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Test du Motorola Razr 40 : le pliable à clapet beaucoup moins cher que le Galaxy Z Flip 5

Ça y est, le Samsung Galaxy Z Flip 5 a été annoncé par Samsung lors de sa conférence Galaxy Unpacked. Le successeur du Galaxy Z Flip 4 promet et devrait permettre de poursuivre la démocratisation des smartphones pliables, surtout à clapet. Ce sera d'autant plus le cas en France, puisque la concurrence à Samsung se fait très timide. La percée la plus remarquable (du point de vue de la critique, mais pas du point de vue commercial), c'est l'Oppo Find N2 Flip, arrivé chez nous plus tôt dans l'année. Malheureusement, il n'est plus disponible à la vente en France : Oppo a quitté le territoire. Autre concurrent : Motorola. Il a sorti l'année dernière le Razr 2022, modèle se plaçant face au Galaxy Z Flip 4, avec moins de réussite. Il demeurait moins bon.

La marque américaine n'a pas abandonné : elle a sorti cette année le Razr 40 Ultra et le Razr 40. Le premier est très séduisant, peut-être même plus que le Galaxy Z Flip : cependant, son prix l'est beaucoup moins. C'est pour ça que Motorola a sorti l'artillerie lourde : un smartphone pliable à moins 1000 euros dès sa sortie, une première en France. Il s'agit du Razr 40, proposé à 900 euros, que nous avons pu tester.

Fiche technique

Ce test a été réalisé avec un Motorola Razr 40 en coloris vert sauge prêté par la marque.

Design :  il y a du jeu dans la charnière et ce n'est pas très amusant

Le Razr 2022 nous avait extrêmement déçu sur son design, mais il faut reconnaître que Motorola s'est extrêmement bien rattrapé. Cela se constate d'emblée sur les bordures autour de l'écran interne : elles sont bien plus fines. Presque autant que le Galaxy Z Flip 4, bien qu'il reste du chemin à faire. L'écran peut se plier entièrement et se déplier à 180 degrés, ce qui est très bien. Les finitions aussi sont très bonnes, y compris au niveau du cuir végétal au dos.

Autre point sur lequel le Razr 2022 nous avait déçus : la charnière. Là encore, Motorola fait beaucoup mieux. Elle semble déjà bien plus protégée par les poussières et l'eau puisque l'écran ne peut plus se soulever au niveau de la pliure. En plus de ça, on peut déplier le smartphone entièrement : l'angle est bel et bien de 180° maximum et pas moins. Néanmoins, en secouant légèrement l'appareil, on sent un jeu dedans. Ce qu'on n'a pas du tout (ou presque) sur un Galaxy Z Flip 4 par exemple. La philosophie est différente sans doute, ce qui fait qu'en main, le Razr 40 paraît moins rigide que le Galaxy Z Flip 4. Si cela ajoute de l'inquiétude quant à la durabilité du smartphone, durant notre test nous n'avons rencontré aucun souci de cette nature.

Pour parler du dos, il est un peu particulier. Tout d'abord, sa texture est en cuir végétal et en plusieurs coloris, selon les versions. Notre modèle vert sauge est tout de même assez gris, ce qui le rend un peu triste. On peut émettre une inquiétude quant à l'usure de ce revêtement : on a l'impression qu'à terme, les côtés s'abîmeront et que ce sera visible. La partie inférieure comprend le logo de la marque ainsi que le nom de la gamme. Dans la partie supérieure, on trouve uniquement un bloc comprenant le flash, les deux capteurs photo ainsi que l'écran externe. Ce n'est pas ce qui se fait de plus moderne, mais c'est là que Motorola a probablement pu faire baisser le coût de production et par extension le coût final. Ce bloc photo intègre également l'écran externe sur lequel on reviendra. L'ensemble prend toute la largeur ou presque de l'appareil, offrant une excellente stabilité lorsque ce dernier est posé sur une table.

