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Test de l'Oura Ring 3 : le seigneur des anneaux connectés

Si les bagues connectées existent sur le marché depuis maintenant près de dix ans, leur usage commence enfin à se populariser. Samsung chercherait à rentrer dans la danse avec sa Galaxy Ring et de plus en plus de constructeurs défient désormais le leader du secteur, Oura.

Pour le premier test de bague connectée sur Frandroid, nous avons donc décidé de nous pencher sur le modèle le plus vendu dans le monde, l’Oura Ring 3. Il s'agit d'une bague connectée de santé permettant de mesurer la fréquence cardiaque de l'utilisateur, de suivre son sommeil, d'évaluer son activité et sa récupération et, surtout, de proposer tout un tas de conseils dans son application dédiée. Voici donc le test complet de l’Oura Ring 3.

Fiche technique de l’Oura Ring 3

La bague de ce test a été achetée par Frandroid.

Un design tout en sobriété pour l’Oura Ring 3

Lancée en 2021, l’Oura Ring 3 est à ce jour toujours la dernière bague connectée en date proposée par Oura. Comme son nom l'indique, il s'agit de la troisième génération d'anneau conçue par le constructeur finlandais.

La bague est proposée en huit tailles différentes avec un baguier proposé par le constructeur à ses clients afin qu'ils trouvent chaussure à leur pied -- ou plutôt bague à leur doigt. Forcément, en fonction de la taille choisie, le poids de l’Oura Ring 3 varie de 4 à 6 grammes selon le modèle, tout comme la batterie intégrée -- de 15 à 22 mAh.

Outre la taille, la Ring 3 est également déclinée en deux formes : Horizon et Heritage. Si la première forme, plus récente, aborde un aspect d'anneau lisse classique, j'ai eu l'occasion, pour ma part, d'essayer l'Oura Ring 3 en version Heritage. Cette forme est en fait celle déjà adoptée par Oura pour ses premières bagues connectées. Elle se démarque par une légère excroissance sur la partie supérieure de la bague, plus droite que le reste de l'anneau, courbé. À l'usage, ce choix de forme ne m'a pas gêné outre mesure et j'ai même tendance à y voir une sorte d'identité de la part de l’Oura Ring 3. Il faut dire qu'en dehors de cette petite excentricité, la bague ressemble à n'importe quelle bague connectée, sans aucun logo ni bouton.

À l'extérieur, on a droit à un revêtement en titane (avec différents choix de teinte, brossé, argent, noir brillant, noir mat, doté ou cuivré). L'occasion de rappeler que le titane est un métal léger, mais qui a tendance à être plutôt sensible aux rayures. Un collègue m'a ainsi confié que sa compagne, équipée d'une bague Oura depuis plusieurs années maintenant, avait désormais la partie extérieure de sa bague tout éraflée.

À l'intérieur de l’Oura Ring 3, on retrouve une surface en plastique transparent laissant entrapercevoir les différents composants. Il faut dire que c'est là que sont logés les différents capteurs, qu'il s'agisse du cardiofréquencemètre ou de l'oxymètre de pouls. Logique donc qu'ils aient accès à une lisibilité des circuits sanguins cutanés.

Comme on l'a vu, en dehors de ces quelques éléments, l’Oura Ring 3 est particulièrement sobre. Pas de surface tactile, pas de moteur haptique, pas de bouton… et pas d'écran, évidemment. Vous ne pourrez donc interagir avec l’Oura Ring 3 qu'en la portant. La bague se contente de recueillir les données. Pour les consulter, tout se passe sur le smartphone. Et comme on le verra, il en va de même pour enregistrer une activité, une sieste ou n'importe quoi d'autre.

Du point de vue du confort, je dois d'admettre avant tout : je n'ai pas l'habitude de porter de bagues. Autant il m'arrive fréquemment de m'équiper d'une montre connectée à chaque poignet, autant c'est la première fois que j'ai porté une bague plus de quelques heures. Pourtant, l’Oura Ring 3 Horizon en taille 10 portée à mon annulaire droit ne m'a pas dérangé plus que ça. Certes, son épaisseur de 2,55 mm a pu me gêner dans un premier temps, notamment lorsque je voulais fermer la main, mais j'ai fini par m'y faire au bout de deux ou trois jours. Je dois également souligner que la taille 10 testée ici était un poil trop grande pour mon annulaire --, mais trop petite pour mon index ou mon majeur. Après tout, le confort aurait sans doute été meilleur avec une taille plus petite… mais, encore une fois, je n'ai pas l'habitude de porter de bague. Promis, ça viendra.

