Le « zonage » des Samung Galaxy Note 3 fait polémique : doit-on s’insurger ?

 

Les voyageurs utilisent généralement une solution très simple lors de leurs déplacements à l’étranger, s’ils ne veulent pas crouler sous une facture de roaming disproportionnée : ils achètent une carte SIM chez un opérateur de leur pays d’accueil. Malheureusement, il semblerait bien que ce soit chose impossible avec le Galaxy Note 3 de Samsung.

Note 3

Il faut toujours lire les petites lignes, telle semble être la morale de l’histoire. L’opérateur Clove, en Grande-Bretagne, signale sur son blog un sticker présent sur les boîtiers européens du Galaxy Note 3, la toute dernière phablette de Samsung. Il y est mentionné que le « produit n’est compatible qu’avec des cartes SIM issues d’un opérateur européen« , soit de l’un des pays membres de l’Union Européenne auxquels on peut ajouter l’Albanie, l’Andorre, la Bosnie-Herzégovine, l’ancienne république yougoslave de Macédoine, Monaco, le Monténégro, San Marin, la Serbie et le Vatican.

Que doit-on comprendre ici ? L’affaire est simple : Samsung bloquerait la possibilité d’utiliser une carte SIM étrangère à l’Europe, par exemple américaine, aux acheteurs d’un Galaxy Note européen. Autant dire qu’une telle information ne peut que faire polémique. L’affaire semble d’autant plus dommageable que jusqu’alors, Samsung ne s’était pas exprimé sur le sujet, laissant les premiers acheteurs de Note 3 (sorti le 25 septembre) dans l’ignorance. Un comble pour une phablette qui, même si elle touche un public de plus en plus large, visait initialement une majorité de professionnels qui peuvent être amenés à partir en déplacement à l’étranger. Il semblerait toutefois que l’on se soit un peu emballé sur le sujet : les Galaxy S4 et S4 mini seraient eux aussi concernés par la mesure qui en réalité ne réclamerait qu’une activation à l’intérieur du territoire européen, soit dans la région d’achat. Le « zonage » des appareils serait donc réservé à leur activation, puis il serait possible d’utiliser l’appareil avec une SIM étrangère.

La mesure, si ces données sont avérées (pour l’instant seulement confirmées par Samsung Allemagne), viseraient plutôt à régionaliser les achats que les usages. L’idée serait donc de ne pas acheter en Europe un smartphone à rapporter dans une autre région du monde, plutôt que d’en empêcher l’utilisation à l’étranger. Encore heureux, a-t-on envie de souffler. Pour les pros comme les autres, si vous n’utilisez pas de SIM étrangère en déplacements, gare au roaming lorsque vous quittez le territoire national !


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