Le nom « Razr » évoque instantanément une époque charnière de la téléphonie mobile, celle où le design audacieux et l’effet « wahou » d’un clapet iconique régnaient en maîtres.
Motorola a fait renaître de ses cendres cet héritage il y a quelques années pour se jeter dans l’arène des smartphones pliables. Nous découvrons aujourd’hui sa dernière itération, le tout nouveau Razr 60 Ultra qui viendra se frotter au Galaxy Z Flip 7 de Samsung attendu pour l’été.
Loin de se reposer sur ses lauriers, la marque cherche à redéfinir les codes du téléphone à clapet moderne. Alors que les générations précédentes ont parfois pu allier designs élégants et spécifications plus modestes, ce Razr 60 Ultra arrive avec l’ambition de jouer dans la cour des grands, et son design est en première ligne de cette offensive de charme.
Motorola Razr 60 UltraFiche technique
Modèle | Motorola Razr 60 Ultra |
---|---|
Dimensions | 73,99 mm x 171,48 mm x 7,29 mm |
Interface constructeur | My UX |
Taille de l’écran | 7,0 pouces |
Définition | 2992 x 1224 pixels |
Densité de pixels | 464 ppp |
Technologie | AMOLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8 Elite |
Puce graphique | Qualcomm Adreno 830 |
Stockage interne | 512 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Capteur 2 : 50 Mp |
Capteur photo frontal | 50 Mp |
Wi-fi | Wi-Fi 7 (be) |
Bluetooth | 5.4 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | latéral |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4700 mAh |
Poids | 199 g |
Couleurs | Rouge, Vert, Rose, Marron |
Fiche produit |
Motorola Razr 60 UltraDesign
Le premier contact avec le Razr 60 Ultra confirme une montée en gamme indéniable. Motorola ne se contente pas de reconduire une formule, mais cherche à l’améliorer en renforçant certains aspects et en proposant des finitions soignées.

L’un des éléments les plus frappants reste son grand écran externe de 4 pouces. C’est le plus grand du marché sur ce format. Même Xiaomi n’a pas mieux à cause de ses objectifs plus imposants.
Ici, il occupe la quasi-totalité de la surface avant lorsque le téléphone est fermé, englobant avec élégance les capteurs photo. Cette caractéristique le distingue nettement, offrant une surface d’interaction confortable.
Une fois déplié, le Razr 60 Ultra révèle une belle finesse (environ 7,2 mm d’épaisseur), qui contribue à une prise en main agréable, tout comme son poids contenu juste sous les 200 grammes (199 g).
Motorola met l’accent sur la personnalisation avec une coque assortie dans chaque boîte, et sur la qualité des matériaux. Les tranches en aluminium brossé, parfois avec un contour de châssis cuivré comme sur notre exemplaire, lui confèrent une touche d’élégance très mode.

Le côté fashion fait d’ailleurs partie du plan marketing de Motorola. Ainsi le Razr 60 Ultra se décline-t-il en trois finitions bien distinctes qui ne jouent pas que sur les couleurs, mais aussi sur les matières : un modèle en Alcantara vert foncé, un second en similicuir rose et un troisième en bois véritable issu de sources durables.

La charnière, point névralgique des appareils pliables, a été particulièrement soignée et même repensée. Motorola opte cette année pour du titane, un matériau réputé pour sa robustesse. La marque annonce une résistance accrue, capable de supporter plus de 800 000 ouvertures et fermetures, soit une amélioration notable par rapport aux générations précédentes utilisant l’acier inoxydable.

Côté manipulation, Motorola adopte une philosophie différente de Samsung. Pas d’ouverture progressive ici. Le clapet n’est pas cranté sur toute sa course. Il se positionne en mode poudrier puis tout ouvert, les positions intermédiaires étant gommées dans le déploiement. Ça peut surprendre, mais au final, on a un écran interne opérationnel un poil plus rapidement.