Une application Oura complète, mais sous abonnement

Sans surprise, s'il est impossible d'interagir avec l’Oura Ring 3 en elle-même -- à défaut de bouton ou de surface tactile. Il faudra donc se tourner vers l'application Oura pour tirer profit des données récoltées, mais également des nombreux conseils de santé proposés.

L'application Oura

Disponible sur iOS et Android, l'application Oura se compose de cinq onglets distincts :

En fait, tout le fonctionnement d’Oura repose sur les trois scores principaux calculés par l'application : sommeil, exercice et, surtout, préparation. On y reviendra plus tard, mais ces trois scores permettent, en un coup d'œil, de savoir si on fait suffisamment de sport ou si on a suffisamment bien récupéré.

Par ailleurs, si l'application vous donne, par défaut, les données du jour, il est possible de retrouver celles des jours précédents d'un simple glissement pour passer aux jours précédents.

Sur le côté gauche, une colonne permet également d'accéder à des fonctions plus précises comme les tendances, pour voir une courbe de la VFC sur plusieurs jours, étudier l'évolution de son score de sommeil ou observer si on a augmenté ou réduit son temps d'activité de jour en jour, de semaine en semaine ou de mois en mois.

L'application Oura vous permet également d'interagir avec la bague, mais de façon minimaliste. Vous pouvez seulement y voir le pourcentage d'autonomie restant ou passer la bague en « mode avion ». Attention cependant, une fois ce mode activé, il vous faudra nécessairement la recharger pour activer de nouveau sa connexion Bluetooth.

Enfin, Oura vous permet également d'accéder à certaines données depuis son portail Web, en plus de l'application mobile.

Un abonnement nécessaire pour accéder aux données

L'utilisation de l’Oura Ring 3 est conditionnée au paiement chaque mois d'une somme de 6 euros après un premier mois offert. Si on a de plus en plus l'habitude de ces services de santé par abonnement -- comme peuvent le proposer Fitbit ou Withings par exemple -- Oura a une approche plus radicale encore.

https://www.frandroid.com/produits-android/accessoires-objets-connectes/montres-connectees-2/1873479_pourquoi-les-objets-connectes-de-sport-sont-un-cadeau-empoisonne-pour-noel

Si jamais vous comptez résilier votre abonnement, les données de fréquence cardiaque, de sommeil ou d'activité ne seront alors plus accessibles sur l'application Oura. Seuls les trois scores, de préparation, de sommeil et d'activité, resteront affichés, sur une échelle de 0 à 100. Exit donc aussi bien les recommandations que les données détaillées ou les graphiques.

Certes, Oura ne va pas aussi loin que Whoop -- qui bloque l'accès à son application après la résiliation --, mais c'est tout de même une donnée à prendre en compte au moment de passer à la caisse.

Des données de santé pertinentes avec l’Oura Ring 3

Contrairement à une bague connectée dédiée au paiement sans contact, comme l'Aeklys d'Icare, l’Oura Ring 3 est une bague connectée dédiée exclusivement au sport, à la santé et au bien-être. À ce titre, elle ne propose donc pas de puce NFC et ne permet donc pas de payer sans contact.

En revanche, l’Oura Ring 3 est dotée de plusieurs capteurs pour les données de santé. On retrouve ainsi un cardiofréquencemètre par photopléthysmographie (PPG) basé sur deux diodes vertes, ainsi qu'un oxymètre de pouls, au milieu, avec une diode rouge. Rappelons que le cardiofréquencemètre permet d'analyser votre fréquence cardiaque (c'est dans son nom) tandis que l'oxymètre de pouls analyse votre taux d'oxygène dans le sang afin de s'assurer qu'il reste à une valeur normale, de 95 à 100 %.

https://www.frandroid.com/produits-android/accessoires-objets-connectes/montres-connectees-2/786255_rythme-cardiaque-vo2max-spo2-ecg-comment-les-montres-connectees-prennent-soin-de-votre-coeur

En plus de ces deux capteurs, la bague d'Oura peut analyser le nombre de pas parcourus dans la journée grâce à un accéléromètre. Un capteur de température est également intégré, afin de mesurer les évolutions de votre température cutanée pendant les phases de sommeil (la température baisse) et les phases d'activité (la température augmente). Ce capteur peut également être mis à profit pour surveiller son cycle menstruel, via l'application Oura, ou en partageant les données vers d'autres applications via Apple HealthKit ou Google Health Connect.

