Alors que toute l’année 2022, tous les constructeurs de smartphones ont présenté des téléphones pliants sans les sortir en France, Motorola a décidé de sortir le grand jeu avec un vrai concurrent au Galaxy Z Flip 4, le Motorola Razr (2022).
Fiche technique
Modèle | Motorola Razr (2022) |
---|---|
Dimensions | 79,8 mm x 167 mm x 7,6 mm |
Interface constructeur | Android Stock |
Taille de l’écran | 6,7 pouces, 2,7 pouces |
Définition | 2400 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 393 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8+ Gen 1 |
Puce graphique | Adreno 730 |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go, 0 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 13 Mp |
Capteur photo frontal | 32 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
Wi-fi | Wi-Fi 6E |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 3500 mAh |
Poids | 200 g |
Couleurs | Noir |
Prix | 669 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.
Design : la cheville ouvrière
Le Motorola Razr 2022 est un smartphone pliant au format clapet, aussi appelé clamshell en anglais, en référence au poudrier. Ce choix a deux avantages : un gain de place important dans la poche tout en gardant le bénéfice d’un grand écran (on passe de 166,99 mm de hauteur à 86,45 mm), et il offre la possibilité d’un écran externe et le confort qui va avec. Intéressons-nous à chacun de ces points.
Avant d’aller plus loin, sachez que la première partie du contrat est remplie. Le téléphone ne prend pas de place dans la poche, reste sur un poids dans la moyenne (200 grammes) et on obtient bien un grand écran avec en prime un ratio « normal » de 20:9. Les concessions du pliant sont donc un peu moins importantes, d’autant qu’on voit à peine le pli. On en garde toute de même les principales à savoir les bordures très présentes. Ajoutons que le Motorola Razr est plus lourd et plus large que son concurrent, rendant sa manipulation un tout petit peu plus laborieuse.
Charnière
Évoquons maintenant la charnière. La première impression est vraiment bonne, en ceci que le téléphone se ferme complètement sans laisser un petit espace. Lorsque l’écran est allumé, on voit très peu le creux, en tout cas beaucoup moins que chez son concurrent. De face, on l’oublie sans peine. Le creux se sent très légèrement lorsqu’on passe son doigt.
Observons au passage que Motorola a fait le choix d’un design en trois parties. On a donc une démarcation claire entre le haut du téléphone, la charnière et le bas, avec un petit élément ovale qui fait la jonction.
Le design est clairement différent et cela se sent. La charnière semble plus lâche que chez ses concurrents. Entendons par là qu’elle est plus tendre, moins raide que sur un Z Flip 4. Cela facilite sans doute l’ouverture à une main, mais il y a de quoi s’inquiéter sur la durée de vie du produit. En effet, après six mois, le Z Flip 4 avait tendance à être un peu plus lâche à l’ouverture. Il ne faudrait pas que le Razr 2022 devienne trop fluide dans son ouverture.
Ajoutons une autre observation, dont il est difficile de dire s’il s’agit d’un sujet d’inquiétude ou non : en position semi-ouverte, on sent comme un léger jeu dans la charnière. Est-ce que ce dernier permettra au téléphone de durer plus longtemps ou au contraire, est-ce le signe d’un manque de robustesse ? Difficile de trancher.
Autre petit élément d’inquiétude : sur le modèle que nous testons, le téléphone n’est pas capable de se déplier à un angle de 180° parfait. On est toujours à quelques millimètres d’un téléphone parfaitement plat. Ça n’a l’air de rien, mais c’est quelque chose qui se sent complètement une fois l’appareil en main et qui peut quelque peu frustrer. Pour sa défense, le Galaxy Z Flip 3 finissait par arriver au même point après six mois d’utilisation. Mais sur un téléphone neuf, c’est un peu plus inquiétant.
Bref, si on fait les comptes, le Razr 2022 paraît proposer un design un peu plus grossier, un peu moins bien fini que son principal concurrent, mais qui reste efficace dans les grandes lignes.
