d'autres pays, et notamment en Europe.

Un modèle prometteur

Ce qui permettrait à la firme chinoise, basée à Pékin, de mieux rivaliser avec les constructeurs déjà présents chez nous, et notamment BYD. Une arrivée en France est donc tout à fait envisageable, mais à une échéance qui n'a pas encore été précisée. Pour le moment, sa date de lancement officielle en Chine n'a d'ailleurs même pas encore été annoncée par l'entreprise, qui a déjà donné un indice sur son prix. Ce dernier tournera autour des 500 000 yuans, soit environ 64 300 euros.

Un montant qui devrait être bien plus élevé si la voiture arrive chez nous, notamment en raison des taxes. Dans tous les cas, son prix et sa production en Chine ne la rendront pas éligible au bonus écologique. Nul doute cependant que cette nouvelle venue devrait attiser la curiosité des potentiels clients, en raison de sa fiche technique très prometteuse. La berline revendique jusqu'à 578 chevaux et réalise le 0 à 100 km/h en 2,78 secondes.

Elle embarque également deux batteries LFP (lithium - fer - phosphate) de 73,6 ou 101 kWh qui lui permettent d'atteindre jusqu'à 710 kilomètres d'autonomie selon le cycle WLTP. Un pack de 150 kW serait également envisagé, de quoi parcourir jusqu'à 1 260 kilomètres en une seule charge selon l'optimiste cycle chinois CLTC (environ 1 100 kilomètres WLTP). La voiture est de plus dotée d'une pompe à chaleur ainsi que de la conduite autonome grâce à un capteur LiDAR.

Cependant, Xiaomi aura fort à faire pour espérer rivaliser avec Tesla, alors que la situation économique de l'entreprise n'est pas idéale. Car pour inonder le marché, il vaut mieux avoir les épaules solides. Lei Jun, fortement inspiré par Elon Musk, semble tout de même être confiant puisque l'entreprise a déjà investi plus de 1,4 milliard de dollars pour développer sa branche automobile.