Internet dans le métro parisien, épisode 3 : Orange et la RATP annoncent la signature d’un accord

 

Nouveau rebondissement dans la course au réseau dans le métro parisien. Alors qu’il y a un an, SFR annonçait le début du déploiement de sa 3G en association avec la RATP, rapidement suivi de Bouygues Telecom, Orange rejoint aujourd’hui les rangs et annonce la signature d’un accord avec la régie des transports parisiens. L’objectif : équiper l’intégralité du réseau d’Île de France en 3G et 4G à l’horizon 2016.

Métro

La RATP annonçait à la rentrée 2013 que la 3G arriverait dans le métro d’ici la fin 2015, sans toutefois s’avancer plus avant sur le terrain de ses partenaires opérateurs. De fait, à l’automne 2012, seul SFR avait répondu à l’appel d’offres du réseau de transports en commun parisien, commençant notamment à équiper certaines stations telles que Châtelet. Bouygues Telecom avait rapidement suivi, indiquant notamment son intention de couvrir la ligne 1 du métro, ainsi que la majeure partie des lignes A et B du RER. Quant à Orange, pas de signe de vie.

La donne devrait changer pendant l’année 2014, avec en ligne de mire un déploiement sur deux ans. Orange indique déjà que « d’ici 2015, 170 stations du réseau seront connectées, proposant ainsi un service Internet mobile à 75 % des voyageurs du réseau RATP« . Cependant, puisque le réseau d’Île de France compte la bagatelle de quelques 300 stations de métro et de 65 gares RER, il faudra patienter jusqu’à l’an de grâce 2016 pour espérer une couverture totale du réseau par Orange. En termes de débits, l’opérateur n’y va pas de main morte puisqu’il s’agit de proposer non seulement de la 3G, mais aussi de la 4G aux usagers des transports.

Trois opérateurs… sur quatre

En 2012, la RATP évoquait la nécessité de rénover environ 2500 antennes sur son réseau, pour un total de 20 à 30 millions d’euros d’investissement, afin de proposer un peu plus que de la 2G, voire simplement pallier les coupures réseau fréquentes dans les tunnels du métro. Pour ce faire, il s’agit de proposer un réseau mutualisé limitant les coûts, puisque l’infrastructure reste unique. Deux données restent à définir : la part prise par chacun des trois opérateurs dans la prise en charge de ces coûts, mais aussi la question de la présence de Free Mobile, qui déploie actuellement ses propres antennes 4G, dans la course à l’équipement du métro.


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