Écran externe et reste du design
Passons à l’écran externe. Celui-ci paraît immense par rapport aux standards imposés par Samsung jusqu’ici. Placé de façon bien centrale sur la partie supérieure de l’appareil, il côtoie un petit bloc photo minimaliste doté de deux appareils photo. Toute la partie supérieure du téléphone arbore un revêtement brillant, tandis que la partie inférieure intègre un revêtement mat un peu glissant avec le logo Motorola texturé au centre, désormais une marque de fabrique de la marque. Les tranches, quant à elles, prennent un revêtement métal classique noir et légèrement brillant.
En parlant des tranches justement, le smartphone de Motorola fait le choix d’aller à contre-courant. Alors que de plus en plus de constructeurs intègrent des tranches plates, lui opte pour une solution hybride, avec des arêtes arrondies et des tranches en pente. Cela gêne un peu pour accéder au port USB-C (USB 3.1).
Sur la droite, on retrouve les boutons de volume et le bouton de verrouillage qui abrite le capteur d’empreinte. Celui-ci est un peu agaçant au quotidien. On ne sait jamais bien si l’empreinte est capturée ou non. Un léger retour haptique est censé aider là-dessus, mais il n’est surement pas assez fort.
On peut regretter quelques concessions sur la fabrication et les finitions apportées à ce téléphone. En effet, il intègre en guise de protection contre les éclaboussures et la poussière un revêtement IP52 seulement. La présence d’un Corning Gorilla Glass 5 uniquement va dans le même sens.
Écran
L’écran du Motorola Razr 2022 est un petit bijou. En plus de masquer grandement sa pliure centrale, il offre des performances dignes du segment haut de gamme. Son seul petit défaut est à trouver dans une variation de la luminosité automatique parfois un peu brusque, mais c’est un détail.
Ajoutons que si le Razr intègre bien un mode always on pour son écran interne, celui-ci n’est pas forcément des plus utile puisque l’écran se plie quand on ne l’utilise pas. Heureusement, Motorola en offre aussi un écran always on pour l’écran extérieur. Basiquement, les trois cadrans externes sont capables de s’affiche dans une configuration plus sobre et surtout plus sombre.
Pour revenir sur l’écran interne, nous l’avons passé sous notre sonde à l’aide du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays et celui-ci est très bon. Il est capable d’afficher jusqu’à 120 % du spectre DCI-P3, plutôt exigeant, et même 81 % du BT.2020.
Comme c’est souvent le cas, le téléphone intègre deux modes de couleurs, naturelles ou saturées. On privilégiera sans doute l’option saturées, car ce dernier est plus précis. Il affiche un meilleur delta E00 moyen de 3,73, contre 3,93 en mode naturelles. Rappelons que plus ce chiffre est bas, mieux c’est et qu’à partir de 3, la différence devient infime. On est donc sur une dalle relativement bien calibrée, mais avec quelques lacunes. En revanche, en HDR, le Razr 2022 est franchement impressionnant puisqu’il tope les 2,73 sur le Delta E00.
La mesure de température de couleurs tire un peu sur les bleus avec 6937 K, contre 6500 K idéalement. Ajoutons que la luminosité maximale est excellente, y compris en SDR. Dans ce dernier mode, l’appareil culmine à 996 cd/m² et atteint 1200 cd/m² en HDR. Largement de quoi faire donc. Pour ce très bon écran.
Logiciel : Android 14 seulement
Le Razr 2022 est vendu sous Android 12 et malheureusement, le constructeur ne garantit que deux années de mises à jour majeures d’Android et trois années de patchs de sécurité. Il n’ira donc pas plus loin qu’Android 14. Disons le tout net : ce n’est clairement pas assez pour un téléphone à ce prix.
Motorola a depuis de nombreuses années pour philosophie de soumettre à ces utilisateurs une interface la plus épurée possible. Nous ne sommes pas loin d’un Android Stock avec une fine couche de Motorola par-dessus. En réalité, la surcouche de la firme américaine se limite à quelques menus tout au plus. On a par exemple une appli dédiée qui sert de tutoriel pour découvrir Android 12.