Sur les dimensions, le Razr 40 mesure 73,95 par 170,82 par 7,35 mm en position dépliée. Replié, il ne fait « que » 88,24 mm de haut, mais 15,8 mm d'épaisseur. C'est épais certes, mais pour diviser par deux sa hauteur, disons que ça vaut le coup. Au niveau de la résistance, on trouve du Corning Gorilla Glass Victus sur l'écran externe, quand l'écran interne n'affiche aucune résistance. Le tout est quand même certifié IP52, ce qui fait que le Razr 40 est résistant aux poussières, et contre les chutes de gouttes d'eau (mais pas dans toutes les situations). Sur son site Motorola explique que « le revêtement résistant aux éclaboussures crée un écran de protection contre une exposition modérée à l'eau, en cas de déversements accidentels, d'éclaboussures ou de pluie légère, par exemple. »

La prise en main

En position pliée, le Motorola Razr 40 est un bonheur à mettre dans la poche. Déjà, pour les femmes qui portent des jeans, ce sera bien plus confortable qu'avec des modèles de 6,7 pouces qui ne se plient pas. Même pour ma part, m'asseoir avec le téléphone dans la poche ne me gêne nullement : il arrive même à se faire oublier. Par contre, en l'utilisant dans la poche pour changer le volume de ma musique, j'ai eu un problème. Lorsqu'on règle le volume, l'écran externe s'allume et affiche le curseur du volume. Sauf que ma main passe dessus et que cela change complètement le volume : j'ai eu des moments où il se réglait au minimum... ou au maximum. Je ne vous dis pas les surprises que cela a pu me créer.

La pliure des smartphones pliables est aujourd'hui suffisamment évoluée pour qu'elle soit invisible, au moins lorsqu'on la regarde de face. C'est aussi le cas sur le Razr 40  et dans un certain sens, elle finit par s'oublier. Sur le toucher, c'est un peu moins le cas : elle se sent indéniablement et davantage que sur le Galaxy Z Flip 4 par exemple. Toutefois, ce serait aller trop loin de dire que c'est rédhibitoire.

En parlant du pliage justement, il est difficile de le déplier à une main, comme il est difficile de le faire avec un Galaxy Z Flip. Quant au repliage, il est assez simple et se fait en deux temps, même à une main. Il faut d'abord enclencher la charnière et incliner légèrement l'écran, puis le rabattre totalement. La charnière permet de poser la partie basse du Razr 40 sur une table et de surélever la partie supérieure, du moment que celle-ci est inclinée à au moins 45°. De quoi permettre de regarder une vidéo sur YouTube sans avoir de support (et d'accepter qu'elle ne prennne que la moitié de l'écran) ou de faire des photos facilement.

Pour déverrouiller le smartphone, deux solutions : soit utiliser la reconnaissance faciale, soit utiliser le capteur d'empreintes digitales au niveau du bouton d'alimentation. Dans le premier cas, la configuration est rapide et le déclenchement aussi, bien qu'il reste une légère latence, mais rien d'anormal. Quant au capteur d'empreintes, on le configure rapidement et il est très réactif, là aussi rien à reprocher.

Écran :ça sature de couleurs, mais c'est joli

Le Razr 40 est doté un écran interne pOLed de 6,9 pouces avec une définition Full HD+ (2640 par 1080 pixels), soit une résolution de 413 ppp. Ce qui donne un format allongé de 22:9 assez rare, dont l'écran couvre 85,5% du corps. Bon point pour lui : il propose un taux de rafraîchissement adaptatif (grâce à sa dalle LTPO) pouvant monter à 144 Hz. Sur la luminosité maximale, on peut aller jusqu'à 1400 cd/m². Dans les faits, cette luminosité m'a permis de pouvoir lire même en plein soleil.

Par défaut, les couleurs de cet écran externe sont saturées (c'est même le nom du mode de couleur par défaut), ce qui est assez plaisant pour les yeux. Pour du jeu vidéo, de la navigation ou de la lecture de vidéos sur YouTube, c'est plaisant. Toutefois, si vous voulez voir des films ou des séries dans de bonnes conditions, il est préférable de modifier les réglages de Motorola.

Quant à l'écran externe, il s'agit d'une petite dalle pOled également de 1,5 pouce avec un format 2:1 et une résolution de 282 ppp (soit 194 par 368 pixels). Son taux de rafraîchissement maximal est de 60 Hz et sa luminosité la plus forte est de 1000 cd/m², ce qui est satisfaisant.

Pour en savoir plus sur l'écran interne, nous l'avons soumis à une batterie de tests à l'aide de notre sonde et du logiciel CalMAN Ultimate par Portrait Displays, le tout en mode « saturé », qui est celui par défaut (à noter qu'un mode « naturel » est également proposé).

