Prise en main du Black Shark 2 : nos photos et premières impressions

Smartphones • 2019

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Ce test a été réalisé le 19 Mars 2019 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Le Black Shark 2 a été tout récemment annoncé et nous avons pu le prendre en main juste après son officialisation. Nous vous livrons ici quelques impressions sur le smartphone gaming ainsi que nos premières photos.

Article mis à jour le 28 mars avec les informations de disponibilité en France.

Le Black Shark 2 a été officiellement dévoilé en Chine. Nous étions présents à la conférence de lancement et nous avons eu l’occasion de prendre en main le nouveau smartphone gaming de Xiaomi — mais attention, la marque Xiaomi n’est pas du tout mise en avant comme on le verra plus tard.

Voici nos premières impressions ponctuées de quelques photos de l’appareil.

Design

Pas de doute, on a bien affaire à un Black Shark ! Le dos reprend les lignes agressives et très marquées qui font partie de l’ADN de cette gamme de produits. Et puisque l’on parle de la face arrière, précisons tout de suis que celle-ci est composée de métal et de verre et dégage ainsi une grande impression de solidité. Quant au poids, il faut avouer qu’on le sent bien peser dans la main avec ses 205 grammes annoncés par la marque.

Les lignes profondes du dos créaient de légers reliefs, même le double module photo en haut à gauche dépasse un petit peu. C’est assez étrange lors du premier contact avec le téléphone, mais ce n’est pas gênant et on s’y habitue très vite. Enfin, on ne pourra pas oublier de mentionner le logo en forme de S de Black Shark qui peut s’illuminer dans différentes couleurs que vous êtes invités à personnaliser comme nous le verrons plus tard. Les tranches du smartphone aussi s’illuminent en leur centre lorsque l’on reçoit un appel ou que l’on branche l’appareil.

Passons à la face avant. L’écran AMOLED de 6,39 pouces jouit d’un ratio 19,5:9 et d’une définition de 2340 x 1080 pixels. Le tout, sans souffrir de la moindre encoche. À première vue, celui-ci est assez bien calibré et offre une haute luminosité maximale, mais il nous faudra une utilisation plus longue et approfondie pour affiner cet avis. Au-delà de cela, on notera les angles arrondis de la dalle les contours visibles, mais loin d’être épais. À ce propos, sachez que le front est aussi large que le menton — sans excès — et que tous deux logent des haut-parleurs stéréo en façade.

Quant au lecteur d’empreintes, il se cache sous l’écran. Le capteur ne fonctionne pas toujours parfaitement sur mes premières utilisations, mais j’ai surtout remarqué qu’il mettait un peu trop de temps à déverrouiller le Black Shark 2, mais l’animation sous le pouce est plutôt chouette. C’est au moins ça.

En bas on trouve un port USB-C et un tiroir pour deux nano SIM, mais pas de microSD. La prise jack ne s’est pas invitée sur le smartphone. Sur la tranche droite, au-dessus de la touche de déverrouillage, on trouve un loquet permettant d’accéder au Shark Space qui permet de booster les performances en jeu.

Logiciel

Comme nous le disions plus haut, Black Shark est une sorte de filiale de Xiaomi, mais la grande entreprise chinoise n’est pas du tout mise en avant. Cela se ressent notamment au niveau de toute la partie logicielle. Au lieu de MIUI, on a droit à l’interface Joy UI basée sur Android 9.0 Pie avec un patch de sécurité datant de février au moment où sort cet article. Que dire de celle-ci ? Eh bien elle ressemble énormément au Pixel Launcher, avec exactement la même navigation par gestes.

Tout n’est cependant pas identique : l’application Appareil photo, par exemple, est clairement récupérée de MIUI et le filigrane qui s’affiche en bas des clichés réalisés est pareil que celui des appareils vendus sous la marque Xiaomi — seul le nom du modèle change évidemment.

Il existe également quelques options assez particulières comme Light Settings qui sert à paramétrer les couleurs dans lesquelles doit s’illuminer le S au dos du Black Shark 2. Plusieurs possibilités sont offertes.