L’avantage, c’est que depuis l’introduction d’Android 12, l’Android de base s’est vraiment musclé, en particulier au niveau esthétique. Le Razr en profite à plein avec son volet de notifications tout en ovales et en couleurs pastel. Notons que s’il est bien possible de changer la couleur de l’interface en partant des coloris du fond d’écran, le système est nettement moins abouti que sur un Pixel ou un Samsung Galaxy par exemple.
Pour le reste, le Razr offre une interface à laquelle il ne manque rien des fonctionnalités classiques d’un téléphone en 2022. En prime, le Razr intègre Ready For qui permet de brancher le téléphone sur un PC ou un écran externe et d’accéder à toutes les apps installées. Étonnamment, cela fonctionne de manière plutôt fluide, y compris sur les services de sVod. D’ailleurs ces derniers sont bien sûr en full HD grâce au DRM Widevine L1.
L’interface est lisible, facile d’accès et fluide. Nous n’avons pas grand-chose à lui reprocher sinon un petit manque d’options de personnalisation.
Les ajouts du pliant
Alors que Samsung a fait pour choix d’utiliser un minimum son écran externe, Motorola prend le pari inverse. Techniquement, vous pouvez peu ou prou tout lancer sur l’écran externe. Bien sûr, cela aura plus ou moins de succès et de facilité à s’adapter, mais si vous êtes du genre bricoleur·euse, vous allez vous régaler.
Genshin Impact, TikTok, YouTube évidemment, Google Message… tout, ou presque fonctionne. Quant à déterminer l’utilité de lancer un jeu sur un écran externe bien sûr trop petit pour cela, nous vous laissons juge. Mais dans la plus pure tradition Android, vous pouvez le faire si vous le souhaitez. Et ça, c’est beau.
Plus sérieusement, l’écran externe fonctionne comme une version simplifiée de l’interface du Razr. Pour lancer une app, vous devez préalablement autoriser l’écran externe à y accéder. Une fois cela fait, vous pouvez accéder à une liste des apps disponibles en swippant vers la droite. De base, elles se classent en ordre d’arrivée, mais vous pouvez bien sûr réarranger leur ordre.
En glissant vers la gauche, vous accèderez à l’appareil photo. Pas grand-chose à dire de ce côté-là, si ce n’est que Motorola intègre là une interface simplifiée qui permet de se prendre en selfie avec les capteurs arrière, un vrai plus du pliant. Attention toutefois, le format de base est différent du mode de captation habituel. On passe d’un 4:3 à un 1:1 en 3072 x 3072. On peut bien sûr changer ce réglage, mais le 4:3 du mode selfie est plus petit que celui du mode de captation standard. On a en effet des clichés en 3072×2204 au lieu de 4096 x 3072. Il s’agit donc d’une version « croppée » de l’image.
Un swip vers le bas permet d’ouvrir les notifications. Là aussi, attention, vous ne pourrez pas répondre directement à un message en tapotant dessus, il faudra aller ouvrir l’application séparément. Un non-sens qu’on aurait facilement pu éviter. En swipant vers le haut, on accède au volet des raccourcis, qui se montre pour sa part bien pratique puisque complet.
Avant de passer à la partie photo, attardons-nous un instant sur le mode Flex, qui consiste à utiliser le téléphone en position à 90 degrés. Là où le Galaxy Z Flip 4 intègre une interface dédiée qu’il est possible de lancer sur n’importe quelle application, avec plus ou moins de succès, il faut l’avouer. Mais il a le mérite de proposer quelque chose. Le Motorola Razr 2022 se contente de profiter de l’optimisation de YouTube pour écran pliant, et c’est bien tout. Toutes les autres applications n’en profitent pas. On perd donc un intérêt du format clapet non négligeable.
Photo : c’est pas mal du tout
La configuration photo du Motorola Razr 2022 intègre deux appareils photo arrière et un appareil photo selfie. Voici les détails les concernant :
- 50 MP (f/1,8, 2,0 µm), OIS
- 13 MP (f/2,2, 1,12 µm), autofocus, grand angle / macro | Champ de vision 120°
- Flash LED simple
Capteur principal
Le capteur principal s’en sort de manière tout à fait honorable. On distingue des couleurs un poil saturées, mais rien de choquant non plus. En outre, une belle clarté est à saluer, ainsi qu’une gestion propre du HDR, y compris en contrejour.