Une fois ouvert, on découvre l’écran interne de 7 pouces, offrant une large surface d’affichage avec des bordures encore affinées, mais toujours visibles, logique pour un pliant. La pliure, bien que toujours présente comme sur tout pliable, est à peine perceptible, quant à elle.
Pour renforcer la durabilité, le Razr 60 Ultra bénéficie d’une protection IP48, le rendant résistant aux grosses poussières et capable de supporter une immersion dans l’eau pendant plus d’une heure. C’est mieux que le Razr 50 Ultra qui n’était que IPX8. L’écran est également protégé par du Corning Gorilla Glass Ceramic. Un bel ajout puisque cette technologie est sortie il y a quelques mois et qu’elle promet une meilleure résistance aux chutes et aux rayures.
Motorola Razr 60 UltraÉcran
Motorola ne se contente pas de reprendre la dalle du Razr 50 Ultra. Son successeur peut s’enorgueillir d’avoir une diagonale un poil plus étirée. De 6,9 pouces, on passe à 7 pouces. La technologie utilisée est toujours de l’Amoled avec une fréquence de rafraîchissement de 165 Hz en LTPO. Cela signifie que la fréquence module de 1 à 120 Hz dynamiquement en fonction du contenu affiché à instant T.

La définition suit le 0,1 pouce supplémentaire et le surpasse même puisque l’on a désormais 2912 x 1224 pixels contre 2640 x 1080 pixels sur le Razr 50 Ultra. C’est donc la résolution qui en profite largement : 464 ppp au lieu de 413 ppp. Le rendu est encore plus fin, ce qui permet de profiter encore plus de la très bonne calibration de la dalle.
Sans doute était-ce un défaut du modèle pliant de l’an dernier. Il n’avait pas l’écran le plus fidèle du moment quel que soit le profil choisi.
Grâce au travail de Pantone, le Razr 60 Ultra change tout ça comme nous le révèlent les résultats obtenus avec notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays.
Le mode Lumineux est à choisir sans se poser de question. C’est lui qui offre la meilleure calibration. Avec lui, on obtient un DeltaE moyen de 1,15 en SDR et à peine plus de 6 en HDR. Pour rappel, en-deça de 3 (SDR) et 6 (HDR), on estime que l’oeil humain est trompé et ne voit plus les errances colorimétriques.

L’affichage est aussi fidèle au niveau du point blanc. La température relevée est proche des 6500K qui correspondent à la lumière du jour.
Le Razr 60 Ultra reproduit donc très fidèlement les couleurs et s’avère un très bon compagnon de shopping en ligne ou une machine à regarder des série et films.
C’est d’autant plus vrai que Motorola a aussi amélioré sa luminosité qui approche les 1500 nits en SDR et 2400 nits en HDR. Avec de tels scores, il peut être sans problème utilisé en extérieur, même lorsque le soleil est à son zénith.
Seul petit regret, impossible d’atteindre les excellentes couvertures des espaces colorimétriques du Razr 50 Ultra. Avec 137% du sRGB et 92% du DCI-P3 on est très bien, mais moins nuancé qu’avec le Razr Ultra de 2024.
Écran externe
Et il ne faut pas négliger l’écran externe du Razr 60 Ultra. Comme dit précédemment, avec ses quatre pouces de diagonales, il fait figure de pièce maîtresse sur ce smartphone.

Grand, il est aussi très bien équipé avec une définition Full HD et une compatibilité Dolby Vision, HDR10+ et même du 165 Hz en LTPO !


Cette montre ultra-fine et légère en titane et verre saphir permet une analyse professionnelle des sports d’extérieurs : cartes de golf intégrées, suivi d’itinéraires pour les sports nautiques, cartes de contour hors ligne pour le trail… Le tout jusqu’à 10 jours d’autonomie.
C’est assez fou, mais on a la même expérience à l’extérieur qu’à l’intérieur. Enfin, presque. L’étalonnage est aussi bon, mais la luminosité est un peu en deçà. En SDR, la différence est courte, mais on passe de 2415 à 1416 nits en HDR.
Motorola Razr 60 UltraPerformances
Voilà la principale raison de l’augmentation de prix du Razr 60 Ultra. Motorola a changé de stratégie cette année pour sa partie performances.
Plus question d’être derrière la concurrence avec un processeur moins performant malgré un produit final moins onéreux. Non, le constructeur américain veut le top du top et se l’offre en installant le très puissant Snapdragon 8 Elite. Un SoC dernier cri qui se paye au prix fort, mais qui déborde de vivacité, surtout quand on lui adosse 16 Go de RAM.

