Les données récoltées par Google aident la police américaine

 
Avec toutes les données personnelles récoltées par Google par le biais de ses différents services, le géant de la recherche possède un mine d’informations incommensurable. La police américaine l’a bien compris et n’hésite pas à l’utiliser.

Selon un article du New York Times, la base de données de Google serait bien souvent utilisée comme nouvelle technique d’enquête par la police américaine. Cette base de données, censée servir à nous créer un profil pour les publicités ciblées, possède des informations qui peuvent s’avérer capitales pour les autorités du pays de l’Oncle Sam.

La plus importante est la localisation, lors d’une enquête, savoir où un suspect est allé au moment du crime est un avantage indéniable. Et c’est pourquoi la police des États-Unis a accédé près de 180 fois par semaine aux données de la firme de Mountain View.

Des données filtrées

Du côté de Google, on assure que les données sont transmises uniquement si les circonstances l’obligent. Richard Salgado, directeur juridique de la firme de Mountain View rassure les utilisateurs.

Nous protégeons vigoureusement les données de nos utilisateurs tout en aidant le travail important des autorités. […] Nous avons mis en place un nouveau processus pour ces requêtes spécifiques pour honorer nos obligations légales tout en limitant la plage d’accès aux données et en ne communiquant que des informations pour identifier des utilisateurs spécifiques lorsque la loi l’exige.

La police ne peut demander à Google que les données venant uniquement d’une plage temporelle et sur une zone de localisation précise. Ils ne peuvent donc pas par exemple avoir accès aux déplacements de manière précise de quelqu’un sur plusieurs jours et sur plusieurs zones.

Certaines voix se sont élevées face à ce genre de pratiques. Il y a quelques mois, un homme a été arrêté après que les données de Google ont fait de lui le suspect numéro un, puis a été libéré de prison après une semaine, quand la police a trouvé le véritable coupable. Certains ont peur que ce genre de dérives ne se démocratise.


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