La concurrente chinoise de la R5 électrique vendue en Europe impressionne au crash-test

 
Récemment dévoilée, la Nio Firefly vient de passer haut la main les crash-tests en Chine. La petite voiture électrique est la première citadine du marché à obtenir la plus haute note dans toutes les catégories d’évaluation.
Firefly (Nio) après le crash-test

Les voitures électriques chinoises arrivent en force dans le monde entier. Elles sont de plus en plus nombreuses, dans leur pays natal, bien sûr, mais également en Europe. Et cela ne plaît pas du tout aux grandes instances, qui tirent la sonnette d’alarme. De plus, les préjugés sur ces autos sont encore très tenaces, sur plusieurs aspects.

Un très bon score pour la citadine

On pense par exemple à la qualité de fabrication, souvent critiquée alors qu’elle est aujourd’hui à la hauteur des marques européennes. Mais un point revient aussi très souvent dans la bouche des détracteurs : la sécurité. Beaucoup estiment que cette dernière est nettement inférieure aux voitures de constructeurs « traditionnels ». Pire, ils pensent que ces autos sont dangereuses. Or, c’est très loin d’être le cas. Déjà, car la Chine impose des règles très strictes, qui le deviennent de plus en plus au fil des années.

Cela concerne notamment les batteries, ainsi que les aides à la conduite. Mais ce n’est pas tout, car les voitures venues de l’Empire du Milieu sont aussi très résistantes. C’est ce que prouvent récemment les crash-tests d’EuroNCAP, mais pas seulement.

Car voilà qu’une petite auto vient aussi de passer haut la main les tests menés en Chine. Il s’agit de la nouvelle Nio Firefly, la citadine électrique du constructeur chinois qui rivalise avec la Renault 5 E-Tech et qui va arriver en Europe.

Cette dernière vient de subir les tests officiels de l’indice de sécurité automobile des assurances chinoises (C-IASI). Et tout s’est très bien déroulé, comme l’explique la marque dans un communiqué tout juste publié. Ainsi, la petite auto est la première citadine à avoir obtenu la note maximale « tout bon » dans les quatre catégories d’évaluations. De quoi tordre encore une fois le cou aux idées reçues sur les voitures chinoises. La Nio Firefly a obtenu le score le plus élevé G+ pour quasiment toutes les catégories vérifiées.

Il s’agit la sécurité des occupants, des piétons et des auxiliaires du véhicule. Dans le détail, la petite auto qui se « recharge » en seulement 3 minutes (grâce aux stations d’échange de batterie) a obtenu une note très élevée (G) dans le test de collision frontale à 50 et 64,4 km/h. Même chose pour la collision latérale, ce qui devrait fortement rassurer les futurs clients. En ce qui concerne l’indice de sécurité pour les piétons, la voiture a atteint la note G+. Ce test met avant tout l’accent sur la protection des jambes et la réduction des blessures en général.

Une voiture très rassurante

Pour ce qui est de la sécurité auxiliaire, la citadine chinoise a aussi cartonné lors des crash-tests, en obtenant la note G+ là encore. Cette catégorie évalue la capacité du véhicule à déclencher automatiquement le freinage. Et cela afin d’éviter ou atténuer les collisions lorsque des dangers potentiels sont détectés. Un point très important, qui devrait là encore considérablement rassurer les futurs clients. Enfin, la Nio Firefly a obtenu la note G concernant l’indice de résistance aux chocs et d’économie d’entretien.

Ce qui signifie qu’en plus d’être solide, elle ne coûte pas cher à réparer, car elle est en mesure de limiter efficacement les dégâts en cas de collision. Un autre point qui devrait faire mouche, car le coût de l’entretien et des réparations reste encore au cœur des craintes des automobilistes. Pourtant, on sait déjà que rouler en voiture électrique reste dans tous les cas plus économique qu’en thermique. Même s’il est vrai que les réparations peuvent être plus onéreuses, ce qui fait aussi grimper le prix de l’assurance.

Nio Firefly

Cela ne devrait donc pas être le cas avec cette citadine. Cette dernière marque un véritable tournant pour l’industrie automobile chinoise, étant la première auto compacte à obtenir de si bons résultats. Reste cependant encore à voir si elle s’en sortira aussi bien lors des crash-tests EuroNCAP à son arrivée sur le Vieux Continent. On sait que le constructeur met la sécurité au premier plan, puisque ses ET5 et SL7 avaient obtenu les cinq étoiles lors de précédents tests en 2023.

Pour rappel, la Firefly est déjà vendue en Europe, notamment aux Pays-Bas, à partir de 29 990 euros. Elle devrait arriver en France et dans d’autres pays européens dans les prochains mois.


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