Le Razr 60 Ultra est le premier smartphone pliable au format Flip à embarquer la très puissante puce de Qualcomm. Seul le Find N5 d’Oppo l’a aussi, mais c’est un Fold et il est indisponible chez nous.
Comparé aux Flip de l’an dernier, le Razr 60 Ultra se débrouille mieux, bien évidemment. En revanche, s’il est opposé aux smartphones classiques de 2025 aussi monté en Snapdragon 8 Elite, l’écart est très creusé. Environ 10% de performances en moins pour le dernier-né de Motorola.
Et c’est vrai que le format joue une part importante dans cette intégration. Avec moins de place, le 8 Elite est plutôt à l’étroit dans le Razr 60 Ultra. Il suffit de lancer un stress test pour s’en rendre compte. Au bout de quelques minutes, il perd déjà 40% de ses performances puis encore plus par la suite. Une chauffe qui a du mal à être maîtrisée et oblige le téléphone a brider son processeur.
Cela peut faire peur, mais j’avais observé le même comportement sur les Galaxy Z Flip 6 et Xiaomi Mix Flip l’an dernier, tous deux en Snapdragon 8 Gen 3.
Au final, même avec 50% de potentiel, le Snapdragon 8 Elite se révèle convaincant. À aucun moment un ralentissement n’a pu se faire ressentir et le système est parfaitement stable.
Par exemple, le multitâche est fluide, même avec deux applications en écran scindé. Idem pour la prise de vue. On peut les enchaîner aussi vite qu’avec un Honor Magic 7 Pro qui partage le même SoC qu’il refroidit plus efficacement.

En jeu, élément souvent critique, le Razr 60 Ultra maintient un 60 fps constant dans Genshin Impact avec tous les paramètres graphiques poussés au maximum, et ce, même après une heure de jeu.
Bref, il démontre s’il en était nécessaire que le Snapdragon 8 Elite est bien plus puissant que tous les usages actuels. En revanche, avec ses performances bridées, le Razr 60 Ultra vieillira moins bien qu’un autre smartphone avec un 8 Elite bien refroidi.
Motorola Razr 60 UltraLogiciel
Le Motorola Razr 60 Ultra arrive avec Android 15, offrant une base récente et solide. Fidèle à sa réputation, Motorola propose une interface utilisateur épurée et optimisée, très proche d’une expérience Android stock, voire comparable à celle d’un Google Pixel.
Moto UI est agréable à utiliser, mais peut avoir tendance à être trop sobre pour certains avec des menus majoritairement en noir et blanc. Un manque de fantaisie et de couleur qui pourrait ne pas plaire à tous, surtout en comparaison avec des interfaces concurrentes plus vivantes comme One UI de Samsung. De mon côté je la trouve surtout très bien optimisée et organisée. Motorola ajoute sa touche avec notamment des gestes pour déclencher des actions rapides, comme secouer pour la lampe torche ou tourner le poignet pour l’appareil photo.
Côté pourriciels, c’est assez limité avec quatre applications préinstallées hors apps Motorola. Ces dernières sont regroupées dans un dossier Moto et le plus clair des applications sont celles de Google, Motorola s’appuyant même sur Google Photos en lieu et place d’une application photo dédiée.
Enfin, il faut parler des mises à jour. Motorola ne fait pas parti des constructeurs proactifs qui se conforment en avance avec la future législation européenne. Le Razr 60 Ultra n’a donc pas cinq ans de mises à jour, mais trois ans de mises à jour majeures et quatre ans de mises à jour de sécurité. C’est peu et même moins que le Edge 60 Fusion testé récemment et vendu 400 euros. Incompréhensible. Là, c’est carton rouge.
Fonctions IA
En 2025, on a aussi accès Moto AI, la solution d’intelligence artificielle du constructeur américain. Nous avons déjà pu y goûter avec le Edge 60 Fusion. Outre Gemini de Google, on a aussi droit à une panoplie de fonctions accessibles de trois manières :
- via un widget dans le tiroir d’applications,
- en tapotant deux fois au dos du téléphone (geste configurable),
- par un appui long sur le bouton dédié
- ou en mode tente en approchant sa main de l’écran ou en le regardant.
Voici les principales fonctionnalités IA :
- Débriefe-moi : Résume vos notifications pour éviter d’avoir à les parcourir une par une. Utile en théorie, son exécution est limitée pour l’instant à certaines applications.
- Prends des notes : Un outil pour enregistrer, transcrire et résumer du contenu audio ou affiché à l’écran.
- Mémorise : Permet de sauvegarder rapidement une idée, une capture d’écran, une photo ou une note textuelle.
- Magic Canvas : Un générateur d’images basé sur des prompts textuels, capable de créer des visuels en quelques secondes.
À celles-ci, il faut aussi ajouter un accès à Perplexity disponible à tout endroit de l’appareil.
Plein de fonctions qui pourraient être très pratiques si elles étaient disponibles en français. Malheureusement, pour encore quelques mois, elle ne sont qu’en anglais, portugais et espagnol. Même Perplexity ne fonctionne pas en français.
On se raccroche alors aux fonctions non textuelles comme Playlist Studio qui permet de générer des playlists automatiquement à partir d’un prompt, mais uniquement sur Amazon Music. Il y a aussi Image Studio qui, quant à lui, génère des images selon différents styles à partir d’un prompt qu’il comprend en français.
Motorola Razr 60 UltraPhoto
Motorola change encore de formule. Après avoir remplacé l’ultra grand-angle par un zoom optique l’an dernier, arguant que c’était une volonté des consommateurs, il revient à celui-ci aujourd’hui… avec le même argument.