Concrètement, l’Oura Ring 3 se base sur ces quatre mesures pour l'ensemble des données enregistrées et pour les calculs de votre niveau d'activité, de sommeil ou de récupération. Par exemple, à partir de l'accéléromètre ou de la fréquence cardiaque, la bague peut déduire le niveau d'activité, les calories dépensées et, une fois la bague connectée au GPS du smartphone, l'allure de votre séance de course à pied et la cadence (le nombre de pas par minute). Idem pour le niveau de stress qui est analysé en tirant parti de la fréquence cardiaque (FC), de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) ou de la température de la peau.

À l'instar de ce que peuvent proposer des montres connectées, comme les modèles de Garmin, Huawei ou Apple, ce sont donc en fait les algorithmes de l'application Oura qui exploitent les quelques données mesurées pour proposer non seulement des données déduites de ces données, mais également des scores d'activité, de préparation et de sommeil.

La détection de sommeil

Pour analyser le sommeil, l’Oura Ring suit plusieurs mesures comme les mouvements, le taux d'oxygène dans le sang, la fréquence cardiaque, la température de la peau et l'analyse de la fréquence cardiaque.

C'est en particulier dans le domaine du suivi du sommeil que les bagues connectées en général -- et Oura en particulier -- ont réussi à se démarquer. Certes, des montres connectées peuvent proposer des mesures et des données similaires, mais les bagues peuvent être plus confortables à porter la nuit qu'une montre connectée. Surtout, dans le cas d'une Apple Watch, d'une Pixel Watch ou d'une Galaxy Watch, l'autonomie dépassant à peine la journée impose souvent aux utilisateurs de profiter de la nuit pour recharger la montre. Dès lors, la bague devient un accessoire bien pratique pour suivre l'efficacité du sommeil (surtout que les données d’Oura peuvent être automatiquement synchronisées avec Google Fit, Apple Santé ou Google Health Connect.

Dans mon cas, l'Oura Ring a bien réussi à percevoir non seulement les moments où j'ai pu me mettre au lit, mais également ceux où je me suis endormi. Là aussi, c'est une force de la bague connectée qui va déduire de cette différence entre le moment où vous cherchez le sommeil et celui où vous le trouvez, un score qualifié de latence, qu'on pourrait traduire par le temps d'endormissement. Plus ce temps est court, meilleur sera votre sommeil. On retrouve également le temps de sommeil total, l'efficacité du sommeil (basé justement sur la latence et sur les phases d'éveil), le temps de sommeil paradoxal (qui va vous reposer mentalement) et celui de sommeil profond (qui va vous reposer physiquement).

Bien évidemment, les différentes phases de sommeil sont également prises en compte et détaillées dans un graphique clair. L'application indique également votre fréquence cardiaque la plus basse, pour déterminer la fréquence cardiaque au repos (plus elle est basse, plus votre système cardiovasculaire sera efficace) ainsi que la variabilité moyenne de la fréquence cardiaque (plus elle est haute par rapport à votre habitude, plus vous serez détendu).

On peut également saluer l'efficacité d’Oura pour détecter les siestes. La bague a réussi à déterminer efficacement une sieste de 40 minutes en plein après-midi durant un week-end et l'application a alors demandé à ce que je confirme qu'il s'agissait bien d'une sieste pour ajouter ces données à mon score de sommeil de la journée.

Le score de préparation

Plus que le score d'activité ou celui de sommeil, c'est surtout le score de préparation d’Oura qui s'avère pertinent. Ce score cumule à la fois les informations concernant votre stress, votre récupération et votre activité physique passée pour évaluer si vous êtes suffisamment reposé pour retourner vous entraîner ou si vous devriez vous reposer davantage.

