Xiaomi enregistre un chiffre d’affaires record au 1er semestre 2013

 

Le chiffre d’affaires de Xiaomi dépasse 1,5 milliard au premier semestre. Ce démarrage prometteur pourrait pousser le Chinois à s’exporter sur d’autres marchés. 

xiaomi MI-2

L’année démarre plus que bien pour Xiaomi. Le chiffre d’affaires du fabricant bat des records en atteignant plus de 1,5 milliard d’euros au premier semestre. Avec ce résultat, le constructeur enregistre en 6 mois un chiffre d’affaires supérieur à celui obtenu sur l’année 2012, avec plus de 7 millions modèles vendus en 2013.

En avril dernier, le MI-2S de Xiaomi avait connu un succès fulgurant puisque plus de 200 000 modèles s’étaient écoulés en moins d’une minute. Si le smartphone made in China a su séduire les consommateurs chinois, c’est grâce à son niveau de qualité (presque) comparable à celui du Sony Xperia Z ou du Galaxy S4 de Samsung, à la seule différence qu’il n’intègre pas d’écran Full HD comme ces derniers. Et ce à un prix plus qu’avantageux puisqu’il se vend à environ 300 euros.

Le haut de gamme à bas prix, voilà en somme la stratégie adoptée par le constructeur asiatique, et qui se solde logiquement par un succès. Mais Xiaomi a aussi su diversifier son offre avec notamment le lancement de sa smartTV sortie le 15 mars dernier. On a même lu sur la toile que la firme s’apprêterait à se lancer sur le marché des tablettes.

Vers une internationalisation de Xiaomi ?

Depuis la sortie du Mi-One en 2011, le chiffre d’affaires de la start up n’a cessé de croître. Il y a quelques mois, le constructeur se lançait à la conquête de marchés voisins, Hong Kong et Taïwan. Et devant l’annonce de ces derniers résultats, l’internationalisation du constructeur apparaît de plus en plus envisageable. D’autant que des rumeurs courent sur les intentions du PDG Lei Jun de conquérir les marchés européen et nord-américain.

Néanmoins, Neil Mawston, le directeur exécutif du service Global Wireless Practice au sein de l’organisme Strategy Analytics, cité par le Journal International, rappelle que  « Xiaomi a des chaînes de distribution limitées et ne jouit d’aucune image de marque en dehors de la Chine ». Il s’attend à ce titre à ce que le fabricant s’implante sur les marchés indien et russe plutôt que sur le vieux continent.