Malgré sa faillite, pourquoi le n°2 du vélo électrique aux Pays-Bas ne devrait pas disparaître

 
Officiellement déclarée en faillite par l’administrateur Frans van Oss, la marque de vélos électriques Stella intéresse visiblement des repreneurs : dix acteurs seraient intéressés pour une éventuelle reprise, ce qui donne de l’espoir quant à l’avenir des 440 actuels employés.
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Source : Stella

Début novembre, on apprenait par le biais du quotidien économique FD que le deuxième plus important constructeur de vélos électriques des Pays-Bas, Stella, avait demandé un report de paiement en raison d’importants problèmes financiers. Selon Tweewieler, qui cite l’administrateur Frans van Oss, la faillite a même depuis été officialisée.

Se pose désormais la question d’une reprise. Le groupe fondé en 2011 emploie 440 personnes sur une cinquantaine de sites dispatchés en terres bataves et en Belgique. Cette situation préoccupante l’a d’ailleurs incité à fermer ses boutiques physiques. En clair : les enjeux sont grands, avec des conséquences potentiellement catastrophiques.

Plusieurs repreneurs intéressés

Heureusement, Frans van Oss est plutôt porteur de bonnes nouvelles. Selon l’administrateur, au moins 10 personnes ou entités ont manifesté un intérêt certain à l’idée de reprendre l’entreprise. Pour le moment, rien ne peut se faire sur le court terme, mais cela reste de bon augure pour la suite. Il faut évidemment examiner chaque proposition.

« Il existe des parties intéressées pour un éventuel redémarrage. Une reprise à partir du report de paiement n’était pas réaliste et la demande a donc été faite de convertir le report de paiement en faillite. Dans la période à venir, le curateur entamera des discussions avec plusieurs parties intéressées pour voir si un redémarrage de Stella à partir de la faillite est une possibilité », a déclaré Van Oss.

Stella

En revanche, le rachat de Stella ne garantit pas un maintien total des emplois : seule une partie des employés pourrait être conservée. Encore une fois, les diverses conditions et propositions des racheteurs feront l’objet d’une analyse approfondie pour juger de la meilleure des solutions.

Des pertes importantes

Tweewieler nous rappelle que Stella a essuyé des pertes importantes au cours des deux dernières années, à hauteur de 13 millions d’euros. Son principal actionnaire, la société d’investissement DM Equity Partners (DMEP), a certes injecté 13,4 millions d’euros au printemps dernier, mais a ensuite refusé d’avoir le bras plus long pour sauver la marque.

Les clients, eux, devraient recevoir plus d’informations avant le 15 novembre, notamment celles et ceux qui ont apporté leur vélo dans une agence Stella pour le faire réparer. Pour les personnes qui ont versé un acompte afin d’acquérir un nouveau vélo, une compensation aurait été promise : à savoir désormais quand sera-t-elle versée.


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