Bref, on se retrouve avec un smartphone à trois capteurs, deux externes et un interne :
- un grand-angle de 50 MP, f/1.8, 1.0µm, avec stabilisation optique
- un ultra grand-angle de 50 MP, f/2.0, 122˚, 0.6µm
- un capteur selfie de 50 MP, f/2.0, 0.64µm
Une confirguration semblable à celle du Razr 40 Ultra, mais avec une belle montée en gamme puisque l’on a ici que des capteurs en 50 MP.
Grand-angle
Le capteur principal du Motorola Razr 60 Ultra offre de très bonnes performances en plein jour. Il excelle particulièrement dans la gestion de la plage dynamique (HDR), même dans des contre-jours difficiles. Le niveau de détail est excellent, la netteté bien maîtrisée, et le rendu des couleurs est plaisant bien qu’un peu exacerbé par moment. La gestion du bruit est irréprochable.
En contre-jour, on observe aussi une bonne maîtrise sans voiles excessifs qui dégraderaient l’image. C’est un capteur très polyvalent et fiable, somme toute ce que l’on attend d’un capteur principal sur un modèle haut de gamme.
Le mode nuit du Motorola Razr 60 Ultra sur son capteur principal est digne d’un smartphone haut de gamme. Il offre une excellente capture de la lumière, révélant des zones invisibles. La gestion du bruit est excellente, même à des ISO élevés et l’on peut se fier à la fidélité des couleurs. Attention cependant, la netteté absolue et la préservation des détails les plus fins ne sont pas toujours parfaites, surtout dans les conditions les plus extrêmes ou sur des sujets avec des textures plus subtiles.
Ultra grand-angle
L’ultra grand-angle est aussi bon de jour que le capteur principal, exception faite des défauts inhérents à cette focale : netteté pas aussi tranchante que sur le capteur principal et légère baisse de piqué sur les bords et dans les coins extrêmes.
À part cela, il offre un champ de vision très large avec une bonne correction de la distorsion, et surtout une excellente cohérence avec le capteur principal en termes de couleurs et de gestion HDR. Le niveau de détail est bon pour un ultra grand-angle grâce à sa résolution de 50 MP.
Si la netteté n’est pas aussi parfaite que sur le capteur principal et que de légères aberrations chromatiques peuvent apparaître, la qualité globale reste satisfaisante.
De nuit, les performances de l’ultra grand-angle s’effondrent un peu. Malgré sa résolution de 50 MP, les petits pixels (0.6µm) et l’absence d’OIS sur ce module spécifique pèsent lourdement.
Les images sont fortement bruitées et il y a une perte massive de détails due au lissage excessif. Idem pour les couleurs qui peuvent paraître délavées. La qualité est nettement inférieure à celle du capteur principal.
Mode portrait
Le mode portrait s’appuie sur le capteur principal. Il est possible avec lui de réaliser des clichés en 22, 35 et 50 mm. On vient tout simplement croper dans les 50 MP disponibles.
De jour, il est très performant, produisant des portraits avec un sujet très net, détaillé et bien exposé, des couleurs naturelles et un excellent HDR. Le détourage est correct mais pourrait être plus précis sur les détails fins. Le bokeh est bien rendu.
De nuit, en revanche, la qualité chute considérablement. Si le modèle reste exposé et les couleurs correctes, le détourage devient plus imprécis et on perd en détails et en netteté en raison du lissage anti-bruit un peu trop puissant. On préfèrera l’utiliser à côté d’une bonne source lumineuse.
Zoom
Pas de zoom optique sur le Razr 60 Ultra. Motorola fait le choix d’un zoom numérique pris dans le capteur principal. Puisque celuici est déjà bon, on va avoir les mêmes qualités que lui sur le rendu des couleurs notamment. Concernant la qualité des détails, jusqu’en x4 on a un bon résultat. C’est encore exploitable jusqu’en x10, mais au-delà on n’a plus qu’une bouillie de pixels, ce qui n’était pas une réalité avec le Razr 50 Ultra qui, lui, possédait un zoom optique.
De nuit, on est encore plus limité. Seul le zoom x2 donne des clichés nets. Les autres sont très lissés, gommant la majeure partie des détails.
Selfie
Le capteur interne du Razr 60 Ultra peut s’appuyer sur sa grande résolution pour offrir une qualité très honnête en plein jour. On a un bon niveau de détails et des couleurs naturelles. En basse lumière, on observe peu de bruit et un contraste plutôt flatteur avec des zones très franches qui donne un aspect dramatique aux clichés. Un peu plus d’exposition n’aurait pas été de trop.
Motorola Razr 60 UltraAutonomie
4700 mAh, voilà la capacité que Motorola a réussi à fourer dans le Razr 60 Ultra. C’est 700 mAh de plus que l’an dernier sur le 50 Ultra. Ainsi pourvu, il se rapproche beaucoup du Xiaomi Mix Flip qui dispose de 4780 mAh.
Ce regain de batterie couplé à l’efficacité énergétique du Snapdragon 8 Elite offre une belle autonomie globale. On peut ainsi tenir plus d’une journée avec le Razr 60 Ultra. C’est d’autant plus vrai qu’avec son écran externe, il est facile de déporter de nombreux usages dessus et ainsi limiter sa consommation.