Une sonde qui nous a permis de constater une température de couleur de 7022 K, ce qui est correct et surtout assez équilibré selon les tons de couleur. La luminosité maximale que nous avons obtenue était de 1166 cd/m² : c'est sensiblement moins que ce qui est annoncé. Au niveau de la fidélité des couleurs, notre sonde a mesuré un Delta E moyen de 4,65 (4,57 en couleurs « naturelles »), ce qui n'est pas ce qui se fait de mieux. Enfin pour parler de la couverture colorimétrique, nous avons obtenu 204% du sRGB, 137% du DCI-P3 ainsi que 92% du BT 2020, ce qui est excellent.

Logiciel :  le Motorola Razr 40 manque de finitions par rapport au Galaxy Z Flip

Ce smartphone fonctionne sous Android 13 avec une très légère surcouche de Motorola, mais qui sert énormément pour utiliser l'écran externe. Le constructeur offre trois ans de mise à jour d'Android et quatre ans de mise à jour de sécurité. C'est mieux que certains constructeurs, mais par rapport aux quatre ans de mises à jour majeures et cinq ans de patchs de sécurité du Galaxy Z Flip 4, c'est moins bien. Du côté des applications pré-installées, il n'y en a qu'une : Booking.com.

L'écran externe

C'est en partie là-dessus qu'on attend le Motorola Razr 40. Et il faut dire que globalement, c'est réussi. En fait, avec les widgets et les petits paramètres que l'on peut modifier, cet écran externe s'apparente presque... à une montre connectée. Alors on ne peut pas taper au clavier ni répondre aux messages, mais on peut :

Tout cela se gère à l'aide d'un système de panneaux, des widgets que l'on vient positionner autour de l'« écran d'accueil » de cet écran externe dans les paramètres et c'est assez intuitif. Dommage qu'il n'y en ait pas davantage et que certaines ne soient pas très bien finies. On perd beaucoup l'intérêt de l'écran externe. En parlant de l'écran d'accueil, plusieurs horloges sont disponibles et pour certaines, on peut même changer les couleurs.

Étrangement, pour déclencher l'appareil photo, aucun menu n'existe. Il faut en réalité tenir le smartphone en position pliée puis tourner le poignet deux fois vers l'intérieur. Là il s'affiche : avec les gestes, on peut changer de capteur et de mode. Dommage qu'à chaque fois il y ait un retardateur de trois secondes, a priori impossible à retirer. On peut aussi déclencher la prise d'une photo en montrant sa main ou en souriant : pour le sourire, ça n'a pas l'air de fonctionner.

Le Motorola Razr 40 ne propose pas de réel mode always-on : l'horloge ne s'affiche que lorsqu'on tapote sur l'écran ou que l'on prend le smartphone dans les mains. C'est dommage, on peut penser que certains utilisateurs auraient aimé avoir la possibilité de laisser l'horloge activée constamment.

Les fonctionnalités liées à l'écran pliable

Côté applications, le fait de pouvoir plier à moitié l'écran (à 90°) n'est pas très utile. On a par exemple YouTube : lorsque l'écran est dans cette position, la vidéo s'affiche sur la partie supérieure uniquement et au format horizontal. Cela éviter l'utilisation d'un support, bien que la vidéo ne s'affiche qu'en petit. Impossible par contre d'utiliser la même chose avec Spotify, où l'on aurait les contrôles en bas et la pochette en haut.

Le menu change aussi sur l'application photo : lorsque l'écran est à moitié plié, il se divise en deux parties : la partie supérieure pour la prévisualisation, la partie inférieure pour les menus et réglages. Ce n'est pas très utile, mais c'est présent. Au moins, cela encourage à poser le smartphone sur une table et à oser des angles plus originaux pour ses photos, y compris en selfie.

Ce que propose l'interface de Motorola

L'interface de Motorola propose par exemple Monet, la fonction arrivée sur Android 12 qui permet d'accorder les couleurs des icônes de ses applications avec celles de son fond d'écran.

Pour configurer certaines choses, mais surtout savoir ce qu'on peut faire avec le Motorola Razr 40, on a droit à l'application Moto. Elle donne des conseils sur l'utilisation d'un smartphone Android, de l'écran externe ou encore de l'appareil photo. C'est une belle initiative d'avoir cette pédagogie de la part du constructeur, d'autant plus que cela ne vient pas nécessairement déranger les utilisateurs les plus confirmés (juste quelques notifications de temps à autre).