Ultra grand angle
L’ultra grand-angle perd, comme souvent, beaucoup en qualité. Regardez la photo de l’arbre, pourtant quasiment au même instant que celle du grand angle. Les couleurs y sont moins vibrantes, les zones d’ombres moins détaillées, le piqué moins fin. Clairement, à choisir, on préférera se reculer un peu pour capteur la scène de plus loin que d’avoir recours à ce capteur. Néanmoins, il reste utilisable pour des clichés qui imposeraient son utilisation, comme une photo d’un monument par exemple.
Macro
Le mode macro est somme toute assez sympathique. Il puise dans les capacités du capteur ultra grand-angle, ce qui vaut mieux qu’un capteur dédié, pour un résultat pas désagréable. Le focus peut parfois jouer des tours et le piqué n’est pas extraordinaire, mais on peut arriver à des choses esthétiques. La mise au point se fait rapidement, ce qui est toujours un plus.
Selfie
Pour le capteur selfie, passons rapidement dessus. En effet, étant donné qu’il est possible de capturer une photo en selfie avec le capteur principal, celui-ci ne servira que peu. La qualité est nettement inférieure sur le capteur selfie dédié, on peut le voir sur ce comparatif. À gauche vous avez la photo avec capteur selfie, à droite celle avec capteur principal.
De nuit
De nuit en extérieur, le capteur principal fait un boulot honorable. La scène est un peu bleutée, mais le résultat reste convaincant avec un bon niveau de détail conservé et des éclairages bien gérés.
L’ultra grand angle est un peu plus terne, mais aussi un peu moins précis, mais cela reste tout à fait utilisable également.
En intérieur, on notera que si vous ne vous approchez pas trop près de votre sujet, le capteur principal s’en sort très bien avec un tout petit peu de lumière pour récupérer un bon niveau de détail. Si la photo est un peu bruitée, elle reste franchement épatante.
Attention toutefois à deux choses. Si vous vous approchez trop, vous risquez d’obtenir un résultat un peu trop flou, comme le premier ci-dessous. Certains coloris dans des tons jaunes ou rouge semblent aussi un peu trop prononcés. Rien de méchant ceci dit.
Performances : ça tourne rond
Le Motorola Razr 2022 embarque un Snapdragon 8+ Gen 1, pas loin d’être la puce la plus puissante de 2022. Vous aurez donc de la puissance à revendre. Il est accompagné de 8 Go de RAM et 128 Go de stockage UFS 3.1.
Modèle | Motorola Razr (2022) | Samsung Galaxy Z Flip 4 | Asus Zenfone 9 |
---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 985791 | 795057 | 1085542 |
AnTuTu CPU | 235379 | 188228 | 255974 |
AnTuTu GPU | 406056 | 330284 | 468392 |
AnTuTu MEM | 166160 | 125553 | 181036 |
AnTuTu UX | 178196 | 150992 | 180140 |
PC Mark 3.0 | 15560 | 13121 | 16292 |
3DMark Slingshot Extreme | 2803 | N/C | N/C |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 17 | N/C | N/C |
3DMark Wild Life Extreme | N/C | 2341 | 2776 |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | N/C | 14 FPS | 16.6 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 53 / 37 FPS | 57 / 34 FPS | 67 / 51 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 58 / 59 FPS | 38 / 44 FPS | 89 / 103 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 116 / 151 FPS | 81 / 92 FPS | 119 / 258 FPS |
Geekbench 5 Single-core | 1294 | N/C | N/C |
Geekbench 5 Multi-core | 3685 | N/C | N/C |
Geekbench 5 Compute | 6325 | N/C | N/C |
Lecture / écriture séquentielle | 1838 / 1115 Mo/s | 1491 / 979 Mo/s | 1955 / 1453 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 79097 / 82612 IOPS | 49848 / 51605 IOPS | 94123 / 125455 IOPS |
En benchmarks, il n’a clairement pas à rougir face à la concurrence et affiche de très bonnes performances. Saluons également une bonne gestion de la chauffe qui rassure.
