Test de la Kindle Fire sous Android

 

Titre un peu mensonger je vous l’accorde, nous n’avons pas pris en main la Kindle Fire, néanmoins beaucoup de collègues américains ont pu mettre la main sur cette liseuse qui a plus d’une tablette que d’une liseuse traditionnelle.

Petit résumé des impressions glanées sur le web :

À seulement 200 dollars, Amazon frappe fort avec ce produit hybride. À l’extérieur, la tablette Kindle Fire possède un écran de 7 pouces et elle ressemblerait beaucoup à la Blackberry PlayBook (que nous avons testé) de RIM. La première approche est donc mitigée, car cette KIndle Fire manquerait d’identité propre.

Aucun bouton physique, un écran brillant à la résolution confortable de 1024 x 600 pixels, les connecteurs et boutons physiques sur les tranches… elle ne contient qu’un seul bouton (ON/OFF) ce qui doit être le record toute catégorie pour une tablette « moderne ». Juste à côté de ce bouton, se trouve une prise jack 3,5mm et du microUSB. Bref, Amazon a fait simple.

Plus légère (413 grammes), plus mince, plus solide… que la Playbook. Amazon a travaillé la finition de sa tablette sans aller jusqu’à la qualité d’une Galaxy Tab ou d’un iPad. Bref, vous l’aurez compris : cette Fire est conçu pour être discrète, dans un sac à main, dans une besace ou même dans une (grande) poche.

Deux enceintes se situent sur les tranches, Engadget critique vivement ce choix : le son est mauvais. Néanmoins, cette taille de tablette est prévue pour une utilisation « solitaire », alors que les tablettes domestiques de 10 pouces peuvent facilement être partagées.

Côté performances, le processeur TI OMAP 1 GHz double cœur fait son boulot à merveille, le seul bémol serait la quantité de mémoire RAM, seulement 512 Mo ce qui provoquerait des ralentissements sur certaines applications gourmandes. 8 Go d’espace disque, seulement 6,5 Go disponibles. Pas de GPS, ni de Bluetooth, ni de caméra mais à ce prix elle possède un accéléromètre ce qui lui permet d’être compatible avec de nombreux jeux.

L’autonomie annoncée de 8 heures n’a pas encore été mesurée, néanmoins 7 heures 42 minutes ont été enregistrés. La moyenne des autres tablettes se situent autour des 8 heures, l’iPad et la Galaxy Tab sont plutôt autour des 10 heures d’autonomie.

Amazon a réalisé un fork d’Android 2.3. Ils ont utilisé Android mais ont enlevé toute une partie du système tel quevous le connaissez. Pas d’applications Google, pas d’Android Market… ce qui ne l’empêche pas de faire tourner une bonne partie des applications Android. Notez que Google n’aurait jamais certifiée cette tablette, sans GPS, ni Bluetooth, etc.

Pas de bureau comme vous le connaissez mais un carrousel d’icônes. En réalité, cette Kindle Fire n’a plus rien d’Android mise à part certains applications Android proposées sur l’Amazon AppStore : Seesmic, Evernote, Pulse, Angry Birds, Twitter, Netflix… le market d’Amazon est suffisamment bien fourni : 10 000 applications.

Ils ont adopté un système très proche de l’interface TouchWizz de Samsung pour avoir un raccourci direct sur les réglages : luminosité, WiFi, etc.

Le navigateur n’est plus le «Chrome» version Android, mais Silk qui est également basé sur le moteur WebKit. Silk utilise un système de pré-chargement via les serveurs d’Amazon qui accélérerait les chargements de pages, façon Opera, néanmoins les résultats n’ont pas été probants pour le moment. Le Fire possède également un lecteur de musique/vidéo, un client mail made in Amazon… qui sont plutôt corrects pour leur jeune âge.

A 200 euros où se trouve le *BIMMM* ? On a l’impression que Amazon a vendu à perte sa tablette, car une fois en main, on s’en rend compte tout de suite : la Kindle Fire a été conçu pour acheter du contenu Amazon : livre, vidéo, musique, apps, etc.
Heureusement, pour les américains un abonnement existe pour 80 dollars par an, 13 000 films et séries télé en streaming, mais aussi à un livre par mois. Le must pour les foyers équipés d’un boitier Amazon, pour suivre les films sur tablettes et sur la télévision.
Cette tablette hybride, entre une liseuse et une tablette, ne vient pas de confronter directement aux tablettes « Android » comme la Galaxy Tab, car elle est incomplète, sans Android Market, sans GPS, sans Blueooth… elle reste une tablette-liseuse très accessible, pas parfaite mais suffisamment bien fournie pour être utile.
Pendant ce temps, Barnes & Noble prépare le lancement de la Nook Tablet qui pourrait surpasser les performances de la Kindle Fire, en tout cas sur le papier c’est le cas.
Référence : MacGeneration

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