Du Moto G (3e gen) au Moto G4, Lenovo réimagine la gamme

Fiches techniques

Design et écran

L’an passé, quand il a été question du design et du format du Moto G, la tendance était à la déception. On écrivait alors que « les deuxième et troisième génération, en passant à des écrans de 5 pouces, perdent entièrement ce côté « petit téléphone sympa » pour adopter une allure beaucoup plus massive », loin de se douter qu’il ne s’agissait alors que d’un début.

Cette année, Lenovo – qui a donc repris les rênes de Motorola et impose désormais son nom – rompt encore plus avec les petits téléphones, et opte pour un format de 5,5 pouces qui devient véritablement la norme chez Moto. Pour rappel, les Moto X (Play, Style et Force) se situent entre 5,4 et 5,7 pouces, et il ne reste plus que le Moto E 4G pour séduire les amateurs de petits écrans, qui devront aussi se contenter de petites performances.

Les avis de la rédaction sont assez favorables envers ce Moto G4 qui est jugé plus fin, plus agréable en main, notamment grâce à ses tranches arrondies, et donnant une impression de légèreté. D’autres avis sont assez opposés, jugeant que la coque en plastique souple fait un peu cheap et qu’il s’agit d’un véritable attrape-poussière.

Pour marquer l’évolution, il faut noter que Lenovo a intégré un capteur d’empreintes digitales à la façade du G4 Plus, mais qu’on ne retrouve malheureusement pas ceci chez le G4. Dommage.

Quant à la définition de l’écran, élément souvent révélateur lorsqu’il s’agit de monter en gamme, elle est passée de la HD à la Full HD.

Logiciel et performances

Si le Moto G (3e gen) était installé sous Lollipop à sa sortie, c’est évidemment Marshmallow qui anime ce Moto G4. Il faut dire que Motorola a toujours joué les bons élèves en matière de mises à jour, d’autant que l’interface est basée sur Android Stock, et on espère que cette rigueur subsistera sous l’ère Lenovo.

Il n’y a d’ailleurs pas de nouvelles spécificités en matière de logiciel, si ce n’est que certaines applications de Motorola ont disparu sur ce modèle, mais ce changement était annoncé de longue date puisque les apps Motorola font doublon avec certaines fonctionnalités de Marshmallow.

« C’est une puce de milieu de gamme très solide »

Côté performances, le Moto G4 nous promet aussi de bien plus jolies choses que son prédécesseur. Là encore, le changement de gamme se voit rien qu’à la référence du processeur. Auparavant, Moto misait sur le vieillissant Snapdragon 410, tandis qu’il opte pour un Snapdragon 617 ici. C’est le même processeur que l’on retrouve sur le HTC One A9 ou le SoshPhone 3 par exemple, et c’est une puce de milieu de gamme très solide.

Photographie et Autonomie

Difficile d’émettre le moindre avis sur la partie photographie de ce téléphone, mais on remarque néanmoins que le constructeur n’a pas choisi la même configuration que l’an passé. Cette fois, il conserve le capteur de 13 mégapixels à l’arrière, mais remplace celui de 8 MP à l’avant par un nouveau de 5 mégapixels. On découvrira bien assez tôt la raison de ce changement.

Le format plus grand du Moto G4 a aussi l’avantage d’offrir une capacité de batterie plus avantageuse. Et en l’occurrence, on passe bien de 2470 à 3000 mAh, ce qui devrait encore promettre du très bon, après les louanges reçues par le Moto G l’an passé.

En fin de compte, le Moto G4 ne nous promet que du bon, et du mieux que son prédécesseur, qui nous avait un peu déçu. D’autant que ce terminal sort à 229 euros, soit exactement le même prix de sortie que le Moto G (3e gen). Une meilleure affaire, donc.