Quatre ans après, les mises à jour du Galaxy S6 justifient le choix des SoC de Samsung

 

Le Samsung Galaxy S6 continue à recevoir des mises à jour de sécurité près de 4 ans après sa sortie. Une nouvelle preuve de l’efficacité de la stratégie de Samsung et de l’intérêt pour un constructeur de développer son propre SoC.

 Dans quelques jours, Samsung va présenter sa nouvelle gamme de smartphones, les Galaxy S10, S10+ et S10e. Cela symbolise donc — à quelques mois près — la quatrième année d’existence du Samsung Galaxy S6. Et malgré cet âge avancé, le téléphone continue de recevoir des mises à jour.

Comme le signale SamMobile, les Samsung Galaxy S6 et S6 edge ont reçu le patch de sécurité de janvier 2019. Il s’agit respectivement des firmwares G920FXXU6ESA1 et G925FXXU6ESA1, avec comme base Android 7.0 Nougat.

Même si ce n’est pas le cas ici, Samsung promet de mettre à jour ses anciens terminaux au moins tous les trimestres afin de corriger les principales failles de sécurité qui pourraient être découvertes. C’est le cas par exemple pour le Galaxy A5 (2016).

Exynos vs solution tierce

L’une des forces de Samsung est de développer ses propres SoC, la ligne Exynos. De la sorte, il n’est plus tributaire d’un fournisseur tiers comme Qualcomm afin de proposer ses mises à jour. Si Qualcomm ou MediaTek décide d’arrêter le support de l’une de ses puces, cela signe généralement l’arrêt des mises à jour pour tous les terminaux qui s’en équipent (sauf peut-être pour Fairphone). Or, Samsung gère ici les principaux composants et n’a donc pas besoin d’attendre une mise à jour des drivers pour faire évoluer son système.

En dehors de Samsung, il n’y a que Huawei qui développe actuellement ses propres puces à grande échelle sur ses smartphones Android, et bien sûr Apple pour iOS. C’est là néanmoins un point que beaucoup de constructeurs aimeraient développer, comme Xiaomi avec ses Surge S1 et S2, ou encore LG avec son Nuclun.


Envie de retrouver les meilleurs articles de Frandroid sur Google News ? Vous pouvez suivre Frandroid sur Google News en un clic.