Cette volonté de vouloir correspondre à l’interface des Google Pixel est très intéressante à suivre du côté de Black Shark. Hélas, on regrettera le fait que certaines phrases se retrouvent tronquées : il y a encore quelques ajustements à apporter.

Performances et jeux

Le Snapdragon 855 est appelé ici à faire parler toute sa puissance. En fonction des versions, il est couplé à 6, 8 ou 12 Go de RAM. Mais ce n’est pas tout : le Black Shark 2 axe toute son expérience utilisateur autour du jeu. Ainsi, en entrant de le Shark Space grâce au loquet sur la tranche du téléphone, vous pouvez fermer toutes les applications non essentielles en tâche de fond afin de profiter d’une meilleure expérience de jeu sans le moindre heurt. Dans le Shark Space, il existe d’ailleurs un mode « Ludicrous » comme sur les voitures Tesla. Semblable à un mode sport, cette fonctionnalité permet de concentrer toutes la puissance du GPU et du CPU sur un jeu afin que les joueurs hardcore y trouvent leur compte.

Une fois n’est pas coutume, le système de refroidissement est fortement mis en avant. Ici, il a la particularité de se composer de plusieurs couches permettant de refroidir le CPU dans toutes les conditions, même pendant la charge. En d’autres termes, vous pouvez brancher le Black Shark 2 à une prise électrique et pousser tous les paramètres de jeux à fond sans souffrir du moindre problème de chauffe. En théorie du moins. Dans la pratique, ici aussi, on attendra un test complet avant d’en dire davantage. Notez qu’en accessoire, il existe une coque spécialement conçue pour refroidir encore plus le téléphone.

Cette coque est censée permettre une baisse de température de 10 degrés Celsius en 10 secondes.

Toujours en ce qui concerne les jeux, le Black Shark 2 propose un mode un peu particulier qui permet de personnaliser des zones tactiles à droite et à gauche de l’écran — à l’horizontale. En appuyant fermement sur une de ces zones, le joueur pourra déclencher plusieurs actions. La marque explique ainsi qu’avec deux pouces, on peut déclencher quatre boutons pour faire plus de dégâts pendant une partie. Il est d’ailleurs possible de paramétrer l’intensité avec laquelle on doit appuyer sur l’écran pour profiter de cette option.

Enfin, je me permettrai un petit mot sur le GamePad 3.0 qui transforme le smartphone en manette de jeu : il s’agit deux petits modules très semblables aux Joy-Con de la Nintendo Switch. Ils se clipsent presque de la même manière et peuvent être utilisés indépendamment. J’ai trouvé le design bien travaillé et agréable en main malgré des gâchettes un petit peu trop rapprochées les unes des autres. Dommage aussi qu’il faille obligatoirement utilisé une fine coque pour clipser les manettes. Par ailleurs, grâce au DisplayPort, vous pouvez brancher le Black Shark 2 à un téléviseur et de profiter de ce plus grand écran pour une meilleure immersion.

On soulignera aussi la présence de microphones avec réduction du bruit environnant permettant d’utiliser le chat vocal avec beaucoup de confort.

Photos et batterie

J’ai pu prendre quelques photos avec le double capteur de 48 mégapixels (f/1,75) et 12 mégapixels en téléobjectif (f/2,2). Les conditions de prises de vue n’étaient pas fameuses, mais la qualité en faible luminosité semble assez prometteuse sans être incroyable. Ce sera à suivre de très près.

Quant à la batterie de 4000 mAh, elle devrait permettre une confortable autonomie. D’autant plus qu’elle est livrée avec un chargeur rapide de 27W.

Prix et disponibilité

En Chine, les précommandes ont déjà commencé à partir de 420 euros HT pour la déclinaison à 6/128 Go et ce nombre monte à 552 euros HT pour la version la mieux dotée de 12/256 Go. En France, comptez 549 euros pour le 8/128 Go et 649 euros pour le 12/256 Go. Disponible le 28 mars sur le site de la marque.

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