Les forfaits sans engagement ont plus que doublé en quatre ans

 

L’ARCEP a publié vendredi dernier son habituel rapport trimestriel sur les services mobiles pour la période s’arrêtant au 30 juin 2016. On y lit une progression constante des forfaits sans engagement sur les quatre dernières années, conséquence certaine de l’arrivée de Free Mobile sur le marché.

Xavier Niel, main shareholder of French broadband Internet provider Iliad, speaks during a news conference to launch the new Freebox Revolution (internet multimedia modem) in Paris December 14, 2010. The Freebox Revolution is designed by French designer Philippe Starck. REUTERS/Jacky Naegelen (FRANCE - Tags: BUSINESS SCI TECH)
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Le nombre de cartes SIM actives sur le territoire est en hausse ce trimestre avec 145 000 lignes supplémentaires sur la période, élevant le total à près de 72 millions (71,973, pour être précis). Et en quatre ans, les forfaits sont en croissance constante, tandis que les cartes prépayées, elles, sont de moins en moins choisies (-200 000 sur la période par rapport au trimestre précédent). La faute en grande partie à Free Mobile et aux offres sans engagement.

Le 10 janvier 2012, Xavier Niel montait sur scène pour dévoiler les offres mobiles de Free. Sans engagement et financièrement très abordables pour l’époque, elles ont bousculé le marché de la téléphonie en France, poussant les clients à se tourner vers des offres ne les enchaînant pas à un opérateur. Depuis, avec les nombreuses promotions proposées par les branches dites « low-cost » des différents opérateurs, les offres sans engagement ont explosé et représentent à date du 30 juin 2016 34,21 millions de cartes dans le secteur résidentiel, soit 67,4 % du marché « post-payé » qui compte 50,776 millions de cartes, en hausse annuelle de 4,2 %.

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La tendance est bien évidemment à la hausse, mais l’accélération commence à faiblir et à se stabiliser. Quoi qu’il en soit, les offres sans engagement sont désormais largement majoritaires auprès des particuliers, qui ont choisi pour plus de deux tiers d’entre eux de s’affranchir des abonnements avec engagement.