En jeu, le téléphone parvient à faire tourner Genshin Impact avec les réglages graphiques sur moyen et le rafraichissement à 60 FPS, ou encore en élevé et 45 FPS. Le tout sans trop chauffer. Du très bon.
Batterie : une journée mais pas beaucoup plus
Le Motorola Razr abrite une batterie de 3500 mAh. Sur le papier, c’est 200 mAh de moins qu’un Galaxy Z Flip 4. Concrètement, le Razr semble un tout petit peu derrière son concurrent sans se laisser dépasser pour autant.
C’est ce que tend à démontrer notre test d’autonomie via ViSer, qui simule une activité en continu du téléphone jusqu’à ce qu’il atteigne 10 % d’autonomie. Le Razr a tenu 11 heures et 10 minutes tandis que le Samsung a mis 11 heures et 39 minutes.
Au même titre que le Samsung, il faut donc s’attendre à un téléphone qui tient la journée sans souci, ce qui est déjà une belle prouesse pour son facteur de forme. En revanche, n’espérez pas chercher beaucoup plus loin. Durant mon test, j’ai eu tendance à le brancher autour des 20 % en allant me coucher. Pas de quoi renquiller sur une seconde journée.
Recharge
La charge du Motorola Razr 2022 repose sur un bloc 30 W. De quoi faire le plein autour de l’heure de charge. Voici ce que j’ai obtenu en partant d’un téléphone à plat :
- 5 minutes : 13 % ;
- 10 minutes 29 % ;
- 15 minutes 51 % ;
- 30 min 68 % ;
- 45 min 88 %.
Ajoutons qu’il ne possède pas de charge sans fil, ce qui est tout de même un problème pour un produit au-delà des 1000 euros.
Une qualité audio classique
Le Motorola Razr (2022) s’assure le soutien de deux haut-parleurs. Comme c’est souvent le cas, le haut-parleur principal, situé en bas – ou à droite – est le plus présent tandis que l’autre se contente de suivre. En résulte un rendu un peu bancal.
En dehors de ce désagrément, le son délivré n’est pas mauvais, sans briller pour autant. S’il n’y a aucun problème de grésillement ou d’accentuation trop importante des aigus à déplorer, on aurait aimé un peu plus de volume sonore et une spatialisation plus réussie. Cela fait toutefois bien l’affaire.
Réseaux et communications
En appel, le son fourni par le Motorola Razr 2022 est compressé, mais parfaitement intelligible. C’est d’ailleurs son seul défaut, du point de vue de mon interlocuteur. En effet, en dehors de cela, le téléphone offre une réduction de bruit active exemplaire. Proche d’une route passante lors de ma conversation, mon interlocuteur n’a entendu aucune voiture lors de notre conversation. Les bourrasques ne sont pas non plus parvenues jusqu’à lui.
Le Motorola Razr 2022 propose du Wi-Fi 6E, du Bluetooth 5.1 et le support de la 5G. Il intègre également le support de l’eSIM.
Prix et date de sortie
Le Motorola Razr 2022 est vendu dans une seule version avec 8 Go de RAM 256 Go de stockage et un coloris noir, pour 1199 euros. Dans la boîte sont fournis film et coque de protection, chargeur et câble USB.
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[…] and really impresses. The opportunity to specify that the screen used is of the same ilk as on a Razr with motor folding — it’s quite logical, you need a flexible slab in both cases. However, as it is a […]
[…] first is undoubtedly one of the rarest formats there is, since it is the Motorola Razr 2022, a folding smartphone in clamshell format. Related to Samsung Galaxy Z Flip 4it knows how to stand […]
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[…] primero es sin duda uno de los formatos más raros que hay, ya que es el motorola razr 2022, un smartphone plegable en formato clamshell. Relacionado con Samsung Galaxy Z Flip 4sabe destacar […]
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