Ainsi, le score prend aussi bien en compte votre fréquence cardiaque au repos que votre VFC, le temps de sommeil ou l'activité du jour précédent. Dans ce cadre, ce sont surtout la fréquence cardiaque au repos (plus elle sera faible, plus vous serez reposé) et la variabilité de la fréquence cardiaque (plus elle sera haute, moins vous serez stressé) qui vont jouer.

Dans mon cas, la bague d’Oura a réussi à mesurer aussi bien une FC au repos qu'une VFC très proches de celles enregistrées par ma Garmin Forerunner 255. Or, comme j'ai déjà pu l'écrire par le passé, la montre de Garmin a tendance à proposer des mesures particulièrement efficaces, notamment pour la VFC.

Un dernier point au sujet de la VFC et du niveau de stress est important à souligner. La VFC varie fortement d'un individu à un autre. Si certains peuvent avoir une VFC moyenne de 35 ms, d'autres peuvent atteindre une VFC moyenne de 140 ms. Dès lors, ce n'est pas la VFC en tant que telle qui importe pour connaître le niveau de récupération, mais son évolution par rapport à votre moyenne sur sept jours. Oura l'a bien compris et vous incite à porter sa bague pendant au moins une semaine avant de vous afficher votre niveau de stress, basé justement sur votre VFC.

Un suivi d'activité correcte chez Oura, mais qui manque de précision

L'Oura Ring 3 permet également de suivre votre activité au quotidien, non seulement avec le nombre de pas parcourus, mais également les séances d'entraînement. Pour ce faire, la bague se base sur le GPS du smartphone si vous l'emportez avec vous, ainsi que sur le capteur de fréquence cardiaque intégré.

Le suivi d'entraînement

Pour analyser un entraînement avec l’Oura Ring 3, deux solutions s'offrent à vous.

Vous pouvez d'abord porter la bague à votre doigt et emporter votre smartphone avec vous, sans rien déclencher. La bague est alors capable d'analyser votre entraînement a posteriori, en se basant sur les données GPS du smartphone -- à condition d'avoir donné l'accès de la géolocalisation à l'application Oura. Ce système automatisé est plutôt efficace pour détecter les entraînements et permet de retrouver vos différentes séances de sport avec les allures à chaque kilomètre, la carte de votre parcours ou la distance parcourue.

Néanmoins, dans ce cadre-là, la bague reste en profil habituel, à savoir n'utiliser le capteur de fréquence cardiaque qu'une fois toutes les cinq minutes.

L'autre méthode consiste à passer l’Oura Ring en mode entraînement. Pour ce faire, il faut appuyer sur le bouton « enregistrer la FC de la séance » dans l'application Oura afin que la bague passe d'une mesure toutes les cinq minutes à une mesure en continu de la fréquence cardiaque. Attention cependant, tous les sports ne peuvent pas faire l'objet d'un suivi d'entraînement : seuls le cardiovélo, la course à pied en intérieur, la course à pied en plein air, le cyclisme et la marche sont éligibles.

Bon point, les séances d'entraînement peuvent par ailleurs être exportées sur Strava.

https://www.frandroid.com/android/applications/1877625_la-meilleure-application-de-course-a-pied-devient-encore-plus-sociale-avec-cette-nouvelle-fonction

Le suivi de la fréquence cardiaque

Pour évaluer la précision de la mesure de fréquence cardiaque de l’Oura Ring 3, je l'ai portée à plusieurs reprises durant des séances de course à pied. En parallèle, je portais une ceinture cardiofréquencemètre thoracique, la Garmin HRM Pro. Pour rappel, ce type de ceinture mesure la fréquence cardiaque sur la base des signaux électriques du cœur, directement au niveau de la cage thoracique grâce à deux électrodes. Il s'agit du système de mesure le plus précis pour mesurer la fréquence cardiaque puisqu'elle est mesurée proche du cœur et n'est pas gênée par d'éventuelles fuites de lumière, contrairement à un bracelet ou une bague.

Pour la première séance, j'ai porté la bague sur une session d'intensité moyenne, en conservant la même allure tout du long. Un exercice relativement simple pour une montre connectée et plutôt bien rempli par l’Oura Ring 3.