Le mode always-on (qui n'en est pas vraiment un, on ne peut pas configurer l'affichage constant) propose quelque chose que je n'ai jamais vu ailleurs. En restant appuyé sur une notification, on peut la voir « en grand », ce qui permet de lire un message, un mail, etc. En faisant glisser son doigt, on peut mettre un message en « lu », le mettre de côté ou y répondre. Pratique.

Performances : ça chauffe beaucoup pour Motorola

Le SoC choisi pour ce Motorola Razr 40 semble un peu limité : il s'agit du Snapdragon 7 Gen 1 de Qualcomm, dédié au milieu de gamme et sorti l'année dernière. Une puce couplée à 8 Go de RAM en LPDDR4X. Dans la pratique, utiliser le smartphone ne pose aucun souci au niveau de ses performances : les animations sont fluides, les applications se lancent suffisamment rapidement et on ne constate pas de réel ralentissement.

Sur les benchmarks, il faut reconnaître que la puce du Razr 40 semble faiblarde au regard du Galaxy Z Flip 4, mais aussi par rapport au Razr 2022 de l'année dernière.

Dans la pratique, nous avons testé le Motorola Razr 40 sur Fortnite avec le mode hautes performances du téléphone. Avec les paramètres graphiques en « épique » (le niveau avant les paramètres maximum), difficile de passer les 30 FPS, d'autant plus que des gels intempestifs de l'écran peuvent survenir. Si dans un usage quotidien, le Razr 40 s'en sort haut la main, dès qu'il faut le pousser, ça coince. Autre élément dérangeant : le smartphone chauffe en jeu, beaucoup même. Il peut aller jusqu'à être presque brûlant, notamment au niveau de l'écran externe.

Sur la partie stockage, on trouve une unique version avec 256 Go en UFS 2.2. Impossible en revanche d'étendre le stockage via une carte microSD, c'est 256 Go ou rien.

Photo et vidéo : : de jolies couleurs, mais pas assez de lumière

Au total, on trouve trois capteurs photo sur ce smartphone :

La caméra principale

Au vu des photos que nous avons prises avec le Razr 40, il faut reconnaître que les couleurs sont assez jolies et équilibrées : elles transmettent bien les tons de la réalité. Cependant, on a quelques faiblesses : tout d'abord, la lumière. Les clichés manquent souvent un peu de lumière et c'est dommage. D'un autre côté, ce n'est peut-être pas une mauvaise chose. Même dans de bonnes conditions de lumière, on constate du bruit numérique et un manque de piqué. Si Motorola forçait sur la lumière, cela se ferait au détriment de la qualité de l'image. Un mal pour un bien donc, mais un résultat très moyen, d'autant plus à 900 euros.

Mode portrait

Au niveau du mode portrait, il est très bon. Déjà parce que comme sur les autres modes, les couleurs sont assez belles. Mieux encore : il arrive à récupérer des détails dans les tons clairs, comme le ciel dans ce second exemple. En réalité, il est assez gris, mais là le smartphone y a récupéré du bleu. Le détourage est très satisfaisant lui aussi : précis et doux, il arrive à découper les mèches de cheveux sans trop de difficultés (bien qu'on relève quelques erreurs, mais c'est tout à fait normal). Enfin, il a du mal à récupérer du piqué : on a un voile blanc devant les cheveux de mon collègue en extérieur, ou alors des tons marron qui bavent dans le premier exemple.

Mode nuit

Le mode nuit du Motorola Razr 40 est assez efficace. Il permet de récupérer des détails dans les zones sombres : cela crée du grain certes, mais ça bave peu. Difficile d'en dire autant sur le mode nuit avec l'ultra-grand-angle : les résultats sont bien plus sombres. Pourtant de nuit, on arrive à produire de belles photos.

L'ultra-grand-angle

Sur l'ultra-grand-angle aussi, les couleurs sont assez bonnes. Cela se fait là encore au détriment de la luminosité, parfois trop basse. Les photos sont relativement granuleuses, surtout au niveau des angles, ce qui est assez dommage. Bonne nouvelle en revanche : la distorsion optique est assez minime. Au final, la qualité de ce capteur ne vaut pas 900 euros, mais plutôt 600 : sur le Razr 40, on paie inévitablement le fait qu'il se plie.