En usages spécifiques, et sur son écran interne, le Razr 60 Ultra perd 11% de batterie en 2h30 de lecture d’Inglorious Basterds sur Netflix en Wi-Fi, ce qui est dans la moyenne des smartphones équipés du SoC de Qualcomm, mais rappelons qu’ici on est sur un modèle pliable.
En jeu, les résultats sont même meilleurs avec seulement 15% consommés en 1 heure passée sur Genshin Impact. En comparaison, le Mix Flip de Xiaomi grignote 10 % en 25 minutes de jeu… La performance est donc belle.
Et puis il y a la recharge. Là aussi Motorola a fait des efforts puisque l’on passe en filaire de 45 W à 68 W. Certes, le chargeur n’est pas inclus, mais avec un adaptateur compatible on récupère 60 % d’autonomie en 30 minutes. La charge sans fil fait aussi un bond en avant, atteignant désormais 30 W, soit le double de la capacité du modèle précédent.
En revanche, pas de Qi2 ici. Aucun aimant ne permet d’accrocher un chargeur externe sur le téléphone.
Une charge inversée 5 W est toujours présente pour redonner un coup de boost à des écouteurs, par exemple.
Motorola Razr 60 UltraAudio
Malgré son format pliable, le Razr 60 Ultra a-t-il du coffre. Il a au moins deux haut-parleurs pour un rendu stéréo. Attention, le rendu est bien éloigné des smartphones classiques. La faible épaisseur de l’appareil ne rend pas justice à la musique.
Le haut-parleur bas est celui qui diffuse le plus les basses fréquences, on a donc un déséquilibre et puis la sonorité globale est un peu fouillie avec même de la saturation à haut volume.
À utiliser en main libre ou pour une vidéo YouTube rapide, mais pas plus.

Motorola Razr 60 UltraRéseau et communication
Motorola intègre tous les composants réseaux classiques et ils n’ont absolument pas bougé depuis la génération précédente avec du Wi-Fi 7, du Bluetooth 5.4 et du NFC. Idem pour la partie navigation (GPS, GALILEO, GLONASS, BDS, QZSS).
Concernant le réseau mobile, le Razr 60 Ultra est compatible 5G. Nous n’avons observé aucun comportement anormal durant notre test en région parisienne. Le rendu de la communication est bon sans déformation de la voix. Il peut avoir tendance à capter les autres voix alentour, mais gomme bien les bruits extérieurs.
Motorola Razr 60 UltraPrix et disponibilité
Le Razr 60 Ultra est d’ores et déjà disponible. Son prix est de 1299 euros. Oui, c’est 100 euros de plus que l’an dernier, mais on a une montée en gamme sur le processeur, des améliorations intéressantes et surtout 512 Go de stockage. Pour ce prix, chez Samsung, on est limité à 256 Go.
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