On constate ainsi des courbes très proches entre l’Oura Ring 3 et la mesure de référence prise par la ceinture. Sur les cinq premières minutes en revanche, la bague d’Oura a mesuré une fréquence cardiaque bien inférieure à celle de la ceinture. Le temps, sans doute, de se calibrer. On pourra cependant noter une fréquence cardiaque moyenne inférieure du côté d’Oura, tout comme la fréquence cardiaque maximale. Un constat qui va se vérifier avec la seconde séance de course à pied, à l'intensité bien plus irrégulière.

Sur cette seconde session, j'ai alterné des phases d'endurance peu intenses et des phases bien plus intenses pendant 40 secondes. Logiquement, cette intensité se reflète dans la fréquence cardiaque mesurée par la ceinture Garmin. En revanche, bien que la bague Oura Ring 3 ait mesuré les changements d'intensité, elle n'a pas réussi à mesurer des pics aussi élevés que sur la mesure de référence.

C'est souvent le cas avec les montres ou les bagues connectées, les sessions d'entraînement fractionné, avec de fortes variations d'allure, ne sont pas toujours bien prises en compte. Ici, alors que j'ai atteint une fréquence cardiaque maximale de 189 battements par minute, l’Oura Ring 3 n'a pu compter que 181 battements par minute.

On a donc affaire à un appareil qui s'avère plutôt efficace pour mesurer la fréquence cardiaque au repos, notamment pendant la nuit, mais qui n'est pas le plus adéquat pour évaluer votre intensité durant des séances d'entraînement. Pour cela, on privilégiera davantage une montre orientée sport.

Une Oura Ring 3 avec une autonomie d'une semaine

Pour la batterie de sa Ring 3, Oura indique avoir intégré une batterie de 15 à 22 mAh selon la taille choisie. De quoi permettre, d'après le constructeur, de récupérer des données pendant sept jours. Bien évidemment, cette autonomie varie en fonction des entraînements que vous lancez depuis l'application Oura, puisqu'en mode entraînement manuel, la bague mesure alors la fréquence cardiaque toutes les trois à quatre secondes, et non plus seulement une fois toutes les cinq minutes.

Dans mon cas, j'ai pu utiliser la Oura Ring 3 en taille 10 pendant 6 jours et 8 heures avant qu'elle ne tombe à court de batterie et que son autonomie ne passe de 100 à 0 %. Sur cette période, j'ai lancé trois entraînements manuels depuis l'application, pour une durée totale de 2h53, et un entraînement détecté automatiquement -- donc sans mesure en continu de la fréquence cardiaque. On arrive donc bel et bien à une autonomie proche des sept jours mis en avant par Oura, mais avec quelques bémols.

Lorsque l’Oura Ring 3 passe sous les 25 % d'autonomie, l'application vous invite alors à recharger l'anneau avant d'aller vous coucher, et ce pour une raison simple : sous les 25 %, la bague arrête de mesurer la SpO2 la nuit (mesure particulièrement énergivore) et va donc vous fournir des données de sommeil et de récupération forcément parcellaires. Dans mon cas, si l'autonomie complète de la bague a été d'un peu plus de six jours, elle a tout de même mis quatre jours pour passer de 100 à 25 % de batterie.

Pour recharger sa bague connectée, Oura fournit un socle magnétique dans lequel il suffit de positionner la Ring 3 pour qu'elle y soit fixée magnétiquement et de recharge par induction. Le socle, raccordé par un câble USB-A vers USB-C, est équipé d'une diode qui clignote en blanc pendant toute la charge, puis s'allumer en vert lorsque l’Oura Ring 3 est complètement rechargée. Comptez un peu moins d'une heure et demie pour une charge complète de 0 à 100 %.

Prix et date de sortie de l’Oura Ring 3

La bague Oura Ring 3 est disponible depuis 2021. Elle est proposée en deux modèles, Horizon ou Heritage, six tailles et six coloris. Les modèles doré et cuivré sont par ailleurs affichés à des tarifs plus élevés.

Par ailleurs, pour profiter de l'ensemble des données de la bague Oura -- et non pas uniquement des scores globaux -- il vous faut payer un abonnement de six euros par mois.