La caméra selfie

Rien de bien exceptionnel pour le capteur selfie non plus : sur certaines images, on a l'impression qu'un voile blanc est devant l'objectif. Toutefois, les photos sont assez lumineuses et on n'a pas trop de grain sur la texture. C'est assez correct. Si vous souhaitez avoir une meilleure qualité photo pour les selfies, comme évoqué précédemment, l'écran externe et les capteurs arrières permettent d'en prendre.

Audio et son

Pour écouter de la musique sans enceintes ni écouteurs, on a droit à deux haut-parleurs stéréo compatibles Dolby Atmos et qui peuvent produire un son spatial. Ce sera probablement nécessaire, puisqu'on ne trouve pas de port jack : si vous voulez un périphérique audio, il faudra se pencher sur des modèles avec du Bluetooth. Sans être exceptionnelle, la qualité audio est correcte, quoiqu'on manque un peu de basses.

Réseau et communication

Ce modèle a tout ce qu'il faut sur ce point : 5G, NFC, Wi-Fi 6, Bluetooth 5.3, GPS et eSIM. Par rapport au réseau justement, on peut utiliser une eSIM et une nanoSIM ou deux cartes nanoSIM en simultané.

Lorsqu'on reçoit un appel, on peut décrocher simplement en dépliant le smartphone. Et lorsqu'on le ferme, l'appel se coupe (un paramètre qui peut se désactiver). Durant les appels vocaux, notre voix est couverte et bien perçue par notre interlocuteur, sans être robotique, même dans une rue bruyante. Lorsqu'il y a du vent, c'est un peu moins bon, la voix est davantage compressée, mais globalement ça reste très correct. 

Batterie : c'est toujours Samsung qui gagne à la fin

Pour alimenter tout cela, on trouve une batterie de 4200 mAh. Sur l'autonomie, pour vous donner une idée, prenons une session de 20 minutes de Fortnite, avec les paramètres graphiques presque au maximum, le mode « haute performance » du Motorola Razr 40 activé et la luminosité réglée à 50%. En 20 minutes, la batterie est passée de 48 à 40% : 8 points de perte, ce n'est pas tant que ça, surtout pour un smartphone pliable.

Dans le cadre d'une utilisation quotidienne, même assez intensive, on peut tenir une journée, ce qui est une bonne nouvelle. Attention à ce que votre soirée ne s'éternise pas ou vous seriez obligé de trouver un chargeur. Ou alors, il faudra se refuser à l'utiliser afin de ne pas rentrer sans batterie.

C'est connu chez Samsung : jusqu'au Galaxy Z Flip 4 de l'année dernière, l'autonomie de ses pliables était mauvaise. Dans l'optique de comparer objectivement les différents modèles, le Motorola Razr 40 est est lui aussi passé sur SmartViser, notre logiciel de test d'autonomie. Ce dernier simule l'utilisation d'un smartphone en réalisant certaines actions. Le Razr 40 est passé de 100 à 10% de batterie en 11 heures et 14 minutes. Ce qui le situe à moins de trente minutes en dessous du score du Galaxy Z Flip 4, mais le place devant le Find N2 Flip de près d'une heure et non loin du Galaxy Z Flip 5 et ses 8 heures et 56 minutes.

Recharge

Sur la charge, ce modèle est limité à une puissance de 30 W, ce qui laisse à désirer en 2023, bien que Samsung, Apple ou encore Google ne fassent pas autant. Pour la charge sans-fil, on est limité à 5 W. Motorola fourni toutefois un chargeur de 33 W dans la boîte du smartphone. Tout cela permet de le charger via son port USB-C 2.0. Une vitesse de charge qui ne paraît pas énorme, mais qui permet d'effectuer un cycle complet en un peu plus d'une heure, ce qui est correct. Nous avons débuté un test de charge à 10% jusqu'à avoir la batterie pleine, voici ce que cela a donné :

Prix et date de sortie

Le Motorola Razr 40 est disponible à 899 euros dans une unique version avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. Trois coloris sont disponibles : vert, violet et crème.

Actuellement, le Razr 2022 est vendu au prix conseillé de 699 euros, pour un prix de départ à 1199 euros. Chez Samsung aussi, les smartphones pliables décotent rapidement. On peut alors penser que le Razr 40 profitera dans les mois qui viennent d'une baisse significative de prix, notamment lors des périodes de promotion.