
On compte plus de 150 marques chinoises à l’heure actuelle, dont seulement deux qui sont en réalité rentables. Ce qui n’empêche pas les autres de tout faire pour s’imposer sur le marché, et pas seulement dans leur pays natal. On pense à BYD, à qui cela a particulièrement réussi, puisqu’il est devenu le numéro 1 mondial de l’électrique devant Tesla.
Un nouveau SUV électrique
Mais ce n’est pas le seul constructeur à vouloir séduire le marché européen. C’est également le cas de Leapmotor, une marque fondée en 2015. A tel point qu’elle est même entrée dans le giron du groupe Stellantis en 2024, dans le cadre d’une co-entreprise. Et à la suite d’un investissement de 1,5 milliard d’euros de la part du groupe franco-italien. Désormais, la firme basée à Hangzhou commercialise tout une gamme chez nous, de la petite T03 au C10 en passant par le B10. Mais en Chine, le catalogue continue encore de s’étoffer.

Et voilà justement que le constructeur vient d’ouvrir les commandes pour son dernier modèle en date. Il s’agit cette fois-ci du C11, qui prend la forme d’un SUV électrique. A vrai dire, ce dernier n’est pas réellement inédit, puisqu’il avait été lancé en 2020. Mais comme le précise le site CNEVPost, il s’agit ici d’une variante restylée qui vient d’être lancée en Chine. Cette dernière s’offre un style retravaillé, qui est identique selon qu’il s’agisse de la version électrique ou à prolongateur d’autonomie.


Visa Origin, Visa Classic ou Visa Premier avec assurance et assistance complètes pour vous et votre famille : choisissez la carte qui s’adapte à vos besoins, gratuitement pendant 1 an avec l’offre Esprit Libre* pour toute 1ère ouverture de compte en ligne.
La voiture mesure 4,78 mètres pour 1,91 mètre de large et 1,66 mètre de haut. Ce qui lui permet de chasser directement sur les terres de la Tesla Model Y, ainsi que de la BYD Seal U. A noter que le Cx (coefficient de traînée) n’a pas été confirmé par le constructeur chinois pour le moment. La partie avant s’offre une toute nouvelle signature lumineuse, tandis que l’on remarque que la ligne de toit est légèrement inclinée à l’arrière. Deux choix de jantes de 20 pouces sont proposés sur le configurateur en ligne de la marque.

De même que six teintes de carrosserie pour le SUV électrique. Ce dernier profite d’un poste de conduite retravaillé également, avec une console centrale simplifiée. Le conducteur profite également d’un grand écran tactile de 17 pouces et d’une résolution 2K. Ce dernier devrait être compatible avec Apple CarPlay et Android Auto à son arrivée en Europe. Il est associé à un combiné d’instrumentation numérique dont la diagonale n’a pas été précisée. Pas un mot non plus sur l’empattement et le volume de coffre.
Plusieurs versions au programme
La nouvelle Leapmotor C11 se décline en deux versions bien distinctes. La première embarque une motorisation 100 % électrique avec un seul moteur installé sur l’essieu arrière, fort de 295 chevaux. Il est associé à une batterie LFP (lithium – fer – phosphate) d’une capacité de 81,9 kWh. De quoi offrir une autonomie de 640 kilomètres au SUV. A noter que ce chiffre s’exprime avec l’homologation chinoise CLTC, ce qui donne plutôt 544 kilomètres WLTP. Il faut alors compter 18 minutes pour passer de 30 à 80 % grâce à son architecture 800 volts.
La variante EREV à prolongateur d’autonomie revendique au total 268 chevaux et ajoute un petit moteur thermique 1,5 litre. La batterie est quant à elle de 41,7 kWh seulement, ce qui permet à la voiture de parcourir jusqu’à 210 kilomètres CLTC en électrique. Soit environ 178 kilomètres WLTP. Reste à savoir si cette version arrivera en Europe, car elle risque d’être pénalisée par l’Union Européenne et le gouvernement français. A noter que le C11 a aussi le droit à la conduite autonome, grâce à un capteur LiDAR.

Le SUV démarre à partir de 158 800 yuans, soit environ 18 817 euros dans sa version EREV. En électrique, il démarre à partir de 165 800, soit 19 600 euros. Des prix qui seront revus à la hausse en Europe, à cause de la fiscalité. Mais la voiture pourrait être assemblée sur le Vieux Continent, ce qui lui permettrait d’échapper aux droits de douane. En revanche, elle pourrait tout de même être privée de bonus écologique en France.
Attention toutefois, le plan produit dévoilé par la marque au lancement en Europe en 2024 ne mentionnait pas l’arrivée de ce SUV. On s’attend désormais à des berlines et SUV du segment C et B.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix